Je brise la porte de l’impossible

Je brise la porte de l’impossible

Je brise la porte de l’impossible
Pour offrir mon sang à l’Algérie,
J’utilise un langage compréhensible
Et je m’incline devant l’esprit

Des Martyrs qui m’avaient libéré
De l’emprise néfaste du colonisateur
En m’aidant à utiliser la plume acérée
Pour neutraliser les manipulateurs

Pervers pour renforcer la cohésion
Nationale par l’amour d’un pays libre
Qui n’accepte pas la soumission,
Un pays où le mois de novembre

Enfante toujours les êtres savants
Qui respectent à la lettre le serment
De fidélité et célèbrent le jour levant
En comprenant que le ciel clément

N’ouvre ses grandes portes que
Par la lutte armée ; Algérie, pays sûr,
Mes sens ne s’éveillent que lorsque
J’entends ton hymne, il me rassure,

Sans me faire oublier les leçons
Du passé, ou me laisser trahir le devoir
De fidélité en mordant à l’hameçon
De la trahison envers l’histoire.

Dad Allaoua