A l'ombre des mots & Les Collections Éphélides
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A l'ombre des mots & Les Collections Éphélides

La magie de la poésie
 
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 As Much I Love You, episode 5 +6 +7

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Kavi Hendy
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Kavi Hendy


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MessageSujet: As Much I Love You, episode 5 +6 +7   As Much I Love You, episode 5 +6 +7 EmptyJeu 27 Aoû 2009 - 18:25

Puisque "La longueur de votre message dépasse la limite autorisée." alors je laisse les liens ici :

épisode 5

épisode 6

épisode 7
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Léo de Hurlevent
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MessageSujet: Re: As Much I Love You, episode 5 +6 +7   As Much I Love You, episode 5 +6 +7 EmptyJeu 27 Aoû 2009 - 19:22

Merci pour la suite de cette jolie histoire d'amour, Kavi ! :courrier:
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Kavi Hendy
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MessageSujet: Re: As Much I Love You, episode 5 +6 +7   As Much I Love You, episode 5 +6 +7 EmptyVen 28 Aoû 2009 - 14:59

de rien, je poste de suite la suite^^
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Enalynne
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MessageSujet: Re: As Much I Love You, episode 5 +6 +7   As Much I Love You, episode 5 +6 +7 EmptyVen 26 Mar 2010 - 22:27

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Kavi Hendy
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MessageSujet: Re: As Much I Love You, episode 5 +6 +7   As Much I Love You, episode 5 +6 +7 EmptyVen 2 Avr 2010 - 20:08

Je postes immédiatement les chapitres^^ (donc désolé pour les futurs doubles-triples posts^^)

Chapitre 5

Premier baiser… et après ?


Ils étaient restés endormis ainsi dans le canapé, Nathalie dans les bras de Hendy. Quand celle-ci se réveilla, Hendy n'était plus là. Il était dans la cuisine à faire la vaisselle, cependant le petit déjeuner attendait déjà la jeune fille sur la table de la salle à manger. Par politesse, elle préféra s'aventurer dans la cuisine.

-Hendy ?
-Oh, bonjour Nathalie, le petit déjeuner est déjà prêt.
-Oui, mais toi ?
-Oh, j'ai déjà pris un café, ça ira, je finis ça et je te rejoins.
-Euh... oui... mais ta mère, elle n'est pas rentrée ?
-Oh, elle est chez sa soeur, donc je pense qu'elle rentrera que dans l'après midi.
-D'accord.

Nathalie resta un moment à observer son ami faire la vaisselle aussi insoucieusement. Elle eut pour petit déjeuner du lait, un croissant ainsi qu'un jus de fruits, il y avait même du miel. Elle patienta puis Hendy la rejoignit enfin.

-Hendy, je voulais te dire pour hier soir...
-Oui ?
-Je sais que tu le désires, mais tu as si peur... alors ne m'en veux pas...
-Moi ? Peur ? De quoi ? Et pourquoi t'en voudrais-je ?

Nathalie s'approcha de lui lentement et le pris dans ses bras, il en fit autant, puis elle dirigea son visage vers celui de Hendy.

-Pour cela, cher ami...

Ses lèvres frôlèrent à peine celles de Hendy, puis elles restèrent collées aux siennes durant un bon chapitre. Après ce baiser statique, Nathalie embrassa pour de bon Hendy, tendrement puis passionnément. Hendy ne comprenait pas ce qui lui arrivait, mais il n'en n'était pas triste bien au contraire. Il se sentait heureux, pour de vrai, sa bien aimée était contre lui, ils s'embrassaient en toute harmonie, tendrement, amoureusement, passionnément. Hendy pût enfin caresser les cheveux de celle qui avait réussi à conquérir son coeur, il la tenait très fortement contre lui, ils continuèrent de s'embrasser dans le canapé en s'asseyant, puis en s'allongeant, mais aucun des deux n'avait l'intention d'aller plus loin que ce magnifique baiser qu'ils s'échangeaient. Puis lorsque qu'ils s'arrêtèrent, ils restèrent allongés l'un près de l'autre, les yeux fermés, en paix.

-Nathalie... maintenant que je me sens enfin en sécurité auprès de toi, je peux enfin tout te dire...
-Vas-y, dis-moi tout.
-J'ai commencé à t'aimer lorsque nous avons écouté de la musique ensemble... si j'ai fuit, c'est que la personne que je tenais dans mes bras dans ce rêve c'était toi... mais comme tu étais ma meilleure amie et que je te respectais, je me sentais honteux d'avoir pu avoir de telles pensées ou même t'en parler.
-Il en est de même pour moi, peut être même avant... tu étais si gentil et attentionné... je me souviens maintenant, c'est quand tu m'as fait lire ton devoir... quand je t'ai confirmé que c'était romantique... j'avais l'impression que ces mots m'étaient destinés et j'en étais très étonnée, car cela était impossible puisque c'était pour un devoir seulement...
-Tu en étais pourtant l'inspiration... d'ailleurs, tu as même réalisé ces paroles hier soir... et même ce matin...

Ils se parlaient très doucement, en toute complicité, en toute intimité, un bras tenait Nathalie contre lui, tandis que son autre main ne cessait de caresser les cheveux de Nathalie qui était parfaitement cajolée...

-D'ailleurs Hendy... je dois avouer que je suis heureuse que ce soit moi qui soit dans tes bras... je ne connais aucun garçon aussi doux que toi et qui puisse faire rêver une fille aussi aisément, si tu savais à quel point je me sentais bien d'être dans tes bras et de sentir ta main dans mes cheveux... pardonnes moi de m'exprimer ainsi... mais bien que cela me suffise et que ce baiser m'ait presque envoyé au ciel... même si j'avais été bénie de faire l'amour avec toi, cela aurait été superflu, car tes poèmes et tes baisers sont bien suffisant pour m'exprimer ton amour et ... ta dévotion comme tu le dis toi-même...
-Oui ma chère, tu es ma déesse, je prendrais toujours soin de toi et tu seras la seule à recevoir toute ma dévotion... si je pouvais mourir ainsi je n'aurais nul regret. Je sais que je ne devrais pas parler ainsi, oh toi ma chère Nathalie... mais je veux que tu saches que ton amour seul suffit à me contenter dans cette existence et que rien que de te tenir dans mes bras me donne déjà le sentiment d'être au paradis... si je pouvais rester ainsi toute ma vie, je n'aurais nul regret et je mourrais le sourire aux lèvres...
-Que suis-je heureuse de te voir si souriant... embrasse-moi encore Hendy, oh Hendy, dis-moi oui, embrasse moi... ou alors... laisses moi t'embrasser...
-Non, je t'embrasse, tu m'embrasses, nous nous embrassons...
-Petit malin !

Le couple s'embrassa de nouveau, mais encore plus doucement que le premier baiser qui l'avait déjà été... un sourire unique pour eux deux, une douce passion innocente et sincère... bien qu'ils soient dans une maison, c'était comme si ils étaient au beau milieu d'un champs de fleurs, à leur ombre, protégés par milles papillons, une brise de printemps pour mélodie, et un soleil bien clément caché par de petits nuages... une violoniste passée par là se serait arrêtée et aurait commencée une mélodie de passion inspirée par les deux jeunes amoureux... un poète se serait arrêté et rédigé un long poème de louanges à l'amour voyant un amour si pur s'exprimer au beau milieu des fleurs... des tournesols, marguerites, tulipes et tant d'autres encore... un pianiste passé par là aurait regretté de ne pas avoir son piano auprès de lui pour interpréter une symphonie de Brahms ou encore de Beethoven voire peut être Bach.

-Tu sais Hendy... maintenant que tu as fait ton devoir... saches que j'ai lu quelques uns de tes poèmes... et il est temps pour moi de te faire dévotion aussi...

Elle s'assit et mit la tête de celui-ci sur ses genoux puis elle commença à lui caresser les cheveux tandis que son cher ami fermait les yeux...

-Ce sourire, cette paix que je peux enfin voir sur ton visage... si tu savais à quel point j'avais prié pour te voir enfin ainsi... même quand je n'étais encore qu'une simple amie... voir quelqu'un comme toi aussi sympathique et romantique dans cet état était une véritable blessure scandaleuse et révoltante... maintenant... maintenant que nous avons enfin réussi à passer cette étape... bien qu'elle soit la première... difficile... je pourrais enfin protéger et apaiser ton coeur...
-Je le sais...
-Tais-toi, je sais que tu préfères rester silencieux à m'écouter , ne suis-je pas ta muse pour qui tu écris désormais ? Ceci est mon apophtegme, écris tes vers en silence, je te les chanterai... je te montrerai à quel point une déesse peut bénir son tendre et fidèle dévot...
-Ne le fais-tu pas déjà ?
-Certes, mais ne t'ai-je pas demandé de rester dans un silence amoureux ? Je veux te parler... autant que tu as pu écrire pour moi... car à l'époque... tu disais que la destinataire était une inconnue... mais aujourd'hui, tous ces vers destinés à cette inconnue le sont vers moi désormais, c'est ma volonté.
-Que ta volonté soit faite.
-Alors silence cher dévot, silence... laisses-moi te sourire bien que tes yeux soient fermés, demeures dans mon amour et ne te réveilles pas avant que je ne bénisse tes lèvres...
-Ne serait-ce pas le contraire ?
-Aurais-tu oublié que désormais c'est ma volonté qui doit s'accomplir ? Je n'ai que faire des contes de fées... tu es réellement ici, près de moi, et mes bénédictions sont aussi réelles que tes dévotions et austérités... ma main et ma voix te répugnent donc tant que cela ?
-J'ai le droit de parler maintenant ? Oh Nathalie, cette dernière phrase n'est pas digne de toi... tu sais bien que ta tendresse m'est désirée plus que tout au monde.
-Oui... mais la prochaine fois, attends-moi pour partir plutôt que de me laisser seule sous une couverture... si il le faut, réveilles-moi par un baiser... c'est toi le dévot, n'est-ce pas ? Lui sourit-elle.

Hendy prit alors l'autre main de Nathalie et la mit contre lui puis il se mit à chanter seulement :

-Au nom de l'amour...
-Oui ?
-Je suis en train de penser à ce poème que j'ai écrit... il commence ainsi...

Puis il s'endormit aussi aisément. Décidément, pour nos deux amoureux, c'était réellement un jour de paresse idéal pour un début d'amour... elle s'allongea à côté de lui et prit son torse pour oreiller après avoir mis pour berceuse "One and Only" de Tatsumi Yano.

-Oh toi mon ange... si tu savais à quel point je t'aimais moi aussi... oh Hendy... cher Hendy... je ferai tout pour te garder auprès de ma personne... rien ne nous séparera... je tuerai ces malappris qui te manquent tant de respect si il le faut... tu m'as faite déesse, tout comme Athéna, je serais certes la déesse de l'amour mais aussi ta déesse de la guerre afin de détruire tout ce qui nuira à ton et notre bonheur... le mien est si facile à obtenir alors que le tien est beaucoup plus subtil à acquérir. Telle Durga, je serais l'amante et la mère la plus fidèle mais je serais aussi la Devi vengeresse qui piétinera quiconque osera offenser mon cher et fidèle dévot... dans ce petit rêve, que nous commençons, ton bonheur me suffira amplement... je ne veux pas d'enfants... mais si tu en désire un... je serais prête à t'en donner un... mais l'autre jour... en philosophie tu en as fait le contre-voeu... pourquoi donc ? ne veux tu pas qu'il ou elle soit aimé tel que tu l'es par moi ? Je resterais toujours silencieuse sur ce sujet tant que tu n'en parleras pas... pour le moment, mon règne de déesse commence avec pour programme politique de maintenir ce sourire et cette paix que j'ai tant attendu... ce sourire qui était toujours absent, cette tristesse lancinante qui m'irritait dangereusement... continues de sourire et gardes ma main près de toi cher dévot... je te bénirais quand bien même la mort nous séparait... en tant que déesse... je ressusciterai tel le christ seulement trois secondes après avoir quitté ton monde pour y retourner aussi vite.... ou alors... je continuerais de vivre dans tes poèmes... et si c'était toi qui devait oser me quitter le premier, je te rejoindrais le plus vite ou je te ressusciterai comme une déesse se le doit...

Après une bonne matinée de sommeil conjugal, Hendy se réveilla enfin vers les 10 heures et réveilla Nathalie d'un simple baiser sur la joue.

-Seulement ?
-Parce que tu ne sais pas ce que je te réserve.
-Oh, quoi donc ? Annonces-moi donc la réalisation du rêve dont tu désires.
-Danser un tango avec toi sur la Fugata de Piazzolla.
-Oh, tu sais danser le tango ?
-N'en est-il pas pareil pour toi ?
-A vrai dire... j'ai déjà vu... mais jamais dansé...
-Ma dernière cavalière était ma prof de danse, donc ça remonte... ne t'en fais pas, nous ferons un tango assez simple et lent... cela te convient-il ?
-Qu'il en soit ainsi alors.
-Une danse ? Demanda Hendy en présentant sa main gauche.
-Ma foi oui.
-Maintenant, je mets ma main droite sur ton omoplate gauche tandis que toi tu mets ta main gauche sur mon épaule. Hélas, bien que tu sois une déesse, c'est ton dévot qui devra mener la danse.
-Je n'en vois pas l'inconvénient.
-Très bien, alors recommençons l'introduction, mais avec la musique cette fois-ci.

Ils firent donc ainsi, la différence fût qu'au moment de déposer sa main droite dans la gauche de Hendy, celui-ci s'était permis d'embrasser sa main. Leur danse était en totale harmonie et Nathalie se surprenait à réussir à danser une danse aussi peu aisée que le tango. La surprise fût pour Hendy qui s'aperçut que Nathalie le dansait comme si elle l'avait toujours dansé. En réalité, elle ne faisait qu'imiter celles qu'elle avait vu à la télévision. Mais sa danse a elle était spéciale, rigoureuse, à peine plus lentement ou à peine plus rapidement par moments, puis vint enfin le fameux grand moment d'hésitation qu'est la danse de l'indécis qu'est le tango : s'embrasser en dansant, ou pas ? Ce fût finalement Nathalie qui en pris la décision, déjà habituée à être celle qui débute les repas conviviaux. Plutôt que de diminuer, la pluie s'intensifia, les divers frissons s'enchainaient sans difficultés. L'heure du déjeuner passa, mais le jardinier d'amour ainsi que la tulipe s'en moquèrent avec désinvolture. Nonobstant, il est du devoir du poète de continuer les vers de son poème ainsi qu'il n'est pas interdit au poème de demander plus de mots et moins de ponctuation... Nathalie fit cesser la danse en cessant de bénir les lèvres qui lui étaient dévouées puis posa sa main sur le torse de Hendy et pris un regard insistant et dévotionnel.

-Hendy, cessons, s'il te plait.
-Quelque chose ne va pas Nathalie ?
-Détrompes-toi, je veux juste que tu m'embrasses simplement, le peux tu ?
-T'embrasser simplement en évitant le prétexte de la danse ? C'est une demande qu'un dévot comme moi peut exécuter aisément.

Pourtant, il va falloir ne pas oublier qui était la divinité. Puisqu'elle commençait toujours les repas, c'était toujours elle qui décidait du lieu de celui-ci. La volonté divine fit s'allonger Hendy tandis que le visage de Nathalie procédait à l'ascension qui devait la mener à celui du danseur.

-Oh Hendy, je ne cesse de penser à tes mots... tes mots me hantent... et je veux sentir ta main dans mes cheveux... oh cher dévot, apaises le mal qui s'éprend de moi puis permets-moi de dévaliser ton coeur.
-Comment pourrais-tu voler ce qui t'appartient déjà ?
-Oh tais-toi être aimé... je ne le ferais pas... mais tu comprendras aisément...

Le désir divin pût enfin s'accomplir, allongé sous la divine amoureuse, le dévot tenait fortement la tulipe contre lui tandis que sa main voyageait dans la chevelure divine. Le baiser donné par Nathalie se fit plus passionné que jamais, elle alternait entre embrasser Hendy et déposer milles baisers près de ses lèvres, sur sa joue, dans son cou... au demeurant, Hendy se sentit obligé de revendiquer son autorité de poète et renversa Nathalie dans le canapé afin de mener la danse à son tour. Il laissa quelques traces amoureuses dans son cou qui seront plus tard masquées par un foulard bleu ciel, tout en continuant d'y déposer ses dévotions. Puis il reprit son ouvrage et peint les lèvres de l'amante de milles dévotions pour enchainer sur la tornade d'un baiser amoureux et tendre. La divinité sentait la passion l'envahir encore plus et pressa la tête de son dévot des deux mains ensuite tandis qu'une main restait statique dans son cou, l'autre caressait la crinière de son chevalier servant. Puis quand le couple vit sa faim assouvie, s'endormit à moitié dans ce même martyr de canapé, puis ils se chuchotèrent milles cachoteries...

-Oh Hendy, pourquoi n'y a t-il pas autant de poètes que toi ? T'aimer est si aisé...
-Quant à toi Nathalie, pourquoi es-tu la seule divinité sur cette terre ? Ainsi, il y aurait plus de dévots...
-Insolent, la divinité que je suis se veut égoïste, je veux être la seule à avoir un dévot aussi dévoué que toi...
-Votre égoïsme est aisément pardonnable puisque la miséricorde de votre bénédiction s'est déjà abattue sur mon coeur...
Un klaxon se fit entendre, c'était le père de Hendy.
-Hélas, cher Hendy... je vais devoir rentrer chez moi...
-Tu reviendras, promets-le moi Nathalie, que tu reviendras...
-Pourquoi un tel désespoir dans tes yeux cher Hendy ? Je reviendrais le plus vite possible pour bénir mon poète de dévot.
-Ainsi soit il, que ta volonté soit faite sur cette terre qui nous est si chère dans cette vallée d'amour qui vit de ta tendre bénédiction...
-Je te promets aussi que... mais elle se tut et déposa un léger baiser sur les lèvres de Hendy.
-Même si je l'ignore, je sais que ta promesse s'accomplira, fais bonne route. Ah, et remercies Père de te ramener chez toi.
-Tu ne veux pas le voir ?
-Je veux écrire le plus vite possible les vers qui te sont uniquement destinés, chère Nathalie.

Juste avant qu'elle ne sorte de la maison, Hendy la prit dans ses bras et déposa un ultime silence d'amour dans son cou.

-Prends soin de toi Nathalie.
-Toi aussi, toi aussi, mon cher Hendy...

Hendy regarda la voiture s'enfuir avec Nathalie à l'intérieur et ne pût s'empêcher de laisser échapper un soupir amoureux. Il aurait voulu la raccompagner, mais il aurait fallu affronter le regard moqueur de son père qui aurait aisément deviné les milles dévotions qui avaient eu lieu chez le dévot de poète.

-Hendy... si j'avais su plus tôt... je te l'aurais avoué bien plus tôt... mais en fait... je t'ai aimé dès que tu es arrivé au lycée... mais tu semblais si distant et les autres ne te tenaient pas dans leurs coeurs... alors comment venir à ta personne ? Béni soit le ciel que tu sois venu vers moi, sinon Dieu seul sait ce que j'aurais regretté... je m'en veux de vouloir cela mais, termines vite ton poème cher Hendy que je puisse te parler sur msn... j'aurais voulu rester plus longtemps pour t'embrasser plus longuement... heureusement, nous nous reverrons au lycée et nous nous embrasserons où bon nous plaira, même si nous devions nous faire surprendre... telle Durga, ceux qui oseront médire de notre amour devront affronter mon regard et ma fureur... telle Parvati ou Sita, je demeurais ton amante même durant les cours si tu me l'autorises... j'espère que tu me permettras de m'asseoir à tes côtés pendant le bac blanc...

-Nathalie... comme j'aimerais que tu sois là pour que je puisse te dire que je t'aime... si seulement nous étions libres... je t'aurais embrassé pendant toute l'éternité si je le pouvais... ta peau est si douce et tes cheveux aussi... quant à tes lèvres, oh ciel, si seulement je pouvais ne jamais les quitter... comme j'aimerais rester dans tes bras d'amour... ou alors... endormi ou presque, sentir ta main caresser le sommet de mon visage... il faudra cependant que je m'excuse pour avoir froissé ta robe... si j'avais su que nous viendrions à la maison, je t'aurais demandé d'apporter une robe de rechange pour ne pas offenser celle-ci. Après tout, quelque soit la robe que tu porteras, c'est la Nathalie que tu es que j'embrasserais... j'espère que nous le pourrons au lycée... et finalement... prendras-tu place à mes côtés en cours et durant le bac blanc ?

Alors que l'hiver approche, la chaleur des passions ne s'estompe pas mais s'intensifie. Fleurs et papillons habitent désormais les coeurs. Les mains n'ont plus qu'à se lier et maintenant que déesses et dévots se sont reconnus, que leur réservera l'avenir ?
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Kavi Hendy
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MessageSujet: Re: As Much I Love You, episode 5 +6 +7   As Much I Love You, episode 5 +6 +7 EmptyVen 2 Avr 2010 - 20:09

Chapitre 6

Prends ma main


L'hiver-été réunionnais est encore loin, l'été continue malgré tout son règne. les arbres meurtris se convertissent à un printemps froid tandis que l'absence criante de la pluie reprend.

-finalement tu n'avais pas grand chose à rattraper.
-oh, c'est vrai... mais j'ai encore du pain sur la planche malgré tout.
-nous avons réussi aussi à éviter tes absences, il était temps pour que tu redeviennes assidu.
-tu n'en es pas étrangère, chère amie. ma main n'est plus vide et je peux m'appuyer sur ta béquille.
-ce n'est pas très romantique de ta part.
-quelle autorité. Je voulais dire, sur ton épaule.
-mais comment as tu fait pour en arriver là, Hendy ?
-tu veux dire, pourquoi avoir besoin d'une épaule ? J'ai vécu trop longtemps en solitaire, en survivant.
-mais, tu avais bien des amis, de la famille, des gens proches, non ? Tu m'as dit qu'avant tu jouais au football...
-j'ai même failli jouer pour le Bayern des moins de 17 ans... mes amis étouffaient ma personnalité et ma cheville me fait trop mal.
-bien, je comprends... alors maintenant, que dirais-tu de reprendre le cours sur le Guépard de notre cher Lampedusa que tu apprécies tant, mon cher Hendy.
-Malicieuse ! Il n'y a qu'une portion de son livre qui soit vraiment plaisante ! Heureusement que Visconti a fait une adaptation avec Alain Delon et Claudia Cardinale !
-oh ? Les yeux de Claudia t'auraient conquis ?
-Loin de moi cette pensée ! Alain Delon est mon acteur préféré et c'est surtout sa performance personnelle que j'ai noté.
-voilà qui est beaucoup plus franc de ta part. Alors, quels sont les personnages qui ont été influents dans cette œuvre ? Quel rôle a joué le Prince Salina ?

Les révisions allaient bon train. La relation entre Hendy et Nathalie devint beaucoup plus concrète, d'ailleurs, celle-ci choisit de s'éloigner quelque peu de ses amies pour dispenser la majeure partie de son temps à Hendy. De plus, on pouvait les voir de plus en plus souvent seuls assis à une table aussi bien pour les révisions que pour le déjeuner. Les médisances ne se turent pas pour autant, mais la différence fût que cette fois-ci, Nathalie et Hendy pouvaient affronter les langues de vipères avec leurs amis à leurs côtés. Nathalie était maintenant assise aux côtés de Hendy dans tous les cours qu'elle avait en commun avec son cavalier. Les épreuves de bac blanc eurent enfin lieu, hélas, lors d'une majeure partie d'entre elles, le couple fût séparé, ce qui eût des conséquences déterminantes pour Hendy qui avait besoin d'une aide morale et sentimentale assidues. Les résultats furent donc très moyens et mitigés. Cependant, il s'était avéré qu'il avait été malade, surtout lors de son oral d'anglais qui avait eu lieu durant une journée de pause pour Nathalie qui n'avait pas d'épreuve ce jour-là.

-c'est ma faute, j'aurais dû être là et...
-ce n'est pas ta faute, c'est moi qui n'ai pas su gérer.
-mais tes performances sont bien en dessous de tes capacités réelles !
-c'est pour cela que tu n'as pas à être désolée puisque je ferai mieux lors du bac.
-idiot ! Que se passerait-il si jamais le cours des évènements t'était défavorable, hein ?!
-le cours des évènements sera tel qu'il le sera. D'ici là, tu auras réussi à faire avancer ma guérison.
-oui, tu seras guéri.
-cependant je ne le serais pas complètement. Mais après oui.
-qu'importe que tu sois guéri ou non, quoiqu'il arrive, je serais à ton chevet !
-tu me demandais si j'avais des amis et de la famille... en réalité, j'en ai encore... mais pour que je puisse être moi-même, c'est de toi que j'ai besoin, c'est le lien que nous avons que je désire tisser.
-serais-tu tisserand aussi ? Demanda t-elle malicieusement.
-ma réponse est hélas négative.
-certes, mais ton désir est réciproque.
-il en est ainsi ?
-oui car tu es l'homme et l'ami de confiance dont j'avais besoin. Tu m'es très précieux, c'est pour cela que je distance mes amies de moi, pour permettre à notre relation d'être plus concrète. Hendy, il est 14 heures.
-euh, oui ?
-suis-moi.

Elle prit sa main et commença la quête d'un lieu tranquille. Hendy la suivait innocemment, vraiment innocemment, d'un air surpris et curieux.

-voilà, ici c'est parfait.
-hum ? Mais nous étions bien là-bas.
-peut-être, mais c'est debout que je veux faire ceci...
-quoi donc ?
-je t'impose mon apophtegme d'amour.

La censure fût maintenant levée sur ce qui se passait à chaque fois que Nathalie obtenait la conquête de Hendy : son rythme cardiaque s'accélérait fiévreusement tandis que ses bras prenaient repos dans son dos. Ceci répété et confirmé, Hendy s'abandonna à l'affection de Nathalie. Quand la tendresse frappe à la porte et que son nom soit celui de quelqu'une qui est chérie, on ne peut que s'abandonner à la joie de recevoir sa visite.

-ça ne va pas Hendy ?
-Si, tout va bien, dit-il en souriant à peine.
-ne me mens pas Hendy, je t'embrasse et regardes comment tu es !
-je... je suis désolé pour l'autre jour... le violon t'es bien réservé Nathalie...
-hum ? Ce n'est que pour cela que tu refuses le bonheur d'avoir été embrassé...
-non, interrompit-il. Je suis fatigué Nathalie, c'est tout... mais ta bénédiction reste...
-tu me rassures... tout à l'heure nous avons philosophie, dis-moi ce qui te tracasse vraiment.
-tu pourrais me tenir la main ?
-comment ?
-me tenir la main.
-oui, bien sûr mais...
-j'ai besoin de mon médicament.
-tu ne vas pas bien Hendy, allez, dis-moi !
-tu l'as dit... j'ai besoin de réconfort... donc de ta présence...
-je t'exaucerai si il en est ainsi. Je te donnerais la paix et le repos.
-asseyons-nous, s'il te plait...
-oui... mais Hendy, pourquoi tu... !

Hendy avait d'abord appuyé sa tête sur son épaule, puis s'était finalement allongé et trouvé repos sur son oreiller.

-tu es si fatigué Hendy ?
-ta main... donnes-la moi...

Puis il mit sa main contre son coeur, comme si il avait la fonction d'un pace maker.

-l'air est trop pollué, j'ai vraiment du mal a respirer, ce n'est ni de la pensée ni de la poésie... la chaleur m'étouffe vraiment, il n'y a rien d'imagé dans ces propos concernant ma maladie...
-chut... reposes-toi... d'ici le cours de philo tout ira mieux, Hendy...
-quel est ton rêve, Nathalie ?
-pardon ?
-racontes-moi ton rêve pendant que ta main apaise mon coeur...
-mon rêve a changé il y a peu... Hendy, même si ce n'était pas avec moi, tu voudrais des enfants ?
-des enfants ? Je ne sais pas... si mon épouse le désire, je ne refuserai pas. Que j'ai une fille ou un fils m'importe peu.
-tu... tu es sûr Hendy ?
-quel est ton rêve, mon amie... je t'ai raconté le mien l'autre jour tu te souviens ?
-vivre en paix dans une maison au beau milieu de la nature avec une épouse ? Le mien... serait d'avoir une grande maison et des enfants...
-tu divorceras ?
-ne plaisantes pas ainsi !
-pardon, je ne voulais pas te vexer.
-je le sais Hendy... je le sais... mais ton bonheur suffira au mien.
-non... ta présence fait mon bonheur, donc c'est ton bonheur qui fera le mien.
-idiot, dit-elle en continuant de lui caresser le haut du visage du dévot de sa main libre.
-tu me pardonnes ?
-à propos de quoi ?
-pour le violon... pour t'inquiéter...
-ne dis pas de bêtises... dès ce moment dans les escaliers, il était mien.
-très bien... maintenant que tu m'as pardonné... voici mon apophtegme, Nathalie.
-quel est-il, cher Hendy ?
-apaisé que je puis l'être... c'est avec toi...
-quittes ce silence et avoues-moi ton secret, cher poète.
-tu disais... même si... mais c'est avec toi que je veux vivre, le minimum de maximum de cette vie, au moins...
-c'est cela aussi que j'aime chez toi... tu as tes propres expressions et tu n'as pas peur de donner tes opinions même si elles sont étranges...
-de quoi ? Quand j'ai dit que "straight" voulait dire normal, c'est que c'était vrai !
-que cela soit vrai ou faux, quelle importance pourrais-je en tirer ? Ce qui m'est précieux, c'est de t'avoir.
-moi, je n'ai que ta main.
-tu n'as pas mon coeur ?
-je l'ai. Mais pas totalement.
-tu l'auras, je t'en fais la promesse.
-oh, non, je te l'interdis. Ce sont les hommes qui promettent.
-oh ? Et que doivent donc faire les femmes, cher ami féministe ?
-elles ont la vie bien facile puisque, moi, je ne leur demande que d'aimer.
-si tous les hommes avaient ton féminisme, nous vivrions dans de meilleures conditions.
-c'est pour cela que l'on juge un homme à la fidélité de ses promesses et une femme à la vertu de sa pureté... sourit-il les yeux fermés.
-la vertu de sa pureté ?
-ta question montre que tu n'es pas tombé dans le piège de l'incompréhension...
-enseignes-le moi.
-comment t'enseigner, ce que tu sais déjà ?
-c'est donc aussi simple ?
-la vie est simple, ce sont les gens qui la compliquent.
-alors c'est cela pour toi, vivre en toute simplicité, Hendy ?
-il n'y a pas d'idéologie ni d'opinion. Je vis comme je le sens.
-alors comment te sens-tu ?
-comment aller mal sous tes soins ?
-cette réponse est-elle sincère ou romantique ?
-cela te déplairait-il qu'elle soit des deux fronts ?
-alors embrasses-moi à nouveau, puis en cours.
-comment un dévot pourrait refuser une telle austérité ? Sourit-il.

Malheureusement, les langues de vipères sont partout. La médisance et le mauvais oeil étant religion aussi, ainsi appliquaient-ils leurs rituels de commérages et de mauvaise presse.

-ils jouent aux amoureux maintenant ?
-et personne ne leur dit rien ! Pas même l'administration !
-tu parles ! Il est plus influent que le délégué ! Il a le CPE à sa bonne !
-Même le proviseur il parait, humilions-les en cours de Philosophie alors !
-comment on va faire ?
-qui ose parler de mon cours ainsi ?
-merde c'est le prof de philo !
-en effet, merde. Nonobstant, c'est moi qui vous humilierait.
-pitié m'sieur, non !
-je n'accordes la pitié qu'aux animaux.
-que se passe t-il professeur, demanda Hendy arrivé dans son dos, accompagné logiquement par Nathalie.
-oh Hendy, vous tombez bien. Ils médisaient sur un élève... maintenant, je ne ris pas d'eux, mais près d'eux voyez-vous.
-oh ? Il en est ainsi ? Amusez-vous alors.
-cela est bien mon intention, mais entrez en cours je vous prie.
-comment refuser quand c'est demandé aussi poliment, viens Nathalie.

Justice faite, ou à peine, comme vous voudrez, Hendy se vit accepter la mutation du poste de Nathalie à ses côtés pendant les cours, de toutes façons, le seul péché qu'il pourrait commettre, serait de s'endormir sur son épaule. Cette main tenait celle de sa cavalière durant les deux bon chapitres du cours de Philosophie.

-Au juste Monsieur, vous vous rappelez de Borsalino ?
-Borsalino... vous voulez certainement parler du film avec Alain Delon et Jean Paul Belmondo.

En effet, il leur arrivait de parler de bons films et de bonne musique pendant les cours de philosophie. Les bonnes choses se perdent si facilement. On ne pense aux roses que le jour de la St Valentin, mais jamais on ne pense à celui qui a travaillé à l'ouvrage de ces poèmes offerts si facilement en ce jour-là. L'amour n'est pas une partie de cartes qui se joue un soir ou deux. Une main n'est pas faite pour être tenue par caprice. L'amour dure après la mort et cette main doit être tenue le plus longtemps possible. Ce lien est le même que celui qui lie un violoniste à son violon, un pianiste à son piano et ainsi de suite... mais en amour, il n'y a qu'un instrument, qui est à la fois une percussion mais aussi un instrument à vent, le coeur... puis celui qui appartient aux vrais amoureux... l'âme. Les cours ainsi terminés, Hendy devait prendre son bus tandis que les parents de Nathalie devaient venir la chercher.

-désolé de partir maintenant, mais le bus s'en va.
-je t'attendrais sur internet si tu es là... et je serais là aussi...
-je serais là... mais la deuxième partie de ta phrase concerne cette invitation ou ?
-oui Hendy, j'accepte cette fête d'anniversaire que tu veux fêter en toute intimité avec moi. Sourit-elle.

Il embrassa une dernière fois sa main puis la prit dans ses bras pour s'enivrer encore de son parfum puis entra dans le bus rapidement et ne quitta pas sa chère amie des yeux depuis sa place.

-oh tendre dévot... si mon bonheur fait le tien... la lune nous bénira alors de sa lumière en sa vigile étoilée.
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MessageSujet: Re: As Much I Love You, episode 5 +6 +7   As Much I Love You, episode 5 +6 +7 EmptyVen 2 Avr 2010 - 20:11

Chapitre 7

Le ciel est tien, la nuit est mienne

Le ciel, les cieux... ont toujours fait rêver l'humanité. Mais aujourd'hui, tous ne répondent que par des écrans. Plus personne ne regarde le ciel ni même un coucher de soleil ni même la pleine lune. La pluie se fait de plus en plus absente tandis que beaucoup vont s'irriter sur les plages polluées. Les rivières sont désertées et sont encore plus calmes qu'elles ne l'étaient. Que dirait Rachmaninov si il voyait le monde tel qu'il l'est aujourd'hui ?

-Nathalie, pourquoi t'es-tu éloignée de tes amies ?
-parce que je veux être près de toi, Hendy, de toi uniquement.
-ta présence ne m'est pas déplaisante, mais les amis restent importants, non ?
-cela ne te gène vraiment pas Hendy ? J'aurais peur que tu ne tombes dans cette solitude.
-je ne suis plus seul. Tu m'as porté chance et j'ai beaucoup d'amis à présent. Je t'attendrais patiemment.
-bien... parlons de choses plus réjouissantes, tu veux ?
-je n'en vois pas l'impossibilité, de quoi veux-tu donc me parler ?
-de moi... de ma relation avec toi... de notre vie ensemble, sur cette terre...
-alors dis-moi tout.
-il n'y a rien à dire quand on sait tout.
-tu devrais cesser de t'exprimer comme moi, c'est Nathalie que je veux entendre.
-très bien... pour ta fête d'anniversaire, qui sera présent à part nous deux ?
-Il n'y aura personne.
-nous serons bien seuls ?
-cela ne te plait pas, alors...
-non ! Non ! Non ! Cela me convient parfaitement.
-il n'y a plus rien à dire alors.
-si, pourquoi sommes-nous encore ici alors que nous n'avons plus cours ?
-car le bus ne passera qu'à 17 heures.
-est-ce pour une raison aussi futile Hendy ?
-toutes les raisons te cachent derrière elles, que puis-je contre cela ?

Nathalie reposa finalement sa tête contre celle de Hendy et sourit. Leur entente ne provoquait aucun conflit et leurs diverses amitiés étaient toujours dans les parages pour veiller sur les mauvaises langues. On ne les entendait plus ou presque, on pourra quand même dire que leurs pensées n'étaient un secret pour personne. Après tout, il suffit de voir le mot "poison" pour savoir qu'il est mortel, inutile d'en avertir les dangers. La date de la fête tardive d'anniversaire avançait. Il ne restait plus que deux mois avant le baccalauréat, l'hiver était déjà aux portes que les passions restaient décentes et douces malgré le réchauffement climatique. Hendy n'avait plus à cacher ses poèmes derrière un écran ou dans une pochette, désormais Nathalie lui en faisait la demande assidument, sachant parfaitement qu'il en avait écrit même si il prétendait le contraire. Ils les lisaient ensemble, l'une dans les bras de l'autre, pourtant tous les deux bercés, le sourire aux lèvres. Après tout Brahms s'inspirait de sa muse pour écrire de la musique, alors il fallait bien que le dévot s'inspire de sa déesse pour lui faire acte de dévotion.
Le jour, ou la soirée plutôt, arriva. Hendy attendait impatiemment sa cavalière pour les 19 heures, mais Nathalie avait pris les mêmes habitudes que son cavalier : arriver en avance, une vertu quasiment perdue en occident. Ils n'avaient pas l'habitude de se saluer en s'embrassant sur les lèvres, mais en se prenant dans les bras. Après un "comment vas-tu", Hendy la fit asseoir à table la laissant voir l'apéritif qui était déjà bien riche : samousas ainsi que mille et une gâteries indiennes commandées par ses soins. Il y avait pour boisson, des jus de fruits multivitaminés, de l'eau et du vin de Bordeaux.

-tu bois du vin Hendy ?
-je ne suis pas un ivrogne voyons. Je n'en ai jamais bu. Mais je sais que c'est le meilleur, c'est avec toi que je voulais partager mon premier verre.
-voilà qui est rassurant de ta part. Mais ne penses-tu pas que cela soit déjà beaucoup rien que pour l'apéritif ? Qu'aurons-nous donc pour le repas ?
-oh... nous aurons tout simplement du riz et notre fameux et célèbre "carry volaille pays". Puis pour le dessert, si il y a encore de la place, du brownie.
-je vois... ainsi, tu aurais l'intention de danser avec moi après ce si généreux repas d'anniversaire ?
-nous le pouvons aussi bien avant qu'après.
-là n'est pas mon désir. Parler un peu le sera pour le moment.
-que dire ? Peu de choses... sinon que durant deux jours, ton amitié et ton amour m'ont énormément manqué.
-c'est tout ?
-ton sourire, ta bonne humeur, tout ce qui fait ta personnalité.
-que détestes-tu donc chez moi ?
-rien. J'aime tout chez toi, même tes défauts.
-quels sont-ils ?
-le pire de tous, m'aimer.
-oh et en quoi est-ce un défaut ?
-car m'aimer te pousse à t'inquiéter pour moi et donc à souffrir.
-si ma souffrance t'es si importante, alors je ne vois pas en quoi souffrir pour toi me serait un fardeau puisque toi aussi tu souffres pour moi.
-tu fais référence à ce jour où je me suis fait humilier volontairement pour toi ?
-non. Je te fais souffrir de mon absence et donc te faire languir alors que ma présence rend ta vie douce pour l'éternité.
-ce sont surtout tes yeux qui rendent ma vie douce pour l'éternité puisqu'ils ont la générosité de regarder mon visage qui est si peu élogieux.
-qu'il soit élogieux ou pas, je ne vois que celui qui m'a donné son amitié et son amour sans aucune arrière pensée en ne veillant qu'à mon bien.
-notre repas intime a l'air de t'inspirer douce jeune fille.
-et si nous commencions par déguster toutes ces douceurs, tout simplement ?
-je n'en vois pas l'inconvénient, mais ensuite, donnes-moi l'autorisation de te faire une surprise.
-laquelle ?
-si je te le disais, ce n'en serait plus une.
-bien, alors bon appétit et exauces mon souhait.
-bon appétit !

Alors qu'ils profitaient de l'apéritif, une chanson se faisait entendre "Bei Yi Wang De Shi Guang" de Cai Qin, une musique très douce et idéale pour le repas. Chacun mangeait décemment en levant à peine les regards. Comme à son habitude Hendy avait fini très vite l'apéritif malgré sa commande généreuse. Nathalie n'osait lever le regard vers ce jeune homme qui lui proposait autant de douceurs pour l'apéritif et attendait patiemment le diner. Il ne quittait pas les yeux de Nathalie du regard, ou, quand ses yeux étaient hors de portée, il se contentait de ses paupières. Après avoir fini, Nathalie s'en aperçut et vit Hendy qui continuait de lui sourire.

-que fais-tu ?
-te regarder.
-mais encore ?
-la joie d'exister.
-de quoi parles-tu ?
-cela ne fait que commencer. Dinons...
-laisses-moi t'aider alors...
-ce n'est pas la peine Nathalie. J'ai une surprise, as-tu oublié ?
-bien.

Elle attendit patiemment à sa place. Hendy arriva donc avec le carry volaille mais il repartit dans la cuisine puis revint avec une grande assiette ovale. Il la posa devant Nathalie dans une position diagonale et il s'assit dans l'autre angle de la table. Il servit le couple ainsi puis se rassit et recommença à boire le regard de sa tendre aimée après avoir mis "Je te veux" de Satie.

-nous... nous allons manger dans la même assiette ? Elle est un peu grande...
-la voilà ma surprise. Avant que le drame n'arrive... ils mangeaient toujours dans cette assiette.
-Hendy... me trouves-tu digne à ce point pour que tu me fasses un si grand honneur ? L'amour de tes parents...
-même si ton amour devait m'être perdu, je voudrais partager ce repas avec toi au moins...
-idiot, tu vas m'obliger à agir ainsi alors...

Les yeux émus, elle s'occupa donc de répartir la part de chacun en viande... normalement c'est le rôle d'une mère pour son fils... ici, c'était devenue le rôle d'une déesse envers son dévot. Mais c'était Hendy qui nourrissait et abreuvait le couple. Nathalie ne faisait que séparer ses lèvres pour ouvrir sa bouche.

-ton père le faisait ?
-non. Ceci est mon geste à moi.
-tu fais de la tradition des tiens, tienne.
-certes, mais après avoir mangé comme de bons réunionnais, il va falloir nous laver les mains.

Une fois ainsi fait, Hendy fît enfin monter Nathalie dans sa chambre, il y avait une petite table sur laquelle il déposa leurs verres et la bouteille de Bordeaux. Puis Hendy l'invita à s'asseoir.

-ta chambre est étrangement bien rangée.
-elle ne l'est uniquement qu'en ton honneur tu sais...
-quelle honnêteté... ton bureau collé à ton lit ? Et ces images...
-c'est amusant de voir que ce sont elles qui te font hommage et pas le contraire...
-oh c'est gentil...
-voyons élégante jeune fille... ce pantalon et ce chemisier... te vont si bien...
-je sais que tu préfères les robes...
-non, j'aime tout... cela aussi... les vêtements occidentaux sont si nombreux mais les femmes qui savent les choisir le sont si peu...
-quant à toi... te voir avec cette chemise bleue ciel et ce pantalon blanc te rendent plus joyeux... ces couleurs sont tellement plus fidèles à ta vraie personnalité.
-prends ton verre... et trinquons... à notre apophtegme.
-lequel ?
-conjuguer aimer.

A ces mots elle sourit et but son verre. Puis Il l'invita à danser sur "Dance with you" de Live. Cependant, ils ne dansèrent que durant la moitié de la chanson. Chacun préféra rester immobile dans les bras de l'autre, Hendy reposa son visage dans le parfum des cheveux de sa cavalière qui en fit à peine autant...

-Hendy... tu te sens bien ? Pourquoi avoir arrêté de danser ?
-voulais-tu continuer ? je ne voulais pas te forcer... j'aime être dans tes bras... oh si tu savais comme ton amour me consume...
-encore une fois ta mère est absente... tu m'as offert cette soirée qui t'étais pourtant dédiée, mais tu en as fait mienne... je vais la rendre tienne...
-c'est elle qui habite chez moi... je l'ai donc fait inviter chez sa soeur... je voulais... derrière chacun de mes mots... je ne désire que ton coeur et...
-Hendy... tu as toujours été mon cavalier, mon poète et tant d'autres choses... un jeune homme doux et gentil... je vais faire de toi mon homme à présent...
-e-euh... je...
-nous sommes bien dans ta chambre, non ?
-il est vrai que... mais je voulais juste dormir à tes côtés...
-oh que tu es mignon, tu voulais seulement dormir à côté de moi... quel respect...

Elle commença à l'embrasser et le fit asseoir sur son propre lit.

-mais vois-tu, quand l'amour d'une femme veut s'exprimer, il faut cesser de faire autant de zèle je pense.
-alors... j'accepte... laissa t-il à peine échapper...
-comment pourrais-tu refuser mon apophtegme d'amour ?

Ils enlevèrent plus ou moins habilement leurs chaussures tout en s'embrassant, puis il se faufilèrent sous les draps.

-Il va falloir cesser de m'élever au rang de déesse... mais regardes-ton coeur... pourquoi bat-il si fort ? Demanda t'elle en le sentant battre aussi fort qu'une batterie sous sa main.
-je...
-stress ? Amour ? Écoutes le mien alors, le mien aussi bat aussi fort, dit elle en faisant passer sa main sous son chemisier. Alors ? Le sens-tu ? Mon coeur aussi se consume autant que le tien... laisses-moi te bénir de ma présence...

Scarlet version II...

Oh ces rêves enchantés au clair de lune, des vêtements qui partent en voyage si lentement... deux corps qui se fondent l'un dans l'autre à travers tendresse, affection, caresses, dévotion... l'amour est si simple à accomplir, tendre sa main est si aisé... encore faudrait-il la prendre... une valse au clair de lune, sous une pluie de passion, écoutes la mélodie de la pluie et tu entendras les louanges d'amour des cieux... milles baisers de toutes parts sur ces deux corps... des marques d'amour dans le cou... des mains dans les cheveux de chacun et de chacune... bénissez ceux que vous aimez et priez, suppliez même, juste pour une pluie d'amour et des violonistes qui puissent jouer de toute leur passion... passion, passum, ce que vous voulez, les mots veulent dire ce qu'ils veulent dire, ne leur donnez pas de sens inappropriés... loving is loving, nothing more...

-Nathalie...

Une larme avait coulé... mais quand ?

-Hendy, tu as encore pleuré ?
-de joie ou d'émotion ? Je ne sais...

Il la garda près de lui, sa main gauche ne cessait de caresser le visage de sa chère et tendre tandis que l'autre la gardait contre son coeur...

-tu as toujours gardé ma main contre ton coeur... mais laisses mon âme en faire autant...

Ainsi fait, il s'endormit la main sur les cheveux de la tulipe pendant que celle-ci le berçait comme une déesse se le devait... les coeurs étaient maintenant apaisés... il n'y avait eu aucun acte de vice, mais juste de l'amour... les mots ont laissé place aux actes... les actes ont laissé place aux sentiments... les sentiments ont laissé place au spirituel... le spirituel avait laissé place au divin...

The night is yours, the night is mine
I beg you maiden, take my heart
It's like paradise, see your magic eyes
Oh please dance with me...
The sky is yours, the night is mine
I beg your Lady, grab my soul
Heaven in your eyes, send me paradise
I wanna live with you
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