Je vois le locuteur telle une personne qui se sent appartenir à un autre monde, en proie aux indifférences de celui-ci. D'où la métaphore de l'Amerindien, en lien avec le ciel et la terre et considérant chacun comme un frère à aider, à l'opposé d'un homme moderne et matérialiste, indifférent et destructeur (les ténèbres dans le poème). (C'est certes un cliché, mais on est dans une poésie, pas un livre d'histoire). Ici le personnage de jeancharles pleure devant l'impossibilité de venir en aide à tous seul, et devant "l'injustice". Il implore quelque part le devin à renaître en chacun afin de sauvegarder la vie.
Et il importe sûrement peu de savoir s'il s'agit d'un Sioux Lakota ou d'un autre, c'est juste une image...