A l'ombre des mots & Les Collections Éphélides La magie de la poésie |
|
| Les photos | |
| | Auteur | Message |
---|
berenice Flamme vive.
Nombre de messages : 194 Age : 45 Date d'inscription : 30/06/2008
Jeux du forum. Points du joueur.: (225/500)
| Sujet: Les photos Ven 24 Oct 2008 - 14:49 | |
| Aujourd’hui, c’est le jour de cette décision tant attendue. Le jour que je n’espérais plus. Voilà trois ans que je suis partie loin de tout, loin de lui. L’amour comme jamais vécu avant mais qui ne pouvait survivre dans nos cœurs sans qu’on n’en meure. Je l’aimais comme je fus incapable de donner à nouveau. Mon corps tout entier a souffert de cette séparation, mon âme ne s’en est jamais tout à fait remise.
C’était l’homme de ma vie, celui qu’aujourd’hui je nomme Nathanaël. Il est de ces hommes qu’on désire, qu’on sublime et qui vous font du mal rien qu’en vous regardant. Un homme avec un charisme si rayonnant qu’il m’a brûlé le cœur lorsque je l’ai rencontré. Et pourtant, je ne me suis jamais résignée à le laisser partir. Mon corps entier le réclamait sans que je puisse contrôler ma raison.
Mais je suis partie, pour me sauver de deux années d’amour et de tortures. Je ne souhaitais pas le quitter mais cette fois-là ma raison a été la plus forte. Comme un dernier souffle avant la mort…
Je suis partie sans me retourner, sans donner d’explication, sans rien de lui …que des photographies.
J’ai refait assez vite ma vie. Je me suis mariée environ neuf mois après notre séparation. Je me suis mariée par raison et par déraison. D’une part, mon mari m’offrait la stabilité mais de l’autre notre amour n’était pas assez grand pour résister au temps. Je le savais mais j’ai dit oui. Ce ne fut pas ce que j’appelle un beau mariage mais quoiqu’il en soit je me suis mariée un mois d’août en pensant à lui. J’aurais sans doute dû avoir honte mais j’ai ressenti de la tristesse. Je me suis sentie si désemparée que j’ai eu beaucoup de peine à cacher ce désarroi sur mon visage.
Deux ans se sont écoulés depuis ce mariage. Les choses ont beaucoup changé. Nous pensons au divorce, même si ce n’est pas pour les mêmes raisons. Moi parce que je me sens seule et que je ne suis pas sûre de l’aimer. Lui, parce que je suis laide et grosse. Bien sûr, c’est un avis plus que subjectif. J’ai tenté des efforts mais cela ne suffit pas à nous rapprocher. Effectivement, le temps a eu raison de notre mariage comme d’une peau de chagrin. Je suis de plus en plus mal à ses côtés. Je n’ai plus grand-chose à lui dire et je pense que c’est de même pour lui.
Et puis un soir de décembre tout bascula, du moins je l’ai espéré. Je l’ai revu cet amant aimant qui ne m’a jamais quitté. Après un affrontement confus, il me serra dans ses bras et je n’ai jamais autant eu l’impression de ne l’avoir jamais quitté.
Nous avons vécu deux jours magiques. Nous n’avons pas su nous aimer à l’époque et j’ai eu cette sensation que cette fois nous le pourrions. Mais peut-être était-ce une illusion ? Nous nous sommes quittés une après-midi comme si nous devions nous revoir le lendemain…
Le lendemain, nous sommes appelés mais déjà la magie s’était envolée. Il avait bien changé ; il était devenu raisonnable alors que moi je ne demandais qu’à me noyer dans ses bras.
Et puis quelques appels plus tard, il me disait qu’après l’enthousiasme des retrouvailles il valait mieux que nous prenions de la distance. Je n’ai pas su dire ce que je ressentais. J’ai été bouleversée, vexée. Constatant que mon mariage virait au cauchemar et que cet amour ne pouvait pas vivre ; je lui ai dit alors ce qu’il voulait entendre. Mais ce n’était pas moi, pas celle que je voulais être avec lui. Je voulais lui crier que je l’aimais, que je n’avais jamais cessé de l’aimer.
Nous ne nous sommes pas vu pendant trois mois, et je l’ai détesté comme je l’ai désiré. Il m’a appelé, ne comprenait pas mon comportement et mon indifférence. J’ai fini par céder, et suis retournée le voir. Il feignait une amitié qui ne dupait que lui. Les gens présent ce jour-là ne s’y sont pas trompés. Pourquoi ? C’était la question sans réponse, la seule et unique question jamais posée en ce qui le concerne.
J’ai passé un séjour agréable, il a pris soin de moi. J’avais cette impression pesante que nous vivions toujours ensemble. Il n’avait rien oublié ; et je dois reconnaître que cela m’a touché. C’était pesant parce que je savais que le jour où je franchirais sa porte, comme un conte de fée, tout disparaîtrait.
Il m’a fait l’amour à la fois comme avant, pourtant quelque chose avait changé. C’était magique, mais justement avec la sensation d’un quelque chose d’irréel. Ce le fut le lendemain matin. Ce n’était pas une sensation, il m’embrassa sur le front comme de rien. La journée passa vite trop vite. Je pris le train qui me ramenait inévitablement vers mon mari et mes ennuis.
Je ne l’ai pas revu depuis et c’est difficile, je suis toujours mariée. Je n’arrive pas à franchir le pas et Nathanaël ne m’offre aucune nouvelle perspective. Je suis bloquée entre deux mondes, qui ni l’un ni l’autre ne sont pour moi. Le plus dur étant d’accepter un qui soit bien à moi. Alors il faudrait que je sois seule, mais je ne suis pas capable de vivre dans la solitude. Cela m’effraie vraiment de ne pas avoir quelqu’un qui m’attend. Je suis certainement lâche mais voilà pourquoi je ne quitte pas mon mari.
J’aimerais avoir encore mes 17 ans, aimer de nouveau mon premier amour, faire qu’il ne meure pas. N’avoir jamais bu à outrance, n’avoir jamais essayer des drogues dures, ne m’être salie avec des hommes, juste pour oublier. J’ai toujours voulu oublier ; oublier cette souffrance qui m’a envahi jour après jour.
Je fuis encore et toujours, seulement je ne bois plus, je ne me drogue plus et je ne cherche plus à me rassurer avec n’importe qui. Mon Dieu !! Nathanaël pourquoi ne m’aimes-tu pas aujourd’hui ?
Pourquoi ne me rappelle- tu pas ? J’ai tant besoin de toi aujourd’hui. J’ai essayé de l’appeler et sans résultat. Comme dans un cauchemar son numéro n’est plus en service. Comment faire pour entendre sa voix ? Il me manque au plus profond de mon être.
Je fais des cauchemars, il est mort… Je ne sais plus quoi faire. Je me languis de lui. Et pourtant, il a disparu de la circulation.
Sinon, ma vie est un enfer. Je pensais que c’était fini, que mon mari quitterait la maison. Mais il reste, me méprise de jour en jour. Je n’en peux plus, je suis en train de crever à petit feu.
Je regrette tout, de m’être mariée. Je sais pourtant que je suis la seule fautive. Mais si je ne pars pas, je vais mourir.
Il sait tout. Il a découvert que je l’avais vu. Je vis dans un état de suspicion le plus complet. Il sait même plus que ça. Il sait tout… Tant mieux je me sens soulagée.
Voilà, le divorce sera prononcé dans quelques mois. Il n’y a rien à regretter parait-il… ! Je ne sais pas, je ne sais plus… Après un mois où tout était ralenti ; nous nous accordions sur tout. Sûrement qu’un sentiment de culpabilité me rongeait et faisait que j’étais plus conciliante, prête à tout. Mais il est parti il y a maintenant dix jours. Et tout a basculé. Je n’en reviens pas, je ne l’avais jamais vu sous son vrai jour. La déception a été douloureuse, plus que la séparation elle-même. Il me fait mal pour faire mal. L’humiliation est à l’ordre du jour. J’ai beaucoup pleuré, me suis enfermée dans un mutisme dont j’ai eu du mal à m’extirper.
Alors aujourd’hui il n’y a plus de pitié, plus d’indulgence. J’aimerais qu’il sache ce que le mot souffrance signifie. Le jour où il paiera, je serai là et je jure que je le regarderai avec une certaine jouissance. Pour m’avoir fait perdre trois ans de ma vie, pour m’avoir fait souffrir comme il l’a fait. Je veux qu’il paie.
Des pervers, des gens malsains, j’en ai rencontré mais des comme lui jamais. Il est axé sur sa propre personne, ne connaît ni le bien ni le mal. Comment le pourrait-il ?. La notion de bien ou de mal n’existe pas. Je le crois conscient de ce qu’il fait. Je suis sûre qu’il tire une jouissance du mal qu’il provoque. Comment ne pas ressentir des remords ou des regrets. Il m’a bien dit qu’il est capable de tourner la page. Et c’était moi qui vivais dans le passé. En serait-il autrement ? J’ai découvert avec qui j’ai vécu et tout partagé depuis trois ans. N’est-ce pas déstabilisant ? Comment ne pas lui en vouloir ? Une autre que moi aurait déjà changé la procédure de divorce…
J’ ai découvert des photos de lui dans toute sa splendeur… Je laisse imaginer la suite. Sans compter les photos de lui avec d’autres femmes dans des poses plus qu’équivoques. J’ai vraiment vu qui il était. Qu’il était fou. J’ai cru que j’allais vomir, tellement j’ai été retournée.
Voilà aujourd’hui où j’en suis. Nulle part. Je n’ai plus d’ego, plus de confiance. Je recommence à survivre, moi qui croyais qu’enfin je sortais de ça. Me voilà replongée dans un état de spectateur. Je suis tellement meurtrie…
Quelques mois ont passé, et je vais mieux. Sacrément mieux. Je respire sans ressasser le passé. Cela n’a pas été sans mal. Vivre avec la honte de cet échec et des trahisons, cela a été difficile. Mais je m’en suis sortie. Finalement, j’ai pris le parti de prendre toute cette souffrance comme un atout. Certains ne comprendront pas mais je pense qu’il fallait que je puise ma force de tout ça pour me retrouver. Il est vrai que le plus difficile à digérer, c’est qu’il joue le malheureux et le martyre. Il croyait pouvoir s’en sortir de cette manière… Le pauvre, je le plains. Bien sûr, pendant longtemps je l’ai méprisée. Et je crois que ce terme n’est pas assez fort pour exprimer ce que je pouvais ressentir. Je suis sortie pus forte, peut-être plus endurcie aussi.
La seule chose que je ne lui pardonne pas encore aujourd’hui, c’est de m’avoir volée mon âme. Il me faudra encore du temps pour me reconstruire. Malgré cela je ne m’en sors pas si mal.
J’avance comme jamais. Depuis que je suis divorcée ma vie m’apparaît plus simple à affronter. Je n’ai plus ce boulet qui m’empêchait d’avancer. J’ai repris possession de tous mes moyens. Il aura fallu trois ans de sacrifices, d’humiliations et de malheurs pour comprendre que je valais mieux que tout ça. Et surtout, je n’ai plus de colère. C’est ce qui m’a sauvé, cette phase a laissé place à une tranquillité d’esprit quand j’ai accepté de m’être trompée.
Moi je ne voulais pas finir folle et amère entre les regrets et la honte. J’ai fini ce que j’avais à faire. J’ai réglé mes comptes avec ma vie. Je ne revois plus Nathanael. J’ai aussi mis un terme à mon histoire avec lui. J’ai pu enfin finir cette histoire d’amour. C’est peut-être mon seul regret. Car lui, je peux dire que je l’aimais. Mais il fallait partir. Je suis heureuse qu’il ait trouvé enfin sa place. Il se sent bien dans sa nouvelle vie. Il a trouvé ses marques ; il vit avec quelqu’un qu’il aime vraiment. Elle lui rend bien. Et ça n’a aucun prix.
Aujourd’hui, je pars pour une nouvelle vie, moi aussi. J’ai fini tous ces cartons pleins de souvenirs. Je pars, je commence enfin à vivre et non plus survivre. Je vais seule sans détours, sans regarder derrière moi. Je me suis délivrée de ces chaînes qui étaient si lourdes.
Depuis tant d’années, je me suis laissée dominer par mes amours incertaines.
Je suis à Paris, ville où je suis certainement le plus « moi ». Mais le plus douloureux, c’est de constater que je suis seule et mal dans ma peau. J’ai pris des nouvelles de ceux que j’ai quitté, et j’ai cette impression que tout va bien. Comment m’expliquer ? J’ai le sentiment que je ne leur manque pas. Mon ex-mari vit heureux, Nathanaël l’est aussi, mes amis ont réussi à avancer. Et moi ?! Pourtant, je suis partie pour tout recommencer… Devrais-je ne pas me retourner ? Lâcher prise ? Mais prise par quoi…, je ne peux pas. Pourtant, je me suis promis d’y arriver, d’être maître de ma vie.
Alors pourquoi !! Pourquoi ne suis-je pas heureuse ? Je n’en peux plus de cette vie. Faire semblant que tout va bien, cela n’est plus supportable. J’ai mal à en crever et personne n’est là. Chaque fois que je crois pouvoir m’en tirer, ça ne marche pas.
C’est douloureux et lent. Comme une longue agonie. Je n’ai plus rien à me rattacher. Toute ma vie est basée sur le mensonge et la trahison. Comment pourrais-je m’en sortir dans ces conditions ? Mais ça fait mal. Ma solitude n’a jamais été aussi grande. La souffrance reste la même… pour le moment. Je peux parler enfin des humiliations subies pendant tellement de temps. Mais en parler, cela me fait revivre des angoisses trop fortes. Trop d’années de souffrances ne s’effacent pas du jour au lendemain. Et pourtant …
Et pourtant, ces photos… me font mal. Je devrais peut-être les jetées. Jeter tout ce qui me rattache à cette vie passée. Je voudrais mourir, disparaître parce que la douleur est trop forte. Je ne peux pas la surmonter. Je n’en ai plus la force.
Je ne casserai plus ce que je touche. Je préfère partir loin de tout. Si un jour, ceux que j’ai aimé, lisent ces quelques pages, peut-être comprendront-ils que la force de me battre m’aura quitté. Toi, Nathanaël j’espère que tu trouveras la paix.
Je ne regrette pas de partir et cette fois je laisse les photos derrière moi.
Et dans un dernier soupir, elle traversa son appartement, ferma la porte. Le cœur léger, elle se dirigea vers l’aéroport. Elle avait retrouvé sa force lorsqu’elle abandonna l’idée que l’homme qu’elle aimait, avait changé. Ces quelques mois de solitude et de souffrance lui ont permis de lâcher prise. Car finalement elle n’avait jamais abandonné. Elle avait fini par dire ce qui la faisait vraiment souffrir, et avait pu se reconstruire sans ces photos, ces souvenirs et ces blessures. Bérénice | |
| | | Linda Flamme du forum.
Nombre de messages : 14021 Age : 53 Localisation : Là où je ne veux plus me cacher.... Date d'inscription : 14/03/2008
Jeux du forum. Points du joueur.: (190/500)
| Sujet: Re: Les photos Ven 24 Oct 2008 - 16:19 | |
| C'est bouleversant. :oops: Aimé à en avoir mal, à partir pour survivre, je connais. Se marier sans amour pour la stabilité, n'est pas la solution, mais dans ces moments là, où se trouvent les solutions ? Cette nouvelle m'a remuée, comme jamais. Je suis heureuse qu'au final, cette personne se retrouve, car la base est là, d'abord se connaitre, se donner les chances du lendemain et vivre sans chaînes. Il faut lâcher le passé pour pouvoir accéder au futur. Se créer son univers avec ses propres étoiles, plus elles sont lumineuses et plus la vie est souriante, bien sur, il y a des hauts et des bas, mais jamais il ne faut baisser les bras. Quant à Nathanaël, tant pis pour lui. Le perdant dans cette nouvelle, c'est lui. Un récit que je n'oublierais pas. Amitiés, Linda. | |
| | | berenice Flamme vive.
Nombre de messages : 194 Age : 45 Date d'inscription : 30/06/2008
Jeux du forum. Points du joueur.: (225/500)
| Sujet: Re: Les photos Ven 24 Oct 2008 - 16:26 | |
| merci Linda pour moi qui ai du mal à faire lire ce que j'écris c'est important. Je me retrouve plus facilement dans les nouvelles que j'écris depuis longtemps que dans les poèmes où je n'excelle pas vraiment. Encore un grand merci pour cet encouragemment | |
| | | Linda Flamme du forum.
Nombre de messages : 14021 Age : 53 Localisation : Là où je ne veux plus me cacher.... Date d'inscription : 14/03/2008
Jeux du forum. Points du joueur.: (190/500)
| Sujet: Re: Les photos Ven 24 Oct 2008 - 16:34 | |
| Non, merci à toi pour ces mots. L'écriture est une source de libération, un endroit où tout peut se réaliser. Alors si tu te sens mieux, plus à l'aise ici, pas de soucis je viendrais te lire avec joie. Tes poèmes sont pourtant très beaux. Les poèmes sont comme des flashs, ils nous illuminent d'un coup, on les couche sur papier, et on leur donne vie. Là nait le mélange du réel et de l'imaginaire, et moi je m'y défoule énormément.
Bises, Linda. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les photos Lun 27 Oct 2008 - 22:56 | |
| Je suis particulièrement touché par cette nouvelle... L'ai lue et relue encore |
| | | eoliane Flamme du forum.
Nombre de messages : 675 Date d'inscription : 28/10/2008
Jeux du forum. Points du joueur.: (100/500)
| Sujet: .. Mer 26 Nov 2008 - 11:50 | |
| cette histoire est triste,comme quoi l'amour est difficile parfois à vivre Se marier avec quelqu'un qu'on croit aimer mais qu'en vérité on n'aime mais d'un amour faux semblant c'est à dire une stabilité , je connais, et on se sent pris au piège , c'est mon cas bérénice ton écrit est très beau | |
| | | berenice Flamme vive.
Nombre de messages : 194 Age : 45 Date d'inscription : 30/06/2008
Jeux du forum. Points du joueur.: (225/500)
| Sujet: Re: Les photos Jeu 27 Nov 2008 - 17:27 | |
| merci beaucoup eoliane. Nous sommes, je crois beaucoup à avoir vécu cela. Et même si on en sort grandi, on en sort aussi meurtri. | |
| | | jeancharles Flamme du forum.
Nombre de messages : 3073 Age : 58 Localisation : abbeville Date d'inscription : 03/03/2009
Jeux du forum. Points du joueur.: (110/500)
| Sujet: Re: Les photos Lun 9 Mar 2009 - 19:02 | |
| | |
| | | Melany Flamme du forum.
Nombre de messages : 18885 Date d'inscription : 21/04/2008
Jeux du forum. Points du joueur.: (600/1000)
| Sujet: Re: Les photos Jeu 18 Fév 2010 - 15:28 | |
| C'est triste ... mais bien écrit. Bravo Bérénice. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Les photos | |
| |
| | | | Les photos | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|