Adieu Juan.

Ce jour est triste,
Ce jour, on va dire adieu à un ami, un amoureux, un papa.
Il nous a quitté vendredi vers 11 h 00, décédé suite à des complication de la grippe A.
Il venait de fêter ses 40 ans.
Je pense à sa moitié de coeur, mon amie.
Je pense à ses deux beaux poussins, si jeunes encore.
Je me dis que la vie est mal foutue et si injuste.
Je me dis que tout ce qui tourne autour n'a plus d'importance quand une tragédie comme celle là arrive.
Une famille, un homme qu'on aime, des enfants, on croit que la vie s'étale devant nous, et du jour au lendemain, tout s'écroule.
Alors il faut vivre à mille à l'heure, les galères et les choses insignifiantes, il faut les mettre au panier.
Prendre tout ce qu'il y a de bon, dans chaque instant et le vivre comme si c'était le dernier.
Mon amie vit mon pire cauchemar.
Il y a peu, j'écrivais un poème qui relatait cet effroi de perdre sa moitié de coeur.
C'est arrivé, pas pour moi, mais pour elle.
Et je sais, je souffre, je pleure pour elle et les poussins.
Aimez vous fort, très fort !!
Demain on ne sait pas...
Mais à l'instant, on le sait et on peut encore se donner.

J'appréhende cet après midi, la messe, la tristesse, et quoi dire ?
Comment rester digne et ne pas pleurer ?
Pour elle...

Oui, aimez vous très fort...

Ma douce, ma tendre, ma belle, mon amie
Sommes-nous tous aussi emplis de folie
Pour ne pas se souvenir que de la mort la vie
N'attendent rien d'autre que d'être vécues dans leur infinie
Beauté, douleur, insupportable et fascinante frénésie.
Qui nous enivre et nous tourne les sens à moindre hérésie
Que de ne penser que nous sommes tous éternels ?
Ma douce, mon amie, ce soir... je pleure avec toi et ton amie
Je partage cette douleur insidieuse qui nous brûle et terrifie :
Nous sommes mortels et nous l'oublions dans notre insomnie
De personnes qui se croient éveillées et qui pourtant ne se plient
A cette règle folle et insoumise : nous vivons, on vit !
Nous vivons tant que nous ne sommes pas ensevelis
Sous les tonnes de ces pensées qui font qu'on oublie
Que la seule raison de vivre, la seule beauté de la vie
Et de partager l'Amour inconditionnel, fraternel ; je communie
Dans ce magnifique chant du cygne que tu nous délies
Merci ma douce, merci d'aimer, chaque fois que tu pries
Tu nous envoies tellement de ce qu'il y a de plus joli
Dans le dérisoire mausolée que nous construisons, en vie,
Oubliant tout simplement de vivre, de vivre avec envie...
Alors adieu l'ami, tu passes devant et nous te suivrons ainsi
N'oubliant pas que tu as aimé : ils t'en sont reconnaissant à vie
Adieu Juan ! Les larmes de celle qui te pleurent donne envie.

Oh Damien, c'était si dur !
Comment rester forte devant les larmes d'un enfant de neuf ans qui ne reverra plus son père, devant le sourire hésitant d'une petite puce de sept ans, dont les yeux montrent qu'elle a grandit en un instant. Et mon amie, ma puce, je n'avais qu'une envie, prendre son mal, la serrer contre moi, l'étouffer de lumière pour effacer sa souffrance.
Je suis peut être égoïste, mais j'avoue, je ne veux pas être celle qui reste et voir ceux que j'aime partir. j'ai le coeur déchiré par toute la peine que j'ai ressenti.
Je suis touchée, profondément, cela aurait pu être moi, et mon mari au loin, si loin, cela aurait pu être les enfants, mes filles... sans leur papa.
Juan était aimé, bon, chaleureux, ses yeux bleus faisaient briller le soleil, même quand il faisait gris. Mon seul regret est de ne pas avoir pu le connaître encore plus longtemps.
Et ma puce, quand toute cette houle se sera calmée, quant elle se retrouvera face au silence et au manque, comment fera-t-elle ?
Il n'y a pas de lois contre la douleur, si il y en avait, elle serait interdite, bannie...
J'entends encore les pleurs des enfants, et cela me hantera toute ma vie.

Je suis tres triste de cette tragique nouvelle !!!

Je t'embrasse trs tres fort Linda vraiment de tout mon coeur


Marie

Je suis de tout cœur avec ton amie et ses enfants tite sœur

Merci à vous deux.
Il faudra être fort pour eux. Il ne faut pas que le vide s'installe.

Gros gros bisous ma Marie et mon petit frère que j'aime.

Linda

C'est trop triste, pour sa famille et pour nous qui le connaisait, ...

Lire tes messages Linda, me fait pleurer ... C'est trop dur ...

Il ne méritait pas de mourrir !!

La vie est tellement injuste !!


Je lui est fait un petit poème : http://www.lamagiedelapoesie.com/poemes-tourment-f22/juan-decede-de-la-grippe-a-t4026.htm

Oui ma puce je sais. Je suis désolée de t'avoir fait pleurer, surtout que je ne sais pas si papa et maman t'avaient dit ce qu'il s'est passé. Avec ma peine, je n'ai peut être pas su te protéger.
On va se souder autour d'Hél... et des enfants.
On va les aimer encore plus.

Dis à maman que j'ai eu son coup de fil, et que je vous attends demain.

Gros gros bisous mon poussin, je t'aime fort.

La grippe ... cela ne tombe pas que sur "les autres" ...
Elle est la et fait parler d'elle ... encore

Qu'un mot me vient Courage à ton amie et sa famille ainsi qu'à leurs proches ...

Merci Gwalm.

Linda a écrit:

Oui ma puce je sais. Je suis désolée de t'avoir fait pleurer, surtout que je ne sais pas si papa et maman t'avaient dit ce qu'il s'est passé. Avec ma peine, je n'ai peut être pas su te protéger.
On va se souder autour d'Hél... et des enfants.
On va les aimer encore plus.

Dis à maman que j'ai eu son coup de fil, et que je vous attends demain.

Gros gros bisous mon poussin, je t'aime fort.

Non, ne t'inquiéte pas. Ja savais.

Il faut être fort, tu as raison.

Ok, pour le coup de fil de maman; elle demande :
" Vers quelle heure on pouraient passer ? ".

A demain, j'ai hate de te voir !!
Gros bisous et je t'aime fort aussi Linda !

Ok !
A tout à l'heure Linda !