Je suis en train de réécrire un autre texte, qui a été posté, je posterai sa V3.2.
Voici une autre histoire pour vous. (mais je ne vais pas en continuer d'autres, seulement celle-ci.
Bonne lecture.^^
LOVE IN SCHOOL.
Trinity.
Yva était une démone d'un mètre quatre-vingt trois pour soixante huit kilos. Mère d'une petite fille métis de deux ans dont elle était très proche, elle n'avait plus aucun contact avec le père depuis un an et-demi. Son coeur brisé cherchait désespérément un homme digne de ce nom pour la réconforter, pour s'occuper de son bébé tant aimé, tant désiré. Il s'agissait d'une mère très responsable et affectueuse qui aimait énormément son enfant. Peu lui importait les origines de sa fille, qu'elle soit mi-humaine mi-démone, elle s'en fichait totalement. C'était son bébé, sa chaire, son sang, sa vie, l'être qui fut désiré et aimé.
Elle enseignait la langue française, employée partout sur l'île car très riche et idéale pour exprimer des idées, des sentiments et dans le domaine littéraire. Les parents s'occupaient de sa fille lorsqu'elle travaillait et se séparer de son enfant restait toujours une épreuve difficile à supporter. Par moments quelques larmes perlaient sur ses joues. Ses proches acceptaient assez bien les humains et ne s'aviseraient jamais d'insulter sa fille ne serait-ce qu'une seule fois même dans son dos. Ils la prenaient comme elle était, avec ses différences et ses ressemblances.
Les parents de la jeune femme de vingt-six ans aimaient même beaucoup leur chère petite fille chérie, leur petit bout toute innocente. Quitter son bébé lui faisait toujours mal au cœur mais il fallait bien travailler pour vivre. La démone appréciait beaucoup son poste d'enseignante dans son lycée où elle cumulait trois années consécutives d'expérience. Son corps fin avec ses jolies formes peu prononcées et élégantes, son doux visage angélique, son nez de félin fin avec ses yeux de fauve violets et ses oreilles pointues dépassant de ses cheveux blonds un peu foncés ardents et semi ondulés, elle dégageait un grand charme et une grâce presque surnaturelle.
Sa peau mate un peu claire, ses longues jambes et ses belles hanches complétaient la femme sulfureuse, du moins, d'apparence sulfureuse. Ses avants bras tout comme ses mains et le bas de ses jambes étaient recouverts de fine fourrure soyeuse et bien lisse. Elle portait comme vêtement une robe noire style gothique lui arrivant en dessous des genoux et ne couvrant ni son cou ni ses bras, dépourvue de décolleté. Elle chaussait des talons plats, courts et assez larges du fait qu'elle détestait les talons aiguilles longs, fins, douloureux et plus contraignant à son goût.
Avant d'entrer en cours Yva vérifia que ses affaires se trouvaient bien au complet dans son sac. Premier jour de la rentrée, classe de BAC, une très bonne classe. Sa vérification terminée elle entra dans la salle de cours, silencieuse, attendant que les élèves se calment un peu, gentiment, en s'asseyant à son bureau et en sortant calmement ses affaires tandis que tous la regardaient et se taisaient. C'était un lycée d'enseignement informatique de haut niveau et tous ici démontraient de bonnes aptitudes dans ce domaine, passionnés par les programmes et les ordinateurs.
Elle parcoura les dix-sept élève du regard, un sourire ravis à ses fines lèvres alléchantes. Ses cils noirs et ses sourcilles élégants captivaient l'attention avec son air serein mais présent. Elle les connaissait tous, sauf trois, une nouvelle et deux nouveaux. La nouvelle s’appelait Mira, les nouveaux se nommaient Jérone, au premier rang, et Vincent, un ténébreux au fond de la classe, silencieux, pensif, concentré et attentif. Elle révisa leurs noms et visages sur le cahier d’élèves pour bien les retenir.
Le ténébreux avait les cheveux noirs mi-longs bien lisses, des yeux très sombres, presque noirs, un teint halé, une chemise et un jean gothique noirs idem pour ses grosses baskets. Son visage fin aux angles ronds lui parut assez charmant pour un jeune de son âge, ce qui devait plaire aussi à certaines filles. Il devait sans doute avoir la cote se dit-elle vivement. Il la fixait, sans jamais la quitter des yeux, sauf pour cligner ou quand il jetait un vif coup d’œil ici et là. Cela pouvait être un peu déstabilisent et incompréhensible que quelqu’un nous dévisage ainsi mais la jeune femme s’en fichait, elle faisait abstraction. Sa voix très douce et agréable les berça.
_Vous avez passés de bonnes vacances ? Jory, toujours pas de petite amie ? Un charmant garçon comme toi ?
_Eeeeuuuu si, maaaiiiiisss… enfin bon, trois cent kilos en six fois madame ! Je les ai pesé, j’ai arrondis !
_Ttsssss crétin va ! J’aimerais bien qu’une fille vienne aussi peser le poids de ta bêtise mon cher !
Toute la classe éclata de rire, le ténébreux eut un léger sourire et s’exprima sans méchanceté, sortant de sa torpeur. Il n’avait rien dit à personne depuis le début de la journée. Il semblait assez spécial également, dans sa façon d’être, son comportement dans certains cas ou ses paroles.
_Ne t’inquiètes pas va, ça doit pas peser plus lourd que ces filles l’ami !
Nouvel éclat de rire dans la salle, Yva eut un sourire agréable, contente de la bonne ambiance de cette classe qu’elle connaissait si bien et appréciait tant. Elle décida de se présenter aux nouveaux. Visiblement la nouvelle était une métis mi-humains mi-démone relativement charmante. Ici, du moins dans cette classe assez mixte, ils ne connaissaient pas le moindre problème de racisme. De ce fait les nouveaux s’intègreraient relativement bien dans ce bon groupe de classe. Elle leur faisait cours quatre heures dans la semaine, exceptionnellement.
_J’aimerais savoir, quand fêtez-vous anniversaires les nouveaux ? Tu ne veux pas venir devant Vincent ?
_Non madame, je suis mieux ici, en compagnie des ténèbres qui rêvent de lumière chaleureuse. J’ai fêté mes dix-sept ans il y a de cela trois mois environ.
_Bien, et toi Mira ?
_Moi ? J’ai quinze ans, je suis la benjamine de la classe et j’aurai seize ans l’an prochain !
_Tu as l’air très joyeuse c’est une bonne chose.
_Je vie bien ma vie ce doit être pour ça !
_J’espère que ça durera, tu as de la chance. Bien, et Jérone alors ?
_Moi ? Je suis le « papa » de la classe, j’ai vingt-et-un ans, pas de petite amie, jamais eu en fait et eeeuuu, non sérieux ça sert à quoi ? Je suis bien mieux seul avec mes images hardcore et ma main droite !
Elle eut une drôle d’expression avec les sourcils tandis que les autres éclatèrent de rire. Les enseignants avaient bien avertis que cet élève, loin d’être méchant, était complètement allumé. Elle laissa passer, se remémorant ce que ses collègues avaient dit à son sujet et comprenant très bien qu’il devait être autant sérieux que décontracté et qu’il devait lui manquer quelques notions.
_Bien… eeeeett… mis à part te servir de ta main droite pour faire des cochonneries tu fais quoi de beau ? Pourquoi es-tu ici ?
_Ah, je ne suis pas très manuel, par contre j’adore écrire des trucs de malade… et je suis là parce que les études en lettre ça m’a gavé je voulais voir autre chose.
Vincent ironisa gentiment, sans méchanceté, juste pour plaisanter, ce qui fut comprit et pris ainsi.
_Je suppose que tes textes sont très portés sur l’érotisme mon cher ?
_Ben ouais normal quoi faut bien fantasmer un peu non ? Tu devrais t’y mettre Vincent, ce serait extra !
_Eeeuuu, non, sans façon, je tiens un minimum à ma réputation.
_Ah je comprends, si tu veux je t’en passerai !
_Non merci, je préfère les trucs plus… soft.
_Et vous madame ?! Vous pourriez me les corriger ?!
_Et bien, je suis ta prof de français tu sais, mais de là à lire tes délires non merci, tu peux toujours les poster sur le réseau si tu veux…
_Ouais mais… je l’ai fais déjà et… ben… ça leur a fait bizarre !
Plutôt que de continuer la conversation elle commença un cours, puis donna en devoir une rédaction en imposant comme consigne absolue d’éviter l’érotisme, ce qui ne plut pas spécialement à cet élève complètement allumé. Il fallait le recadrer un peu. Vincent se montrait fort sympathique comme élève et assidue. D’après les informations qu’elle put recueillir à son sujet c’était un élève très doué, talentueux et promis à un très bon avenir de programmeur de haut niveau.
Yva décida d’aller prendre une boisson dans un simple bar à côté du lycée, histoire de se détendre un peu, d’oublier ses devoirs de mère l’espace d’un instant et son travail au lycée. Mais elle serait, comme toujours, très contente de revoir son bébé après cette journée de cours avec les quatre cents élèves du lycée. Le bar n’était pas bien grand, ils ne servaient que des boissons sans alcool, chose qui lui allait fort bien. La démone commanda du jus de fraise, vu qu’il y en avait en cette saison elle en profitait. Quelqu’un vint à côté de la jeune femme sans aucune gêne.
Il parla de sa voix simple, directe et légèrement grave. Elle le reconnut tout de suite et le fixa étrangement, sans comprendre ce qu’il faisait ici et pourquoi il se mettait à côté d’elle. Mais toutes les autres places au comptoir semblaient occupées, donc la jeune femme ne dit rien.
_La même chose s’il vous plaît, ça tombe bien, j’aime beaucoup le jus de fraise.
_Tu fais un plan de drague bidon ou quoi ?
_Non, je m’apprête à bosser mes leçons de programmations et à étudier du code source. Excusez moi d’être si… proche de vous, ce n’est pas volontaire. Je ne suis pas très fort en français, toutefois, j’aime bien écrire parfois, de temps en temps, ça change de la programmation.
_Et dois-je prendre le fait que tu n’es pas fort en français comme une tentative quelconque d’approche ? Bien sûr tu va nier les faits, alors sur quelles bases peut-on se fréquenter dans ce cas si c’est ton intention ?
_Disons que, je dis vrai, vous constaterez que je ne suis pas très fort, votre aide me serait très utile si vous n’y voyez pas d’inconvénient bien entendu.
_Demandé si gentiment et si poliment, cher Vincent.
Elle prit le grand verre de jus de fraise et commença à le boire, regardant ailleurs, pensive. Elle devait se faire des idées, il ne pouvait pas être là sur un coup de foudre, ce n’était que le premier jour de la rentrée, ça ne tenait pas la route.
_Excuse-moi, je suis un peu tendue ces derniers temps, j’ai une fille de deux ans que j’aime beaucoup, difficile de m’en séparer et des fois je suis énervée…
_Surtout impatiente de la retrouver, je comprends, je ne vous en veux pas.
Il saisit le verre qu’on lui tendit, sans se préoccuper du reste, et commença à boire. Il aimait beaucoup le rouge dans les aliments, dans les lentilles, dans les pâtes, dans la viande en guise de sauce… partout. Cette femme avait une voie très agréable à entendre certes mais ce n’était pas vraiment son genre. Il préférait un peu plus de poitrine, un peu plus petit que lui car elle devait faire plus d’un mètre quatre-vingt et il ne mesurait qu’un mètre soixante-dix. Il préférait les rousses, elle était blonde, il aimait les caractères doux, elle semblait être un peu plus dur.
Bien sûr il ne la connaissait pas, il le savait très bien, et Vincent ne se basait jamais sur ses premières impressions avec les autres. Il préféra ne pas trop la regarder, ne voulant pas qu’elle le soupçonne de nouveau d’avoir des sentiments alors que ce n’était pas le cas. Quand à la jeune femme elle cherchait surtout un homme à la trentaine, aussi grand qu’elle ou un peu plus, cheveux châtains ou comme les siens car le noir ne lui allait pas du tout, même si elle s’habillait avec cette couleur de par ses goûts vestimentaires.
Niveau musculature elle s’en fichait un peu et un visage plus masculin, plus « viril » était d’avantage dans ses cordes, dans ce qui l’attirait. Bien entendu ça n’étaient que des critères physique, rien de plus, ils n’importaient pas énormément en ce qui concernait le fait de trouver un père pour sa fille chérie. Pour le caractère elle voulait quelqu’un de directe, de franc, quelqu’un d’un peu ferme et de juste, quelque chose qui soit ni trop dur ni trop tendre avec une dose de douceur. Elle ne connaissait pas son élève et ne savait donc pas vraiment quel était son caractère.
Quand bien même il ne lui viendrait jamais l’idée saugrenue d’aller avec lui même pour prendre du bon temps. La jeune femme ferma les yeux, buvant de grandes gorgées de son jus de fraise bien frais. Visiblement, il lui fallait un homme, ses hormones travaillaient beaucoup trop ! Il s’adressa à elle comme si de rien n’était, comme à n’importe qui.
_Je ne sais pas pour vous, personnellement je risque de venir souvent ici, j’aime bien parfois prendre un peu de temps avant de rentrer chez moi et de travailler dur.
_Je comprends, c’est un lieu que je fréquente pas mal en ce qui me concerne.
Le barman leur parla gentiment, c’était un homme d’âge mûr et métis au vu de ses yeux de démons, de ses cheveux noirs, de ses oreilles pointues et de son teint clair. Il était ni charmant ni laid, juste quelconque, avec une barbiche blanche au menton.
_Oh, cette pauvre amie a un cœur en or mais il est brisé.
_Je ne veux pas qu’un élève le sache, ça relève de ma vie privée, ça n’a pas à se savoir…
_Et bien, vous savez, là où on est en dehors du lycée et techniquement je ne suis plus vraiment votre élève, même si c’est le cas d’un autre côté. Sachez que je me fiche de votre vie privée, sans vouloir vous offenser. Donc si vous voulez parler de quelque chose allez-y, toutefois, je ne vais pas m’amuser à le répéter aux autres. Je déteste les commérages et ce genre de mentalité, ça ne sert strictement à rien, ça peut faire mal pour rien, bref, c’est pas mon truc.
Elle acquiesça, compréhensive, mais hors de question de trop donner de détails sur elle ou sur sa vie privée. Même en dehors des cours et du lycée elle restait son professeur et lui son élève bien que la démone comprenait très bien son point de vu qui n’était pas si bête ou inexact que ça.
_Tu as sans doute une idée bien précise de ce que tu veux faire plus tard… je suis curieuse de la savoir, en dehors des cours et du lycée bien entendu. Mais c’est simplement par pure curiosité, rien derrière tout ceci.
_Ce n’est pas un soucis, je comprends parfaitement les choses ne vous en faites pas. Disons que, j’aimerais concevoir un ordinateur de A à Z… tout… avec un genre assez nouveau de carte mère accueillant des composants bien spécifiques. Mais aussi la partie logiciels derrière… et pourquoi pas remplacer une carte mère ? Ou concevoir quelque chose qui la réduise à sa plus simple expression car de nos jours, les choses ont bien évoluées depuis les débuts de l’informatique… un pas monstrueux !
_Mon pauvre tu n’es pas sorti de l’auberge ! Dans les années deux mille tu pouvais encore peut-être faire quelques chose, quoique, c’était les prémices de ce qu’on connaît aujourd’hui, mais de no s jours ça va être difficile ! Je ne peux que tu souhaiter bonne chance et si tu y arrive, de réussir !
_Mmmm, je bosse sur un truc qui doit remplacer processeur, stockage et mémoire véloce… un vrai casse têtes ! Puis je dois concevoir tout le reste aussi, la carte mère ou du moins le support du composant, puis aussi une carte mère qui puisse le soutenir etcétéra… puis le système d’exploitation qui va avec !
_Aujourd’hui le principal gros poisson niveau systèmes c’est Weynrow, qui domine quatre-vingt quatorze pour cent du marché puis un logiciel non libre mais ouvert sur son code qui prend cinq pour cent et enfin les dernier pour cent est partagé par les autres.
Il continua de siroter tranquillement son jus de fraise, tout à coup intéressé par une personne qui malgré sa spécialisation essayait d’aller dans d’autres directions. Elle ne se contentait pas d’être prof de français, elle semblait curieuse de ses élèves et de leur filière d’étude, du moins c’est ce qu’il en pensait et il attendait confirmation. Certains démons présentaient des yeux violets, pas plus de vingt pour cents, et il trouva ceux de la jeune femme assez charmants, gracieux, élégants. Il répondit à la démone comme il répondrait à n’importe qui.
_Certes, et le système Lérah a un code source ouvert, je peux donc m’en servir pour développer le miens. C’est assez intéressant que vous vous intéressez ainsi à vos élèves, à ce qu’ils font, à leur filière.
_Disons que, je ne suis pas spécialement curieuse, mais j’aime bien découvrir des domaines qui parfois ne sont pas forcément ce qui me plaît mais qui peuvent éventuellement m’aider et me servir d’une manière ou d’une autre. Tu as quel niveau de programmation ?
_Pas assez pour concevoir un système qui s’adapte à un matériel que je concevrai moi-même, donc pas assez pour un système tout court, mais je peux coder un jeu vidéo, j’en n’ai mis un en cours il est en alpha. Je bosse avec deux potes sur le réseau pour le concevoir, un en graphique, bien que j’aide avec des dessins basiques, l’autre au son, puis on se partage le reste des tâches. Je suis un joueur, j’aime ça, donc je fais ce qui pourrait me plaire et ce qui pourrait aller à d’autres mais sans être prétentieux.
_Je comprend, c’est un énorme travail…
Elle continua de boire son jus de fruit, tandis que certains la convoitaient du regard, se disant qu’ils aimeraient bien passer une nuit avec elle mais sachant que leurs chances seraient infimes voir nulles. Il y avait toujours ce genre d’individus mais heureusement les agressions se faisaient rares et étaient durement réprimandées. Il s’agissait de restes hérités du passé, d’un passé où une société patriarcale dominait tout sans partage, sans loi ni justice si ce ne fut celle des hommes sur les femmes ! Et à cette époque les combats menés plus tôt pour les libertés des femmes furent vains car les forces de l’ombre finirent par triompher, par tout leur retirer, leur interdire, quelque soient les protestations et manifestations réprimées dans le sang.
Il s’avérait difficile d’effacer ces horreurs, ces choses impures et malsaines même avec un système aussi performant, efficace, juste et « humain. » Pour cette raison on redoublait d’efforts pour arrêter tout ça, définitivement, ou presque, car il pouvait toujours y avoir de nouveaux départ d’incendies à tous moments. Être humain était la priorité absolu du système qui avait une économie semi capitaliste et sociale ce qui lui donnait une dynamique intéressante avec une politique complètement contraire à l’obsolescence programmée. Ils recyclaient et faisaient tout pour que ce soit le plus recyclable possible. Yva se considérait comme une humaine, comme égale aux autres « être humains » sans distinction, démone, hybrides, tous.
Elle se sentait chez elle ici, dans sa patrie, à sa place dans un monde qu’elle ne comprenait pas, sur une planète dominée par les partis sexistes, racistes et religieux. L’adolescent ou jeune homme, difficile de faire la différence car il faisait déjà assez adulte sur sa façon d’être, sur sa tenue et sur son aspect général, semblait pensif. Il buvait son breuvage d’un air étrangement égaré tout à coup.
_Quelque chose en tête ?
_Je vais devoir y aller… l’appel du devoir… bien (finis son verre et paye l’adition en laissant un pourboire) je m’en vais au travail à domicile, pour moi, la journée n’est pas finie, j’espèce que c’est votre cas sinon bonne chance pour vos cours et éventuelles corrections. Bonne soirée à vous.
_Merci, et de même, bonne chance pour tes projets, bonne soirée également.