Hallali…
D’un point de l’horizon dans le soir qui s’installe
Je la vois arriver dans son carrosse d’or
Le char est amené par deux belles cavales
L’essieu crie et inflige la peine aux ressorts.
Elle porte manteau noir et chasuble de bure
Sa faux est affutée et son tranchant qui brille
Crie je viens te cueillir car ton âme est impure
La lame au couchant de mille feux scintille.
Elle est là près de moi je me mets à genoux
Elle revêt le masque pâle et mortifère
Le couperet descend la mort dans son courroux
Abrège ainsi ma vie ..un être meurt sur terre….