Mes Cévennes à moi

Mes Cévennes à moi

Mes Cévennes à moi, ne sont pas grandioses,
Et ne possèdent pas de pics vertigineux,
Mais, à les contempler, je suis en vraie osmose,
Avec ce beau pays, berceau de mes aïeux.

Mes Cévennes à moi, mes Cévennes gardoises
Apaisent mes tensions lorsque je les revois,
Car mon cœur passionné de fière Cigaloise ,
S’empreint de nostalgie des bonheurs d’autrefois.

Mes Cévennes à moi, au charme un peu sauvage,
J’aime les découvrir, et toujours je m’étonne,
De ces rousses couleurs, que prennent les feuillages,
Au coucher du soleil, quand arrive l’automne.

Mes Cévennes à moi me réservent toujours
Lorsque je les parcours des divines surprises,
Ici un vieux mazet, bâti avec amour,
Et là, un olivier, caressé par la brise.

Mes Cévennes à moi mélangent les croyances,
La si jolie église, habillée de gothique,
Où ma grand-mère allait, à Dieu, faire allégeance,
Et le temple imposant aux clochers magnifiques.

Mes Cévennes à moi, ont un parfum de figue,
Et les vieux traversiers semblent s’en imprégner.
Leurs sentiers broussailleux, aux senteurs de garrigue,
Me manquent très souvent quand je dois m’éloigner.
 
Mes Cévennes à moi, quel sublime tableau !
Quand j’aperçois, de loin, la belle Marianne
J’aimerais tant savoir manier le pinceau,
Mais je n’ai pas, hélas, le talent de Cézanne !

Mes Cévennes à moi, ne sont pas grandioses
Et ne possèdent pas de pics vertigineux,
Mais à les contempler, je suis en vraie osmose
Avec ce beau pays, berceau de mes aïeux.

Isis30