Dernier texte d'amour...

Contexte : à l'époque (Juin 2011), elle n'allait pas bien du tout, cela faisait un mois qu'on ne s'étaient pas vus, elle était en période de rattrapages, c'est le dernier texte d'amour que je lui ai écrit. Et l'un des rares en ma possession, car quand je suis revenu sur le forum, cela faisait une semaine ou deux que mon ordi avait crashé, donc perdu les conversations et autres textes que je lui avais écrit...

ensuite, en plus des lettres d'amour que je lui écrivais (de manière manuscrite) je lui écrivais des textes, pour elle, que j'envoyais par mail... voici donc le dernier...

J'étais assis sur mon lit quand soudain, j'entendis ta voix. On l'entendait à peine mais l'on sentait aisément que ton appel se faisait pressant. Aussitôt je me me précipite à l'extérieur, la plainte se fait toujours plus lointaine. Je me mets alors à courir vers le son de ta voix, piétons et chauffeurs virent une furie passer à côté d'eux, c'était moi. Je descends encore et encore, mais je t'entends encore très mal...

La pluie se mit alors à tomber et je vis enfin où ton âme se situait. Je me laissais guider par la pluie qui montrait les partitions de ta voix à travers ses gouttes. Je t'aperçois ! Tu es là bas, sous notre arbre ! Tu es tête baissée, silencieuse... Je ne peux pas courir mais je marche aussi vite que je peux. Me voici, je pose ma main sur ton épaule et ton regard se lève vers le mien. Regardes-moi ce visage attristé ! Maudit celui qui te fait de la peine !

Nonobstant, tu te blottis dans mes bras, rassurée par ma présence. Je ne bouge pas, je ne dis rien, te gardant ainsi dans mes bras. La pluie tombe et sa mélodie se fait plus agréable sous l'arbre sous lequel nous sommes. Son parfum est toujours subtil mais je ne me laisse pas envoûter par ma grande soeur, je dois prendre soin de toi... Je nous fais asseoir et te garde contre moi silencieusement, te caressant les cheveux en gardant les yeux fermés.

Cela faisait longtemps qu'on ne s'était pas vus, pourtant, même si nous n'échangions nul mot et que nous demeurions immobiles, nous étions heureux d'être ensemble ainsi. Le ciel, solidaire à nos sentiments, amplifia l'averse et permit même à quelques orages de s'intégrer dans le concerto naturel. Dans mes bras, apaisée et calme, tu t'étais endormie après que je t'ai embrassé sur la joue. Dors mon ange, dors, je veille sur toi, fais de beaux rêves, je suis là.

26/06/2011 20h58

Ce texte a été écrit la veille de notre rupture...

oui, et elle me le rendait bien...

oui, c'est comme si on m'avait enlevé une partie de moi-même, des textes d'une beauté et d'une intensité que tu n'imagines pas... c'est comme si on avait perdu une partie des plus belles peintures qui existent au monde...

tres beau

merci...

Toujours aussi touchant.....

j'ai juste eu droit à un "*soupir*" quand elle l'a lu

Pas du tout Melany, quand elle utilisait son "*soupir*" légendaire sur msn, c'était pour exprimer le fait que ça la saoulait, l'exaspérait etc... donc...

normalement, tout ce qui la concernait (en tant que littérature bien sûr), était publié sur mon blog, mais elle trouvait "bizarre"/"indécent" que ce soit le cas, donc après concertation on s'est mis d'accord pour que je les lui envoie par mail (à l'époque, nous étions encore simples amis/confidents), bien sûr, ils étaient en mémoire, mais sur la mauvaise partition de mon disque dur (mes documents, donc système. OR, si j'avais été moins bête, et si je l'avais mis sur mon DD externe ou sur l'autre partition [NON-système] là j'aurais encore eu ces textes (et autres...)). Voilà pour l'histoire...

que ce soit oui ou non, je n'ai plus aucun contact avec elle. Elle est introuvable et injoignable, même à l'université... donc... perdu à tout jamais...

EDIT : tu as raison... mais bon, de la part de quelqu'un qui dit "je ne crois pas en l'amour", alors qu'elle était en couple avec moi et bénéficiait de ce que toutes les femmes désirent au monde, malgré la blessure qu'elle a faite en faisant cela, je préfère ne pas en tenir compte. Je l'aimais pour de vrai, à en mourir et pour toujours, car jamais je ne pourrais aimer quelqu'un d'autre, comme je l'ai aimé elle...

C'est trop horrible... Tu as dû avoir le coeur brisé, sérieux.
Mais on ne peut pas forcer les gens dans leur sentiments... Si elle est partie c'est que son amour pour toi n'était sûrement pas à la hauteur du tiens pour elle...

J'espère que tu trouveras quelqu'un qui t'aimera autant que tu as aimé cette personne, Kavi.

Dans sa manière de me parler, dans son approche de notre relation, dans ses réponses et autres, cela se voyait... elle est trop "formatée" afin de se fondre dans le moule de la société pour savoir ce qu'est l'amour, malgré son romantisme (oui, paradoxal "je crois pas en l'amour" mais...), enfin bon, c'est comme ça... le coeur ne choisit pas, il aime, point.

j'espère aussi... trop de blessures et pas assez d'amour...

*Mode charieur*

Tiens, je croyais que le chapitre concernant cette personne était clos. :p

Sinon, je pense qu'en ce qui concerne la douceur, la "sur"protection : ça dépend de la personne. Ça fait un moment que j'ai compris que certaines filles aimaient ça alors que ça faisaient plutôt fuir d'autres, plus indépendantes sentimentalement parlant. Certaines en ont besoin, d'autres manifestent clairement que non.

Un très beau texte, dommage que la personne en question ne le comprenne pas

soldat bleu a écrit:

*Mode charieur*

Tiens, je croyais que le chapitre concernant cette personne était clos. :p

lol^^ oui, le sujet était bien clos. Mais j'ai pour habitude de publier tous mes textes. Et comme un certain contrat a été rompu : voilà ! Et ensuite, je ne faisais que répondre aux questions et expliquer, donc oui, sujet bien clos^^.

Pour ce que tu dis ensuite, je ne suis pas contre, bien au contraire. Et ma littérature et ma propre personne sauraient s'y adapter sans problème, crois-moi

Mais ici, il n'était pas question de surprotection. Elle n'allait pas bien, je tentais donc de la "consoler" d'une certaine manière, à ma manière... (et je sous entendais, que s'il elle l'avait demandé, je serai venu, même à pied pour la prendre dans mes bras et la consoler^^)

@ Dyane : le sujet est plus compliqué que tu ne le penses ! Elle comprenait bien au contraire. Mais elle ne "voulait" pas, pour des raisons qui ne regardent qu'elles et qui sont malheureusement, tout à fait justifiées (je me contenterai de dire, sa mère + mentalité asiatique [on n'a pas besoin que les autres s'occupent de nous; et dire qu'en Inde aussi on pense comme ça...)

ses emouvant

merci pour ton passage jeancharles, tu parles peu, mais tu parles bien