Ma mort,
Tuez-moi !, je vous en supplie, par pitié !
Tuez le monstre que je suis, un suppôt de l'enfer
J'ai le mal dans l'âme et dans le corps, condamné
Pour avoir damné, cet univers si pervers.
Mille feux, mille douleurs détruisent les fondements
De ma raison. Je perds, chaque jour, cette envie
De lutter, de combattre, contre ce dément
Qui prit de folie, déclare la guerre à la vie.
La mort rôde, je sens son haleine putride
Envahir, mon esprit, elle a le goût, l'odeur
De mes cauchemars. Je la regarde, sur ses rides
Je vois l'effroi, j'ai la nausée, elle me fait peur !