Disparition

Je le crains, loin de toi, mon cœur va s'envoler
J'observe, yeux mi-clos, le Vésuve qui fume
Au loin. Quelques oiseaux inquiets lissent leurs plumes
Je crois bien qu'ils voudraient pouvoir me consoler

Impossible de voir le cratère trembler
Déjà mon corps s'effondre et à travers la brume
J'aperçois des débris d'idées qui se consument
Ou est-ce le volcan qui vient m'ensorceler?

Ce soir j'ai perdu ma substantifique moelle
Puisque tu es parti rejoindre les étoiles
Me laissant seule ici pleurer sans un sanglot.

Il ne reste de moi que l'ombre de mon ombre
Et puis le souvenir de plus en plus palot
De celui que j'aimais, gisant dans les décombres.

Myrrha-El 30/05/2013

j ' aime tes poème il sont si beau

C'est très gentil, jean-Charles, je suis touchée.

Oh (gros mot)... C'est trop poignant, Myrrha... Si je venais de vivre la mort d'un proche récemment je serais sans nulle doute en train de pleurer. Mais alors la mort de notre moitié... comment surmonter ça ?

C'est vraiment émouvant, Myrrha. Disparition 74242

Rassure-toi, ce n'est pas autobiographique. Et peut-être ne faut-il pas le prendre au premier degré. Il y a des disparitions symboliques... scratch

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