Il nous reste le rêve d'une mer bleue azur
Où plus aucun oiseau ne serait mazouté
Il nous reste l'espoir de plages enchantées
Où venir pour bronzer et respirer l'air pur!
Il nous reste l'envie que nos progénitures
Connaissent aussi la joie, la douceur, la beauté
D'un coucher de soleil sur la plage en été
(Que personne ne prendrait pour un dépôt d'ordure).
Il reste le désir de ne plus jamais voir
Des milliers de poissons crever la gueule ouverte
Et la haine de ceux qui font fi des alertes
Des hommes et des marins qui pour lors, broient du noir.
Il reste la révolte et aussi le courage
Des cent millions au moins d'amis de l'océan
Qui remontent leurs manches et qui modestement
Effacent les horreurs tout au long du rivage.
Myrrha-El