Une paire d’ailes de papillon
Palpitantes, tombées évanouies
Rosées, enivrantes et parfumées
Se posant sur ta face fleurie
Que tes sourires hésitants
Et dorés viennent frôler
Tes lèvres versifiées
Qu’ avec plaisir je lis,
Sécrétant à la dérobée
Son nectar secret, suintant
Qu’avec délices j’ai tant adoré,
Et en versant à foison sur l’alvéole
De mon coeur bourdonnant
Ces tendres baisers assoupis
Sur tes lèvres somnolentes
Tendues vers les miennes
À ton insu que mes baisers
Battant de l’aile, butinent
Ardemment, à leur guise
Tes lèvres adorables, fascinantes
Voltigeant telles deux pages sacrées
De ta face comme un ange psalmodiant
La préface si secrète et mystérieuse
D’un ancien livre d’amour jauni
Qui me délivre de mes fantômes
Néfastes et obsédants, déjà enfuis
Tes baisers errants, frétillants
Tels les rêves hantant mon esprit,
À fleur de peau de tes lèvres satinées,
Habitués à m’embrasser en douceur
Et susurrer son miel sourd et muet
Ensoleillé, tout en m’embrasant
À l’ombre azurée, infinie et soyeuse
De ton éden éternellement caché dans mon coeur
En l’étendue étincelante de tes yeux ensorcelants