Mon triste ami le poète

Poème

Je suis tombé comme un enfant apprenant à courir
Par mes premiers pas et par mes premiers élans,
Dans le monde de l'écriture, quand j'ai eu à ouvrir
Le recueil du poète déchu ou de celui qui écrivait tristement.

Dans les premières phrases mes yeux caressaient la beauté
Pour se perdre dans les vagues des fleurs du mal.
Je reconnus ma place une fois l'enfer présenté,
Et ma place était devant ce corpus infernal.

L'auteur était lugubrement chargé de solitude,
De misère, de culpabilité, de larmes et de drame ;
Pourtant il tint la poésie par sa plénitude
Je le ressentis tout au fond de mon âme.

Son idéal reflétait le miroir des passions
Et il trouva que le spleen comme maître de sa plume.
Cependant même moitié mort et ayant, a la vie, une aversion ;
Il sut écrire de la manière la plus sublime tout en étant grume.

Ô malheureux fou, incompris tu étais, hélas, vu.
Le pain ta nourrit pour que le vin te nourrisse de dégoût.
Cela me semble pourtant si logique quand je regarde se monde perdu,
Car même dans la misère on arrive à écrire "le doux".

Tu l'avais compris, mon vieil ami, mon vieux frère,
Que ce n'est pas par la nature que l'homme s’habille.
Il a besoin de sa main pour se sentir humainement fière,
Même si leurs raisons se mêlent légèrement à la folie.

Nous marchons, toi et moi, comme des enfants sans parents
Sauf que nous ne demandons pas où se trouve notre foyer,
Car nous savons qu'au fond de notre cœur brûlant,
La mort est la seule fin et la seule vérité.




analyse du poème

Je suis tombé comme un enfant apprenant à courir
Par mes premiers pas et par mes premiers élans,
Dans le monde de l'écriture, quand j'ai eu à ouvrir
Le recueil du poète déchu ou de celui qui écrivait tristement.

[Dans ce quatrain j'utilise une périphrase "poète déchu ou de celui qui écrivait tristement" qui fait référence à Charles Baudelaire. ]

Dans les premières phrases mes yeux caressaient la beauté
Pour se perdre dans les vagues des fleurs du mal.
Je reconnus ma place une fois l'enfer présenté,
Et ma place était devant ce corpus infernal.

[Je fait référence à son fameux recueil "Les fleurs du mal".]
[Dans son recueil, il y a une certaine structure bien définie par l'auteur, qui se construit crecendo. On sombre lentement vers l'enfer. ]

L'auteur était lugubrement chargé de solitude,
De misère, de culpabilité, de larmes et de drame ;
Pourtant il tint la poésie par sa plénitude
Je le ressentis tout au fond de mon âme.

[Charles Baudelaire à eu une vie très misérable, incompris par ses contemporain. Il était amoureux mais seul. Il s'est même tourner vers le vin et la drogue.]

Son idéal reflétait le miroir des passions
Et il trouva que le spleen comme maître de sa plume.
Cependant même moitié mort et ayant, a la vie, une aversion ;
Il sut écrire de la manière la plus sublime tout en étant grume.

[La première partie de son recueil est "Spleen et Idéal": l'idéal pour Baudelaire vient du courant idéaliste antique. Mais il incarne non seulement l'art, mais aussi l'amour. Dans mon poème, je le laisse songer en expliquant qu'il reflété le miroir des passions; l'art et l'amour étant deux grandes passions humaines.]
[Le "Spleen" pour Baudelaire désigne la souffrance, l’angoisse, les désillusions. C'est ce spleen qui à crée le poète. ]
[grume: Tronc de l'arbre abattu, écimé, débarrassé des branches. Baudelaire est un peut comme une grume pendant qu'il écrit "Les fleurs du mal". ]

Ô malheureux fou, incompris tu étais, hélas, vu.
Le pain ta nourrit pour que le vin te nourrisse de dégoût.
Cela me semble pourtant si logique quand je regarde se monde perdu,
Car même dans la misère on arrive à écrire "le doux".

[Même dans la misère, Baudelaire arrivais encore à écrire la vie de manière sublime. il arrivait à trouver la douceur dans l'amer.]

Tu l'avais compris, mon vieil ami, mon vieux frère,
Que ce n'est pas par la nature que l'homme s’habille.
Il a besoin de sa main pour se sentir humainement fière,
Même si leurs raisons se mêlent légèrement à la folie.

[Pour Baudelaire, l'artificielle avait surpassé la nature. "L'homme s'habille" veut explicitement dire: l'homme ne représente plus la nature.]
["Il a besoin de sa main" car l'artificielle est ce que l'homme crée. La main représente son travaille sur l'objet. c'est plutôt compris comme une forme de matérialisme.]
[Vue que l'homme ne représente plus la nature et se tourne vers l'artificielle, ils fondent leurs logique et leurs raisons par des principe aussi inventé, qui vont parfois contre la nature elle-même. Ce qui est pure folie.]

Nous marchons, toi et moi, comme des enfants sans parents
Sauf que nous ne demandons pas où se trouve notre foyer,
Car nous savons qu'au fond de notre cœur brûlant,
La mort est la seule fin et la seule vérité.

[Aucun commentaire pour ce dernier strophe.]

Bon, je veux bien commenter, mais ça ne va pas être sympa !
1)c'est bourré de fautes d'orthographe et de français

Citation :

Je suis tombé comme un enfant apprenant à courir
Par mes premiers pas et par mes premiers élans,
ça ne veut rien dire, même en poésie
par mes premiers élans Dans le monde de l'écriture,
quand j'ai eu à ouvrir
Le recueil du poète déchu ou de celui qui écrivait tristement. ???

Dans les premières phrases mes yeux caressaient la beauté
Pour se perdre dans les vagues des fleurs du mal.
Je reconnus ma place une fois l'enfer présenté,
Et ma place était devant ce corpus infernal. ça, c'est plutôt bien, même si ce n'est pas en alexandrins

L'auteur était lugubrement chargé de solitude,
De misère, de culpabilité, de larmes et de drame ;ça c'est super
Pourtant il tint la poésie par sa plénitude
Je le ressentis tout au fond de mon âme.

Son idéal reflétait le miroir des passions
Et il ne trouva que le spleen comme maître de sa plume. ouais, bof, c'est vraiment réducteur !
Cependant même moitié mort et ayant, a à de la vie, une aversion ;
Il sut écrire de la manière la plus sublime tout en étant grume. Ouais, ça fait un peu "j'ai envie de placer ce mot dans mon poème" et entre parenthèses, tout le monde sait ce qu'est un grume !

Ô malheureux fou, incompris tu étais, hélas, vu. là, il y a quelque chose qui cloche soit dans la ponctuation, soit dans la construction
Le pain ta nourrit t'a nourri pour ( le rapport ?) que le vin te nourrisse de dégoût.
Cela me semble pourtant si logique quand je regarde se ce monde perdu,
Car même dans la misère on arrive à écrire "le le "doux".

Tu l'avais compris, mon vieil ami, mon vieux frère,Tu parles de Baudelaire , là, ? le pauvre doit se retourner dans sa tombe !
Que ce n'est pas par la nature (incorrect ) que l'homme s’habille.
Il a besoin de sa main pour se sentir humainement fière, fier ( même la licence poétique ne permet pas cela!)
Même si leurs raisons  ( celles de qui ?) se mêlent légèrement à la folie.

Nous marchons, toi et moi, comme des enfants sans parents
Whaou! tu te compares au poète ! quelle modestie !
Sauf que nous ne demandons pas où se trouve notre foyer, pourquoi ? d'habitude les enfants sans parents se demandent où se trouve leur foyer ?
Car nous savons qu'au fond de notre cœur brûlant,
La mort est la seule fin et la seule vérité.

2) Ton "analyse" est extrêmement prétentieuse: tes références à Baudelaire  sont évidentes!  Cela ne justifie pas une reprise pour expliquer chaque mot emprunté au poète.
3)  je n'ai rien contre les vers libres, mais il me semble qu'un hommage à Baudelaire mérite mieux                                                                                      
Cela dit, je pense que tu as un potentiel. Il faut "vingt fois sur le métier remettre [ton] ouvrage" Et ne pas te décourager.

Myrrha- El

ps. Maintenant si tu me trouves trop dure avec toi, pas de souci, j'effacerai mon message.

Je suis d'accord avec Myrrha-El, beaucoup de fautes et de lourdeurs, vos liens vers Baudelaire, tels des hommages, me crispent quelque peu. J'ai envie de lire une poésie, et non un essai pour un cours sur un célèbre poète.

C'est dommage que vous décortiquiez tout ça.

Laissez-vous aller, sans revenir sans cesse sur des explications. La poésie, c'est la liberté, et cherchez à alléger vos textes.

Bonne continuation

Linda

Je vous remercie pour votre critique. Non n'effacez rien!

Je vous trouve vraiment sévères ^^'

Personnellement j'ai beaucoup aimé ton poème, je le trouve très bien écrit (même si, bon, d'accord, il y a quelques fautes).
Et l'analyse ne me choque pas plus que ça, c'était intéressant à lire !

c'était mon 1er poème. Grace à leurs critiques bien construite, j'arrive à écrire d'autres plus belles. Ils ont été bien claire et je leurs remercies.