Éphémère
Sur tes joues des larmes
Larmes coulant dans ta fuite
Fuite du vent qui s’est tu
Tu pleures d’avoir trop ris
Ris encore de cette peur
Peur d’être un jour seule
Seule pourtant, tu es belle
Belle magicienne du temps
Temps qui à présent s’étire
S’étire aussi long que l’infini
L’infini est tellement loin
Loin de tes tendres pensées
Pensées qui passent vagabondes
Vagabondes comme des nomades
Nomades des grands déserts
Déserts qui sont si brûlants
Brûlants des rayons du soleil
Soleil qui s’incline au couchant
Couchant sa couleur sur les dunes
Dunes qui sont devenues si hautes
Hautes comme des montagnes
Montagnes aux champs de neige
Neige des éternels sommets
Sommets pour nous enivrants
Enivrants comme l’est ton corps
Corps qui va bientôt s’émouvoir
S’émouvoir en se liant ensemble
Ensemble maintenant chanter
Chanter tout ce temps passé
Passé dans ces chemins perdus
Perdus dans cette longue vie
Vie pour la vivre avec envie
Envie de crier très fort
Forts sont tes grands espoirs
Espoirs pour à nouveau rêver
Rêver pour celui que tu veux aimer
Aimer de ton immense folie
Folie de tes belles pensées
Pensées que tu voudrais rassasiées
Rassasiée un jour le seras-tu
Tu aimes ceux qui t’entourent
T’entourent de leur tendresse
Tendresse qui vient de ton cœur
Cœur de ses doux battements
Battements tout en douceurs
Douceurs qui dure des heures
Heures que tu veux goûter
Goûter à vraiment t’en saouler
Saouler de tes insatiables désirs
Désirs d’enfin de les subir
Subir ces merveilleux moments
Moments de vibrations des sens
Sens qui maintenant s’éveillent
S’éveillent bien trop vite et filent
Filent comme des nuages au vent
Vent qui souffle n’importe où
Où vas-tu cacher tes pleurs
Pleurs de joies dans tes soupirs
Soupirs d’amours éphémères
Éphémère, tu le sais tu n’es pas
Pas à l’instant présent
Présent du temps qui passe
Passe ainsi les jours, les ans
Qui te rendrons immortelle.
Aquilae