La froid de la voix
M'emplit d'un profond effroi
"Qu'as tu fait , malheureuse?
Quelle âme as tu condamnée
Avoue sans honte désormais
De qui es tu la bien aimée?"
De peur mes larmes
Se mirent à couler
Pourtant plus qu'une solide femme
J'aimais préserver ma fierté
Mais voici ce qu'il me fallut avouer
"Je n'ai sorti que rubans,
bougies parfumées
Et j'ai crée le tourment
De l'âme liée
D'une simple vengeance
Je t'ai enchaîné
Toi l'homme de mes chances
Par un poison,
un baiser
Je n'ai posé que plumes,
cheveu de l'ensorcelé
Et j'ai crée le désir diurne
De l'âme envoûtée
D'une simple vengeance
Je t'ai piégé
Toi l'homme sans méfiance
Par un flacon,
un baiser
Ce que n'avait prévu
La sorcière que j'étais
Ce que n'avait entrevu
Le miroir de la vérité
C'est qu'à corps perdu
Je serais tout à toi, emprisonnée..."