L’or de tes yeux
Tantôt brûlant du feu du soleil qui se couche
Et tantôt calme et doux comme un matin d’automne,
Ton regard orgueilleux, méprisant et farouche
Hypnotise le mien, et mon cœur je te donne.
Attentif et concentré, regard affûté,
J’aime à te regarder dans tes actions de chasse.
Et le soir venu, tous deux devant la télé,
Je te caresse, tu ronronnes et le temps passe.
Je n’aimais pas les roux, une idée préconçue.
Mais tu es orangé, doré, fauve et cuivré.
Aussi je m’émerveille et ne suis pas déçue,
Des plus belles nuances d’or, tu es paré.
Mais ta flamboyance n’est pas ton seul atout.
Tes expressions altières et condescendantes,
Ton air assuré et superbe de matou
Me poussent au respect, à la ferveur ardente.
Voilà cette Ôde à toi, mon beau chat de gouttière.
Tu ne la liras pas, mais tu sauras, j’espère
Lire en mon cœur, l’émoi que tu sais susciter.
O’Malley, mon vieux chat, je bois à ta santé !