Et alors… Je regarde, bien droit devant. Éperdu, coi, amusé, écoutant, scrutant… détendu presque malgré moi
Celle qui oh ! jamais, oh ! toujours emprisonne toute humeur câline, toute angoisse. Oublie-moi ! Oh, disparaît !
La nuit, immobile, je n’ose saisir… Prêt à tout : le désir urticant peau, nerfs, doigts…
Après chaque empreinte furtive… humide… chaude… empressée… de la langue amoureuse qui cherche recoins coquins : effets !
Ton corps roule. Désordres, enlacements... quiétude : nos êtres, étreints, lascifs, ruissèlent, sensuels, épanouis. Belle Oraison… ambroisie.
Sur ton indiscret pli… un baiser, torride, énervant, urgemment tes mouvements syncopés, urgemment tes élans, dilettante !
Doux instant : reste suspendu ! Rouge… lèvre… immédiatement : tes ressacs tressaillent. Élans énamourés. Retiens ton ultime cri !
Encore et encore, chavire, sublime ton royaume, alors survient le sacripant orgasme saccageant... tout… rien… entente.
Qui lire et relira, reliera les mots de mon émoi. En ces lignes restera mon désir pour toi. Avec délice, délicatement, je dépose entre tes mains les lignes de mon silence pour que nos regards ne puissent à jamais se décroiser… cherchant en toi, le début de moi.
Je suis là près de toi… perdu dans la confusion de nos éclats de rire et de joie : sources de bonheur.
De sentir ton corps, sa chaleur et ses larmes sous mes doigts expriment l’infinie douceur de ta présence en mon cœur.