Où le vent souffle, mon corps suit
et les grands desseins deviennent poussières
pour se heurter à la vérité de la vie
mon corps debout est devenue plusieurs petites matières
Ma douce, chaque instant tu es présente dans mes pensées
pour savoir comment ce jour tes bras m'embrasseront.
Ce chemin qui me mène vers toi m’effraie
car à tout moment je peux me perdre et perdre raison.
Ma douce, chaque homme dans ce monde te voit
comme un fléau tombé du ciel, pourtant
dans ces glorieux moments tu les envoie
vers là où ils pensent que tu proviens en tombant.
Mêler dans ta froideur, je m'endors pour l'éternité
et ainsi vivre le rêve de l’âme qui s'envole
où ces moments, tous les hommes deviennent éveillés
par ce chant bercé de ta voix sans parole.
Où le vent souffle, mon corps suit
et toi dans la lumière de mes yeux fermés
je deviens un martyr laissant ma vie
et tu me prends en laissant mon corps abandonné.
Mais hélas, tout ceci ne sera que demain
aujourd'hui je ne suis qu'un vagabond
qui marche dans ce chemin qui se nomme "la vie",
et ce chemin me fait peur, bien plus que ma tombe.
Car demain mon corps se mêlera à l'herbe
Ma mort fera naitre de la vie
Et sans effort je deviendrais l'être
d'un paysage oublié de souvenirs fleuris.
mon corps, par la mort, sera embrassé
et ma vie évaporée par ses secondes libertines
des vers me mangeront de baisers
et ainsi mon histoire se termine.