Très bien écrit, sur un mode mi-sérieux mi-badin.
Mais au-delà du texte, il faut bien avouer que nous (les hommes) ne reconnaissons pas assez ce que la condition féminine peut imposer de contraintes. Depuis les pères de l'Eglise (Saint Augustin en tête) qui leur déniait d'avoir une âme...On n'a jamais été très tendres avec les dames.
Pour pouvoir accueillir le plus beau des trésors:
L'enfant qui vient au monde, pour qui nous sommes nées.Té, parlons-en ! Notre participation à la chose (si elle est bien réelle, tout de même), d'abord elle est très limitées dans le temps et nous n'en avons que l'avantage
. A la femme ensuite les inconvénients, l'attente pas toujours confortable et enfin un accouchement qui ne se fait pas toujours sans douleur. Ensuite, si on admire la petite merveille, le papa tout neuf se rengorge. Plus tard, à toute action d'éclat de l'héritier(e), Môôôssieur fera fièrement remarquer "C'est MON fils ! (ou MA fille!)" Mais en d'autres circonstances, le discours devient "Regarde ce qu'il a fait, TON gosse!".
Quand après une "carrière" bien remplie, la nature enfin semble vous faire grâce d'une partie de ses contraintes, c'est encore au prix de bouffées de chaleur et autres joyeusetés.
Alors quand une femme dit "Non chéri, pas ce soir...", elle ne devrait même pas avoir à invoquer sainte-Migraine, le malotru qui s'est attiré cette réponse aurait pu éviter de se l'attirer en respectant la légitime fatigue de sa compagne. Mais l'homme est réputé égoïste...
Alors...Pour tout ce que vous continuez à faire pour nous depuis tant et tant d'années, Mesdames...