Agonie d’une fée - Fin.

Voici ma suite et fin du poème d’Ama, "Agonie d'une fée", que je trouvais trop tragique.


Agonie d’une fée - Fin.

Mais alors que, déjà, l’esprit de la fée
S’envole haut vers le ciel étoilé,
Un cri retentit dans la nuit.
Quiconque l’aurait entendu aurait pâli.

Quelques secondes plus tard,
Apparaît une fée habillée de noir.
Elle se précipite sur le petit corps
Et le serre dans ses bras, très fort.

Se redressant doucement, les yeux remplis
De larmes et les mains tremblantes, elle lui dit :
« Ma chère fille, je suis tellement désolée
De t’avoir ainsi abandonnée et ignorée. »

Puis reculant d’un pas,
Elle ouvre grand les bras
Et se met à réciter, dans la langue des fées,
Une puissante incantation jamais utilisée :

« Ô, toi, Dieu éternel et tout puissant,
Écoute moi et réalise mon souhait
Je veux, afin de me punir de ma lâcheté,
Que ma vie tu prennes et la donne à mon enfant. »

La magie des fées opère sans tarder.
Une vive lumière entoure les deux fées,
L’une renaît doucement à la vie,
Tandis que l’autre, à jamais s’endormit.

Face à ce sacrifice, le Dieu lui-même fut touché.
Alors, il accorda une autre chance à la maman fée,
Sa bonté était grande : elle fut ressuscitée.

La mère et la fille retournèrent dans leur pays enchanté,
Et vécurent heureuses sans ne plus jamais se séparer.

Mélany

Super!
(sauf un petit détail qui me chagrine: la concordance des temps dans cette phrase... { oui, je sais, je suis casse-pieds} )
L’une renaît doucement à la vie,
Tandis que l’autre, à jamais s’endormit.


Myrrha

Magnifique!!
Ta fin est franchement meilleure que la mienne !!
Merci, Mélany

D'accord avec toi, Mustang, à propos de l'émulation.
S'inspirer les uns les autres, je trouve ça super !

L’une renaît doucement à la vie,
Tandis que l’autre, à jamais s’endormit.

En dehors du poème car sinon il te faudrait le remanier pour les rimes...
L'une renaît.... l'autre s'endort
Le problème, c'est que le verbe "renaître" ne s'utilise pas au passé simple
tu ne peux pas dire "renaquis"
Donc tu pourrais faire une périphrase du genre
"L'une retrouva la vie ... et l'autre à jamais s'endormit.


Myrrha

On me l'a dit souvent!
Je suis le dictionnaire et la grammaire familiale !
Et j'ai donné des cours de français à des élèves en difficultés pendant plusieurs années ...
Je ne relève pas toutes les fautes (d'ailleurs, il m'arrive parfois d'en faire aussi, je suis loin d'être parfaite!) Mais je reconnais que chaque fois que j'en remarque, ça me gêne... je suis comme Gardian, j'ai été élevée dans l'amour de ma langue et les dictées de Pivot ne me faisaient pas peur (Je ne faisais pas 0 fautes, mais j'étais capable de vérifier de moi-même dans le dictionnaire les mots qui me laissaient un doute )

Myrrha