Au pays des vivants

La vie n'est pas un caprice,
Elle n'est qu'un passage,
Du purgatoire au sacrifice,
Pour partir en nuages,
Et dans ce grand sommeil,
Sans miroir et sans ombre,
L'attente du réveil,
Dans le noir d'une tombe.

La vérité des hommes,
Ces pantins chancelants,
N'a jamais été bonne,
Paroles criées au vent,
Cette attente éphémère,
De ceux qui croient en Dieu,
Sans passion ni prières,
Voulant monter au cieux.

Feux follets de misère,
Qui veulent l'éternité,
Et croient que notre terre,
N'a plus d'égalité,
Bien pensants ridicules,
Miroirs aux alouettes,
Bientôt le crépuscule,
Dans l'antre de la Bête.