Je sais, je ne vous apprends rien

Je sais, je ne vous apprends rien

Je sais, je ne vous apprends rien,
Je vous aide juste à découvrir l’orgueil
Sauvage des aristocrates terriens
Sans dessécher les fleurs vermeilles,

Ou prétendre être le guide aimable
Qui vous évite de sombrer dans la folie ;
Je dévoile le danger des véritables
Intentions qui nourrissent la mélancolie

Et l’acrimonie qui couvre les esprits
Par les nuages de tristesse sans
Vous laissez chasser l’insolent mépris,
Ou admirer les rayons éblouissants

De la clarté de vérité pour percevoir
La réalité concrète des évènements
Sans tenter de replonger dans l’histoire
Tragique, ou de suivre le mouvement

De descente aux enfers insoutenables ;
Sortez de ce monde clos et incertain !
Il vous  change en monstre effroyable
Sans chasser de vos cœurs hautains

La haine raciste qui vous incite à lire
Sur la couleur des visages humains
L’inimitié sans vous laisser prédire
L’abandon de votre projet vain.

Dad Allaoua