A l'ombre des mots & Les Collections Éphélides La magie de la poésie |
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| Spectatrice | |
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Erzy Flamme du forum.
Nombre de messages : 5080 Localisation : Le Sud, encore et toujours! Date d'inscription : 18/09/2010
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| Sujet: Spectatrice Sam 2 Oct 2010 - 7:05 | |
| À la maison, c'est mon mari l'écrivain. Je mettrai d'ailleurs des extraits de ses romans. Mais j'écris un peu aussi, même si, contrairement à lui, je n'ai publié que deux nouvelles dans ma vie. Voici le début d'un roman de jeunesse, que j'avais à l'époque intitulé "Spectatrice". Il était précédé d'une citation d'Oscar Wilde: "Devenir le spectateur de sa propre vie, c'est échapper à la souffrance de la vie" (Le portrait de Dorian Gray)Merci de votre indulgence... * Anna s'était assise à son bureau, hésitante. La petite pièce n'était éclairée que par une lampe-bouillotte dont elle avait baissé l'abat-jour au maximum. L'appartement était silencieux. Sa fille dormait depuis longtemps déjà. Elle tendit la main vers une pile de dossiers. A ce moment, une voix se fit entendre de la chambre située de l'autre côté du couloir, et Anna retira sa main, comme prise en faute. "Tu ne viens pas te coucher Anna? -Pas tout de suite. Un jugement à finir. -Tu crois que c'est raisonnable de travailler aussi tard? -Je t'assure, je n'en ai pas pour longtemps. -Très bien," entendit-elle dans un soupir fatigué. Elle resta un long moment assise, sans rien faire, les bras croisés sur le sous-main de cuir. Elle était totalement immobile. Deux ou trois fois seulement, elle tripota quelques papiers posés devant elle, sans les regarder, pour donner à croire qu'effectivement, elle travaillait. Elle attendit le déclic de l'interrupteur dans la chambre, puis elle patienta encore un peu, le temps qu'elle savait que mettait son mari pour s'endormir. Alors seulement, elle revint à la pile de dossiers. Elle en écarta deux et prit une épaisse enveloppe de papier kraft. Elle l'avait reçue le matin-même dans son courrier au Palais de Justice. Le nom de l'expéditeur sur le coup lui avait donné un choc. Puis, elle s'était rendue compte que même si elle n'y avait jamais vraiment pensé, elle n'était pas non plus vraiment surprise. Mais depuis le matin, elle redoutait le moment où elle allait ouvrir cette enveloppe et lire son contenu. D'une manière ou d'une autre, ce serait important pour elle. Elle la contempla encore un instant, puis elle soupira, prit son coupe-papier et l'ouvrit à tout petits coups silencieux. Elle en sortit une grosse liasse de feuillets couverts d'une écriture soignée. "Pas une écriture de médecin", avaient l'habitude de plaisanter les amis. Elle fit une pile soigneuse devant elle, presque maniaque, dont pas un millimètre ne dépassait. Puis, elle chaussa ses petites lunettes de lecture, et la tête entre ses mains, elle attaqua la première page.
"Sans doute serez-vous surprise, Anna, en découvrant ces pages. Sans doute penserez-vous que nous n'avons jamais été que de simples relations, même pas des amis, et que je dois avoir perdu la tête pour vous écrire aussi longuement. Ou peut-être ne serez-vous pas surprise du tout. On ne pouvait jamais être fixé avec vous et je ne le suis pas plus aujourd'hui. Mais si vous saviez comme la vie est longue désormais! Toutes ces journées, toutes ces soirées sans Marie-Anne, et au bout, ces nuits sans Marie-Anne et sans sommeil. Je crois que c'est pour cela, à cause de ces nuits scrutées les yeux grands ouverts dans l'obscurité d'une chambre vide d'elle, vide de nous, que je me suis assis à mon bureau et mis à vous écrire. Pour pouvoir parler de Marie-Anne et de moi, de nous deux, de ce conte de fées qui se termina en tragédie bourgeoise. Vous êtes la seule à qui je puisse m'adresser. Les autres ne comprendraient pas. Ni Ronnie, le père de Marie-Anne, désormais si loin de moi et de ce qu'il a été, ni Brigitte et Léopold que je ne veux pas blesser en leur parlant de leur mère disparue. J'aurais pu écrire à ceux qui ont été nos "amis", mais en quittant Prély, Marie-Anne et moi avions volontairement renoncé à eux, ce n'est pas le moment d'y revenir. J'aurais l'impression de retrouver des complices, les complices d'un assassinat. Puisque j'ai tué, puisque nous avons tué Marie-Anne. Non, voyez-vous, vous êtes la seule, Anna. La seule qui comprendrez, qui saurez, qui peut-être avez déjà tout deviné. Je veux vous parler de vous-même aussi, pour essayer d'éclaircir les idées confuses, les impressions qui se pressent dans ma tête. Parce que j'ai la conviction que ce qui est arrivé est arrivé par vous. Non à cause de vous ou par votre faute, mais votre venue a représenté un tournant dans nos vies, et surtout dans celle de Marie-Anne (pauvre Patrice auquel je ne pense pas). Pour cela, vous n'êtes pas non plus totalement innocente de la mort de Marie-Anne. J'imagine que vous allez trouver cette affirmation excessive, démesurée, vous qui n'aviez pas revu Marie-Anne depuis des semaines quand elle s'est tuée. Et pourtant.... Ne vous méprenez pas, je sais bien qu'il est facile, dans tout drame, de chercher des responsables. D'ailleurs je ne vous accuse pas (vous juriste, vous connaissez la différence entre accuser et avoir une intime conviction). Le vrai coupable, c'est moi. Cependant vous avez été décisive dans nos existences par ce que vous étiez, et peut-être mieux par ce que vous représentiez. Aujourd'hui je le comprends, et Marie-Anne l'avait compris sur l'instant, inconsciemment certes, elle qui vous avait "reconnue" la première fois où elle vous vit dans ce restaurant, avec tous les autres. Toute la fin de notre histoire était inscrite dans ces premiers regards que vous échangiez, ces sourires polis, ces phrases courtoises qui ne voulaient pas dire grand-chose. A l'époque, je n'y avais vu qu'une rencontre banale. Comment en aurait-il été autrement? Pourquoi aurais-je donné du sens à une succession d'événements qui arrivaient du fait des hasards, du poids des jours et des choses? Et puis, je suis fatigué, épuisé de ne penser qu'à elle, d'avoir toujours à l'esprit les mêmes images, les mêmes mots, ceux que l'on a dits, ceux que l'on aurait dû dire, ceux que l'on a tus, les mêmes scènes jusqu'aux dernières. Je veux fixer les jours heureux pour me convaincre de leur réalité, tant aujourd'hui il me semble qu'ils n'ont été qu'une illusion. Une illusion puisque de toute manière, elle allait me quitter. Jusqu'à maintenant, c'est mon esprit qui se livrait sans relâche à cette volonté de ne rien oublier. Je voudrais en écrivant apaiser mon esprit, qu'il puisse se reposer sur ces mots concrets, qu'il cesse de toujours penser à elle et à nous, fiévreusement, comme s'il craignait que les souvenirs s'effacent, comme si aucune négligence n'était permise. Oserai-je vous avouer que je cherche à faire partager à quelqu'un le poids de ma peine et de mon remords, et que vous seule pouvez jouer ce rôle? Voyez-vous, je ne suis pas quelqu'un de fort comme vous. J'ai toujours été impressionné par votre impassibilité dans toutes les circonstances. Je n'ai malheureusement ni cette force, ni cette impassibilité. Je n'obéis pas à des sentiments nobles en vous écrivant: je cherche avant tout un remède à mes angoisses, une manière de les calmer, de les endormir, comme les somnifères sont à toute heure du jour et de la nuit un remède pour mon corps qui me fuit. Je souhaite vider mon âme et faire de Marie-Anne un souvenir, et non plus un trop lourd fardeau. Je veux me libérer d'elle et de vous. Vous êtes, certes indirectement, la cause de notre naufrage et de la tragédie. Acceptez d'être aujourd'hui celle qui me permettra sinon de m'en sortir, du moins de supporter, je l'espère, mon enfer. Vous me devez bien ça.
J'imagine que nos amis ont dû largement vous parler de moi. Je vois très bien Jean-Paul vous prenant par l'épaule et vous murmurant à l'oreille (Jean-Paul aimait bien vous prendre par l'épaule, tout le monde l'avait remarqué...), sur le ton de la confidence: "Audric fait partie de ces gens dont on sait tout de suite que leur papa est né avant eux. Audric n'est rien par lui-même. Il n'existe que par sa famille et ses relations." Cette image qui me collait à la peau était sans doute partiellement vraie. En fait, elle le fut surtout dans la période qui précéda ma rencontre avec Marie-Anne. Ma vie n'avait été qu'un creux jusqu'à mes dix-sept ans. Un creux assez rempli, d'ailleurs, mais je la vivais comme en négatif, elle s'inscrivait sur moi simplement. C'est exact que je tenais de mes parents un nom (comme l'on dit, comme si tout le monde n'avait pas un nom!) et beaucoup d'argent. Mais bien sûr, tout cela n'a jamais suffi pour fournir à quelqu'un une place dans l'existence. Je ne parvenais pas à envisager mon avenir. Ce n'est pas que l'on ne m'avait rien proposé, au contraire, mais personne ne s'était donné la peine de m'expliquer que dans la vie, rien ne peut se faire sans désir. C'est ça, je ne manquais de rien, sauf de désir. Quand j'essaie de me souvenir, je vois des soirées souvent austères et guindées, codifiées, parfois d'une fausse frivolité qui me faisait penser à la mort, des gens sans visage et sans nom, des amours sans passion et déjà lasses. Parfois, je me disais bien que quelque chose n'allait pas, que je ne pouvais pas passer ma vie ainsi, qu'il devait y avoir autre chose. Mais autour de moi, on n'encourageait guère ces brefs moments de lucidité. On n'en voyait pas la raison. J'avais perdu jeune mes parents, et un héritage plus qu'imposant m'attendait pour ma majorité, bien au chaud entre les mains de mon oncle et tuteur, qui avait été le principal associé de mon père. Personnage bienveillant, que j'aimais beaucoup, entouré d'hommes d'affaires sûrs, et qui inconsciemment sans doute, m'avait apporté la conviction qu'il était toujours là pour moi, que je ne risquais rien, que je pouvais faire appel à lui pour tout. Il attendait tranquillement que je trouve ma voie, c'est-à-dire la sienne et celle de mon père, probablement. Je songeais d'ailleurs souvent que je suivrais leurs traces dans le monde de la finance et des affaires, bien que cet univers me fût tout à fait étranger. C'était la solution logique, la solution de facilité. Je n'étais pas malheureux, je n'avais aucune raison de l'être. Je n'étais pas heureux. Je n'en avais aucune raison non plus. J'étais là et j'attendais. Juste après le Bac que j'avais eu de façon très moyenne (je me contentai toute ma scolarité d'un 10-11 qui me suffisait), j'ai décidé de m'inscrire en Faculté de médecine. Cela n'avait rien à voir avec une vocation. Je pensais juste faire un an, pour voir, pour atteindre aussi ma majorité. Cela n'avait pas été très bien vu dans mon entourage, et je dois dire que la seule satisfaction face à cette réaction aurait suffi à justifier le sacrifice que je croyais faire de quelques mois de ma jeunesse. Pardonnez-moi cette expression, mais j'étais vulgairement ce qu'on appelle un jeune con.
Et ce fut le premier grain de sable. Car malgré cet état d'esprit, je réussis, je ne sais trop comment, ma première année, et ma vie en fut changée. Il n'était plus question de faire un an ou deux, mais d'aller jusqu'au bout. La vocation que je n'avais pas, je me l'étais découverte. Si je m'en étais tenu à mes projets initiaux, j'aurais fait du droit ou une école de commerce, ou j'aurais appris sur le tas avec mon oncle. J'aurais travaillé avec lui, j'aurais épousé sagement une femme de notre "milieu", et je n'aurais jamais rencontré Marie-Anne. J'avais de nouveaux amis, je ne voyais plus le monde de la même manière, je me sentais audacieux, un nouvel homme. Et si je ne renonçais pas à bien des facilités de mon ancienne existence, l'actuelle m'apportait beaucoup plus. Ce que l'on appelle un sens? Mon oncle avait accueilli cette volte-face sans sourciller. Pensait-il que je ne ferais jamais un bon financier, mais que je serais peut-être un bon médecin? Avec deux de mes nouveaux amis de la Fac, nous décidâmes de partir en vacances un mois à l'étranger. Cette année d'études que nous venions de passer n'avait pas été facile. Elle avait été particulièrement éprouvante pour moi qui n'avais guère l'habitude de fournir des efforts. J'avais envie d'un vrai dépaysement. L'Australie me tentait, je n'y étais encore jamais allé. Mes amis me firent renoncer facilement à cette idée. Mon ancien mode de vie était toujours bien là, l'argent n'y tenait aucune place. Mais j'avais compris que maintenant, je devais faire attention, et que tout le monde n'avait pas l'indifférence pour l'argent qu'ont les gens comme moi qui sont à l'abri de tout. Je faillis même m'excuser, mais ç'aurait été en rajouter. J'abandonnai l'Australie sans regrets, presque comme une victoire. Nous étions tombés d'accord sur l'Ecosse, avions étudié des cartes, et puis, une semaine avant de partir, un de mes deux compagnons décida de changer nos plans. Pour une raison dont je ne me souviens absolument pas, il voulait à tout prix voir l'Espagne, et nous avons donc décidé de partir vers le Sud. Cela vous donne une idée de l'incroyable concours de circontances qu'il fallut pour que je rencontre Marie-Anne. Eternelle question: hasard? destin? nécessité? Comme si une force supérieure m'avait attiré invinciblement vers elle. Ce qui n'est certainement pas le cas. Mais avec le recul et tout ce qu'il advint, comment ne pas s'interroger sur ma rencontre avec une femme qui n'avait aucune chance de se trouver un jour sur ma route. | |
| | | Melany Flamme du forum.
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| Sujet: Re: Spectatrice Sam 2 Oct 2010 - 8:32 | |
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| | | Erzy Flamme du forum.
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| Sujet: Re: Spectatrice Sam 2 Oct 2010 - 8:43 | |
| Merci beaucoup Mélany! C'est normal que ce soit un peu difficile à suivre au début: c'est un roman "psychologique", presque tout se passe à l'intérieur de la tête des gens. Le narrateur (celui qui écrit) prononce toujours le nom de Marie-Anne parce que c'est le nom de son épouse qui est morte... Super gai comme sujet, non???? | |
| | | Melany Flamme du forum.
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| | | | Erzy Flamme du forum.
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| Sujet: Re: Spectatrice Sam 2 Oct 2010 - 8:47 | |
| Je posterai peu à peu la suite, oui. Mais pour le moment, je vais poster des textes de mon mari! | |
| | | Linda Flamme du forum.
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| | | | Erzy Flamme du forum.
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| Sujet: Re: Spectatrice Sam 2 Oct 2010 - 13:57 | |
| Merci ma Linda. Ce fut un petit mariage, mais on a beaucoup ri! Pour le moment, je pense que tu peux le laisser comme ça... d'autant que j'ai oublié ce qu'était une catégorie cachée... Oui, je veux bien une catégorie pour mon MARI! J'ai peur qu'on ne mélange mes textes et les siens... Tu es un amour. | |
| | | Linda Flamme du forum.
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| | | | Erzy Flamme du forum.
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| Sujet: Re: Spectatrice Sam 2 Oct 2010 - 14:17 | |
| pour mon zommmmmme! Ses textes à lui ne risquent rien, ils sont tous publiés avec copyright et tout et tout! | |
| | | Linda Flamme du forum.
Nombre de messages : 14021 Age : 53 Localisation : Là où je ne veux plus me cacher.... Date d'inscription : 14/03/2008
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| | | | Erzy Flamme du forum.
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| Sujet: Re: Spectatrice Sam 2 Oct 2010 - 14:30 | |
| Oui mais les siens ont été PUBLIÉS! Les miens sont à l'état de manuscrit! | |
| | | Linda Flamme du forum.
Nombre de messages : 14021 Age : 53 Localisation : Là où je ne veux plus me cacher.... Date d'inscription : 14/03/2008
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| | | | Erzy Flamme du forum.
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| Sujet: Re: Spectatrice Sam 2 Oct 2010 - 14:45 | |
| Ça, on verra!!!! Ce n'est pas gagné! | |
| | | Linda Flamme du forum.
Nombre de messages : 14021 Age : 53 Localisation : Là où je ne veux plus me cacher.... Date d'inscription : 14/03/2008
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| | | | Erzy Flamme du forum.
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| Sujet: Re: Spectatrice Sam 2 Oct 2010 - 15:49 | |
| Je n'en ai vraiment revu qu'environ un tiers. Je bloque sur un passage depuis des mois. Et il y a beaucoup de modifications à faire. C'est un roman de jeunesse! | |
| | | Linda Flamme du forum.
Nombre de messages : 14021 Age : 53 Localisation : Là où je ne veux plus me cacher.... Date d'inscription : 14/03/2008
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| Sujet: Re: Spectatrice Sam 2 Oct 2010 - 16:55 | |
| Si je peux à mon tour t'aider, fais moi signe ! | |
| | | Erzy Flamme du forum.
Nombre de messages : 5080 Localisation : Le Sud, encore et toujours! Date d'inscription : 18/09/2010
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| Sujet: Re: Spectatrice Sam 2 Oct 2010 - 17:03 | |
| No problem!!!! | |
| | | chriss Flamme du forum.
Nombre de messages : 2836 Age : 61 Localisation : Belgique Date d'inscription : 06/03/2010
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| Sujet: Re: Spectatrice Sam 5 Mar 2011 - 9:16 | |
| Erzy C'est vrai que ce n'est pas une histoire facile à lire J'ai du mal à y accrocher , je suis désolé , c'est bien écrit Mais ce n'est pas ma tasse de thé Je vais quand même essayé de lire la suite | |
| | | Erzy Flamme du forum.
Nombre de messages : 5080 Localisation : Le Sud, encore et toujours! Date d'inscription : 18/09/2010
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| Sujet: Re: Spectatrice Mar 8 Mar 2011 - 8:27 | |
| Ce n'est pas grave, Chriss, on ne peut pas tout aimer. Ce texte, je l'ai commencé vers 15-16 ans, il a pris des tas de formes différentes. Je ne sais écrire que ce genre de choses, et en plus... ça finit presque toujours mal... Ne te force pas à le lire... Bises. | |
| | | chriss Flamme du forum.
Nombre de messages : 2836 Age : 61 Localisation : Belgique Date d'inscription : 06/03/2010
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| Sujet: Re: Spectatrice Mar 8 Mar 2011 - 13:47 | |
| Bravo Erzy vers 15 - 16 ans Quelle maturité tu as dans l'écriture Tu devais faire des superbes rédactions | |
| | | Melany Flamme du forum.
Nombre de messages : 18885 Date d'inscription : 21/04/2008
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| Sujet: Re: Spectatrice Mar 8 Mar 2011 - 13:48 | |
| Oui c'est vrai, je suis d'accord avec Chriss ! | |
| | | Amapoesia Flamme du forum.
Nombre de messages : 691 Age : 50 Localisation : Allorée Date d'inscription : 31/05/2012
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| Sujet: Re: Spectatrice Mer 6 Juin 2012 - 7:48 | |
| Magnifique écriture, j'ai été scotchée tout de suite! Quel plaisir !! | |
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| Sujet: Re: Spectatrice | |
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| | | | Spectatrice | |
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