Je fais des quatrains pour me consoler;
Mes maux ne font que se consolider.
Ma peine, je ne peux plus l'avaler;
Mes vers par mes maux sont invalidés.
Epuisé par ce mur qui m'entoure et me bloque,
Il ne reste de moi rien de plus qu'une loque.
N'est pas bélier qui veut. Comment ai-je pu croire
Que la pierre qui roule un jour deviendrait roc?!
Les mots ne sont que des mots,
Les images des images.
Mais qu'est-ce que la musique?
Quelque chose de magique!
Tu ne m'écoutes pas et je ne t'entends point !
Nous sommes étrangers, l'un de l'autre si loin.
Nous nous ressemblons tous: chacun parle sa langue.
Dans ce monde chacun restera dans son coin.
Danse, danse comme un fou, car longtemps la mort
Hésitera avant de t'emmener du port
Où l'avenir n'est pas, vers le néant promis.
Ni vin, ni belle; alors danse,danse l'ami !