Le ciel est gris
Matin pourri
Démotivation profonde
De dérive immonde
Je nage dans l'incertitude et la déception
Espoir délaissé après tant d'investissement
Des journées à tergiverser, trop d'émotion
Pleine d'inquiétude et de ressentiment
Aujourd'hui ira mieux m'étais-je dis
De nouvelles choses à apprendre m'enchante
Des heures de calculs longs et précis
Se terminent, je rentre avec hâte
Avant que le temps se gâte...
Je grimpe dans ma voiture, et d'un bond
Me retrouve, haletante, du côté passager
Sur la portière, grosse vilaine et le corps long
S'est glissé de toutes ses pattes et avec agilité
Une énorme araignée...
Tremblante, après un sauvetage de mon papa
J'ouvre, savourant l'instant, la porte de chez-nous
Pas le temps de respirer, la scène qui s'affiche à moi
Me donne juste envie de tomber à genoux
Et ne plus rien faire du tout...
Le chien, la queue baissée,traine la poubelle
Le contenu éparpillé, collant, émietté, déchiqueté
Timy,chaton vantard voulant faire une bêtise plus belle
Domine un tas de petites plumes blanches et grises ensanglantées
Courage, ma grande c'est la fin de la journée
Je fini de laver, decoller, ranger...
Ouf, à non, y a les courses à aller chercher...
je vois qu'il n'y a pas que moi qui ai des problèmes avec les arachnides...
: ça remonte le moral, et permet de relativiser...
