Marche sans hâter les pas

Marche sans hâter les pas

Marche sans hâter les pas,
Quoique tu fasses, tu restes cerné
Par le mystère à attendre le trépas
Sans accepter de se prosterner.

Que tu sois sur terre ou en mer
Tu demeures une bouffée d’oxygène
Emportée par le vent sans clameurs
Dans l’animation qui s’avère vaine.

Toi ! Qui surgis toujours du feu,
Bloque l’horloge du temps
Et admire à travers l’œil de bœuf
La radieuse beauté du printemps.

La vie n’est autre qu’un éclair
Dans un ciel tantôt sombre, tantôt
Bleu, douée d’un flair légendaire,
Elle s’épanouit au-delà des mots.

Entre la réalité et l’apparence
Naissent les confusions de désirs
Où s’agitent avec véhémence
Les tentations qui te font rougir.

Assurance et hésitations entraînent
L’esprit dans un conflit perpétuel
Où, résonne souvent le son de sirènes
Au-delà des perceptions visuelles.

Dad Allaoua