Lieux de ces mondes obscurs
Au crépuscule sortent les ombres
Ombres simiesques venant des tombes
Elles attendent l’arrivée de la nuit
Se faufilant partout sans bruit
C’est le royaume des vampires
Qui cheminent dans cet empire
Ils viennent chercher les damnés
Ces êtres qu’ils ont condamnés
Ils n’ont pas peur, sont arrogant
Leur immense plaisir boire le sang
En véritable assoiffer sans pitié
Terrassent leurs victimes pétrifiées
S’en faire de bruit, ils s’avancent
Prenant les plus belles des vivants
Qu’ils soient gentils ou bien vilains
Manants ou pauvre en faire un festin
Des visages émaciés et grotesques
Ils envahissent comme la peste
Les êtres fuient leurs maléfices
Quand les voix crient leurs malices
Ils les emportent vers les abysses
Sans force tombent dans le précipice
En laissant derrière eux les squelettes
Les quelques os, les quelques miettes
Les âmes prisent dans l’épouvante
Dans ce monde, elles se lamentent
Hélas ! Elles n’ont plus de recours
Disparaissent sans avoir de secours
S’acharnant sans écouter les pleurs
Broyant les corps, vidant les cœurs
Ils se gavent en extirpant le sang
Des êtres qui deviennent moribonds
Ces ombres qui sèment la terreur
Apportent avec elles les peurs
Pour satisfaire leurs grandes envies
De l’éternité du temps, la fin de vie
Ils se moquent de ces atrocités
Seul compte leur grande voracité
Dans ces nuits noires, les nuits denses
Ils assouvissent ainsi leur vengeance
Les cliquetis des corps en détresse
Dans la nuit noire laissent des fresques
Couvrant le sol tous sans distinction
Où ils se videront dans la putréfaction
En venant se repaître pour se rassasier
Courant sans cesse vers leurs prisonniers
Paralyser par la crainte de leurs méfaits
Pour ces diaboliques, la mort un bienfait
Quel drôle de rêves et de cauchemars
Hantent nos nuits pleines de cafards
Est-ce ainsi que finiront toutes les vies
Sans avoir pu vivre et combler les envies
Mondes obscurs, mauvaises augures
Qui rompt les sommeils et qui dure
Les âmes souffrent dans ces délires
Les cœurs meurent d’un dernier soupir
Ces fantômes qui tuent sans révolte
Cognant partout, frappant les portes
Entraînant avec eux, nous les maudits
Vers une mort certaine très loin d’ici
Des brumes épaisses, ont ne voient plus
Les monstres de ces lieux inconnus
Tyran de nos pensées, de nos mémoires
Nous faire succomber avec nos espoirs
Ils n’attendront pas le lever du jour
Pour consommer ce qu’il y a autour
Ils retourneront tous dans leur empire
Dans ce monde ou vivent les vampires
Aquilae