La
maison sur la falaise
Du
sommet de cette grande falaise
Elle
domine de ses hautes tours crénelées
Majestueuse,
contemplant à son aise
Cette
mer qui se fait déchaînée
Droite
et fière la demeure est sans âge
Ayant
parcouru les siècles qui passent
Elle
se rit de ce temps de passage
Fidèle
mais qui l’agace
Attaquée
par la force du vent
Se
moquant de cette pluie froide
Se
jouant de ses humeurs changeantes
Elle
se contente d’être roide
Forte
et robuste face à l’océan
Ignorant ce déluge diluvien
Ses murs
se font résistants
Face
à cet ouragan pharaonien
S’endormant
au rythme de la houle
Bercer
par ce bruit tonitruant
Qui
fait lui l’effet d’être soule
La
laissant toute pantelante
Rongés
par le sel de la mer
S’effritant,
ses murs s’effondrent
Laissant
des traces amères
Face
cet océan qui la ronge