Assis au fond du couloir
je ressassais mes idées noires,
le pourquoi ,le comment de la vie,
Ce genre de conneries,
En attendant des nouvelles
du vieux paternel;
Les infirmières allaient et venaient,
Le train-train de l'hospitalier,
des chariots chargés de pharmacie
Devant ces chambres où on gémit,
et devant cette porte là....
ce n'est plus la peine..tout çà...
Je me lève...un dernier regard..
Sur ce lit,sur l'heure du départ,
Le paternel..et toute cette tuyauterie,
Souffle rauque,bientôt fini...
Et je pars sans attendre,
pas d'au-revoir, de mots tendres..
Il ne m'a pas vu,ne me verra plus,
Et cette image d'une force révolue
S'en est allée...dans la solitude
d'une vie bien trop rude..
Et là...dans ce petit cimetière...
comme sépulture...un tas de terre....