Défi pour Mustang (Niarc Niarc)

Défi le retour

Acceptes-tu de relever un défi jeune coincoin ?

Désolée Mustang c'est tout moi ! Je te comprends d'autant plus que j'appréhende le 25 mai

Nous avons tous dans notre vie des jours maudits. Mais à quoi bon se rendre malade pour le passé? Il faut vivre l'instant présent et regarder vers l'avenir plutôt que se morfondre sur les jours noirs.
... D'autant que la division du temps est très superficielle ! (et relative) ... il n'y a qu'à voir comme les journées passent vite lorsqu'on est heureux et comme elle peuvent elles peuvent être longues quand on s'ennuie.

Myrrha

bien sûr que si !
Il suffit de se dire aujourd'hui est un jour nouveau !
Et même les souvenirs de galère s'estompent. Et pour ce qui est des évènements qui paraissent insupportables, il suffit de se dire que si Dieu (si on y croit) ou la Nature, le Destin, nous a envoyé cette épreuve, c'est que nous sommes en mesure de la surmonter.
Je ne dis pas que c'est facile, seulement qu'il faut trouver la Force en nous...
Et je ne parle pas de ce que j'ignore... ma vie n'est pas qu'un chemin de pétales de roses... loin de là !

Myrrha

Désolée, Mustang, mais comme je ne sais pas de quoi tu parles, j'avoue que j'ai pensé que c'est dû à une histoire personnelle.
Parfois, c'est vraiment dur. C'est vrai.
pardon si je t'ai blessé

Myrrha

Y a un an, je n'étais pas encore "née" ici !

Melany a écrit:

on ne peut s'empêcher, on voyant le calendrier, de se dire "Aujourd'hui, ça fait tant d'années...".

L'est mignonne, la pitchounette... En regardant par-dessus votre épaule, vous ne devez pas encore voir bien loin. Moi, par contre....

Chaque âge a ses soucis, cher Gardian, et il sont toujours "très importants"

Myrrha

Pour les soucis, je ne le discute pas. Mais pour les années, je trouve ça amusant.

Je n'ai pas voulu dire qu'il était amusant de compter les jours d'une absence, petite, Dièu garde que je ne veux heurter personne. Ce qui m'amuse -comme toute personne de mon âge souvent- c'est d'entendre une jeunesse comme vous dire "Quand on voit tant d'années..." alors qu'elle en a si peu derrière elle.

"Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie..."
Comme disait Ronsard.

J'ai consulté le sujet, et, Mustang, je te renouvelle mes excuses.
Mais, au fond, crois-tu vraiment que la douleur doive être plus grande à "l'anniversaire" de la mort de ceux qu'on aime?
J'ai perdu mes parents, moi aussi, il n'y a pas si longtemps, et j'ai connu les disputes, pas tant entre frères et sœurs qu'entre "pièces rapportées" (un comble !) et d'autres peines plus importantes que les histoires de gros (ou petits sous). Mais, si je n'oublie pas qu'ils sont partis, mes pensées les rejoignent beaucoup plus le jour de leur anniversaire (ils étaient nés le même jour à quelques années d'intervalle) et le jour de leur fête que nous ne manquions jamais de leur souhaiter.
Et je me dis que ceux qui avaient mille excuses pour ne pas venir voir leurs parents "diminués", ne sauront jamais ce que c'est que d'accompagner un être cher qui ne vous reconnaît même plus.

Et comme je ne suis pas foncièrement méchante, je me dis que, moi,(et pas seulement moi) j'ai eu la force nécessaire, et que tous n'en n'étaient peut-être pas capables ...

Courage, Mustang, la vie est parfois très dure, c'est vrai, Et on perd toujours ses parents trop tôt (même si on est déjà adulte)

Myrrha

Oui, il a dit de bien belles choses, Ronsard. Mais il en a dit d'autres aussi à faire rougir un régiment de légionnaires !!!!

Je vous rejoins, chère Myrrha-El, sur le fait qu'il n'y a pas vraiment de jour pour souffrir de l'absence, ça reste une constante, qui augmente ou s'apaise selon notre propre ressenti du moment.

Et c'est aussi très vrai que c'est une consolation que d'avoir pu accompagner ses parents. On aura toujours le regret de les avoir perdus, mais au moins on n'a pas de remords. Maman est partie en 1997, j'avais 63 ans mais je me suis senti pire qu'un minot. Elle me manque toujours. Et ma femme, qui est bien gentille, me fait souvent les même plats que ma maman, en se servant de ses cahiers de cuisine, ça me fait bien plaisir, mais ça ne me gêne pas d'avouer que parfois, ça me fait aussi monter une petite larme.