C'est ce cri dans la nuit noire,
Le mien face au miroir
Insomnie en rafale
Criblée de balles
Le snc levé, brandi vers lui
Sur son visage, qui sourit
Ce sont des larmes, je crois
La sueur trempe mes draps
Trou obscur du canon pointé
Doigt pret, figé, arreté
A force de ces pourris de combat
J'ai tué, dans les rangs, un homme las
La tristesse est faible face à la rage
L'espoir fait rire le cynisme mirage
Qui prend le dernier souffle...
Rien n'est cauchemar, vraiment
Il en va de ma réalité, mon présent
Sale journée, au jour d'une vie...