Correspondance

Je vais partager avec vous des correspondances qui sont issues d'une histoire qui débuta il y a plus d'un an entre trois personnes Et une partie d'echec se concrêtisant par une multitude de poêmes dispersés un peu partout. Very Happy

Et qui se prolonge entre moi et l'une d'entre elle. Je lui ai demandé l'autorisation, j'attends toujours sa réponse, j'espère qu'elle sera positive sinon, je vais être obligé d'effacer. La connaissant, elle le sera. Wink

Vous verrez elle a une merveilleuse plume, c'est pour ça que je le partage avec vous. Wink

J'espère que cela ne sera pas trop long vous rendant las d'ennui. :oops:

Fédérick 1er ( 03 novembre 2008 ) à Sayuri

Un signe de vous !

Que de temps passés à vous attendre ma Reine,
Arpentant les couloirs, cherchant votre présence
Dans ce palais vide qui offre ses propres veines
Comme si sa vie dépendait de votre clémence.

Ne serais-je qu’un pion sur votre échiquier ?
Alors que je me veux bien plus que votre Roi,
Celui qui vous ouvre royaumes oubliés
Par cet amour qui l’emmène au-delà des lois.

Fleurs de Sakura tombent dans les cimetières
En recouvrant de leur pureté la démence,
D’avoir voulu un jour repousser les frontières,
D’un écho passionnel en mon cœur résonnance.

Beaucoup d’inquiétudes de vous savoir si lointaine
De cette peur, mon être réclame un sursis,
Perdre votre amour pourfendrait mon âme en peine,
Ma belle Geiko donnez moi signe de vie !

Sayuri ( 10 novembre 2008 )

Ce jour ô mon bien aimé
Et dans un quart que l'on double
J'espère que l'heure sera gré
Car mes coups de cœur redoublent.

Un baiser s'évade et je m'assèche
Tant il me manque et m'est audacieux
Je vous ai en mes filets de pêche
Et vous aimer est fort délicieux.

Soyez mon revers et ma doublure
Mon vêtement pour me réchauffer
Car mes chairs au froid sont exposées.

Nulle rivière n'égale l'azur
Qui sommeille en ces aubes écarlates -
J'imaginais que vous me parlâtes...

Frédérick 1er ( 10 novembre 2008 )

Appellez moi quand vous serez prête !

Au tout début de la vie, se trouva néant,
Puis vînt une trinité et bienheureusement
Arpèges en octaves firent leurs durs labeurs,
Naquis le germe qui le porte en nombre sauveur.

Un triangle donna le la du commencement
Un « triskel » les unît en ensorcellement
Pour faire naître d’un triptyque enjôleur
La bénédiction de l’infini créateur.

Le vide ne l’entendît pas de cette oreille,
Mais la lumière prît forme d’un six merveille,
Car grâce à ces dix vers nous pûmes nous entendre
Et vivre notre amour que nous seuls pouvions comprendre.

Sayuri ( 12 novembre 2008 )

Point ne sera besoin de quérir un appel
Ma bouche n'est point close, juste torturée
Par des actes de malveillance hospitaliers
Et la voix de mon corps est éteinte et si frêle.

Je vous avouerai ma pensée lors de contacts
Amoureux de l'amitié des âmes fidèles
Qu'un pas vers l'autre serait bel arc-en-ciel
Et mes lèvres sont sèches tant manque l'impact.

Mon Roi, mon valeureux, vous m'êtes le précieux
Le silence de chaque jour sur ma demeure
Qui se perd dans le nuage de mes douleurs.

Ô mon passé, mon présent est si froid des yeux
Que vous posiez autrefois sur mes ombres vives
La soie de l'aube est une terre qui ravive.

Frédérick 1er ( 17 novembre 2008 )

Chère amie,

Quel monarque courage vous a-t-il fallu !
Quel honneur vous me fîtes de vous confier !
Nous revêtons bien souvent un habit dual
Qui revendique en nos chairs, visage fractal,

Impossible à dissimuler de tout regard
Tant la profondeur du vécu est une part,
Mutilée ou torturée par de lourds secrets
Qu’il est difficile aux jugements de cacher.

Sachez ma belle amie, qu’en vos yeux transparaît
La virginité, la pureté du saphir
Ô d’une âme dont la beauté m’a transpercé.

Sachez Muse ! Que les photos que je vis là
Sans altérer mon amitié et mes désirs
Oui, m’ont dévoilé ce que je savais déjà.

Pas d’inquiétudes alors, tendrement.

Sayuri ( 17 novembre 2008 )

Je me sens l'émoi d'un cahier à parcourir
Tant vous me lûtes avec l'abnégation douce
D'un confident au cœur noble et qui de son pouce
Délicat ôta les cristaux de sel "d'haïr".

Mes roses lunes sont celles que vous chassiez
Pour en faire votre toile de maître d'or
Qui sous un pinceau de mes cils tisse l'effort
De nous aimer d'une dune au délicat fessier.

Je reviendrais au cœur d'un présent, d'un hiver
Pour étreindre la poésie et l'amour clair
Que vous m'envoyâtes en cette missive tendre.

Aimer la vie atteint des effluves amers
Quand vous éloignez la chaleur de votre chair
Et que le temps ne se laisse guère suspendre.

Avec toute ma gratitude et mon affection, merci.

Sayuri ( le 21 novembre 2008 )

Apparaître femme de lune en votre chambre
Sertie uniquement de vos baisers sincères
Ce sont des chants qui tombèrent en notre chaumière
Ceux qu'un roseau déploie d'un œil couleur ambre.

Ô mon aimé si vous saviez comme je frissonne
Dans cette attente d'esquisser votre poitrine
Car y demeure un endocarde (et lèvres fines)
Qui, de jeux de mots, rend mon âme polissonne.

Ô écarlate désir, estompez donc moi
Sous les salves sucrées de ces amours nouvelles
Qui, dans mon quotidien, illuminent mes ailes.

J'avoue le temps n'est à suspendre en l'état
Car libre je vole vers vous ô mon Soleil
Si femme, si entière, l'aube d'un arc-en-ciel.

Sayuri ( 24 novembre 2008 )

Vous me dites pensée douce et lys odorant
Le rivage duquel votre plume repose
Sachez ô mon maître que je gis morose
De n'être point vôtre en ce dessein intrigant.

Je vous adore au sein de volutes sacrées
Caresse de lotus et sagesse ingénue
Car dans l'aurore vous me contemplâtes nue
Ci dévote de votre terre consacrée.

Ô mon royal mugissant, se tremble d'amour
Ma paupière chargée des fards de vos baisers
Immobile et fragile, béate rosée.

J'ai peine à tenir vos murmures calembours
Car l'initiation n'est point encore achevée -
Le papillon erre dans un vol apprêté.

Sayuri ( le 24 novembre 2008 )

Je minquiète

Ô mon tendre soupir, êtes vous sans lumière
Pour avoir oublié le chemin qui vous mène
En mon modeste feu qui brûle le vieux chêne
Qui recueillit l'arôme poudré de nos sphères.

Je vous ai enceint fort en ma mémoire ! Las !
Votre mutisme vif écaille ma demeure
Qui sanglote de sang vos rimes, vos saveurs,
Qui ne parviennent plus à cesser mon tracas.

Mon amour, mon éther, je gis, rive du Styx,
Mon ombre se détache de mon être lourd
Des larmes d'amnésie que fit votre pourtour.

Ô mon Roi, ma missive se serait-elle égarée,
Que vous ne soyez point plongé en une rixe,
Calmerait, si fragile, mon esprit tourmenté.

Frédérick 1er ( le 26 novembre 2008 )

Mon doux rêve que je ne voudrais onirique.
Je souffre de vous lire si contrariée.
Sachez pour ma défense, Ô ma douce angélique,
Que difficile est pour moi cette fin d’année.

D’une part un travail exigeant des clôtures
D’autre part un affect tant perdu dans les brumes,
Car il ne sait comment sera notre futur.
En ces rêves écrits est-ce qu’il se résume ?

Pourtant mes sentiments pour vous sont bien réels !
Réels ainsi que mon poing sanglant sur la pierre
Quand le silence de nous m’inflige colère,

Réels comme mon attente en ce lieu virtuel,
Espérant vous entrevoir pour une photo
Et la graver dans ma mémoire en scénario.

Sayuri ( 26 novembre 2008 )

Être vôtre aujourd'hui me serait un fantasme
Irréalisable tant mon âme se fragilise
Que vos tourments m'affectent et mon heure s'enlise
A chercher quelque feu, ce vibrant enthousiasme.

Naguère nous étions des cygnes entrelacés
Poètes amoureux, équilibristes fous
Tant nous volions l'écho de nos vers les plus doux.
Je vous aime du jour bleui par nos excès.

Si mon visage peut vous être l'avatar
De ce quotidien blême, tendez donc votre main
Pour recueillir le chant, le soin de vos chagrins.

Ô vous, mon éternel, je redoute la perte
De vos pas lourds et froids, et seul votre regard
Dompterait ce destin qui vous rend fort inerte.

Frédérick 1er de notre nom : amour ( le 2 décembre 2008 )

Mon doux rivage

Doux rivage sur lequel je veux m’échouer,
Une rose des vents m’a perdu dans le temps,
Bien plus tôt, j’aurais souhaité vous rencontrer
Pour vous aimer sur les vagues des sentiments.

A milles lieux de cela, de votre visage,
J’erre dans la souffrance, l’enfer de votre absence,
Autour de mon cœur la tempête fait rage
Cet amour m’est blessure qui me lance.

Ainsi mon vaisseau contre les rochers du temps,
S’ébranle dans le fracas de mon impuissance
Et m’emporte dans le gouffre des éléments.

Doux paysage ! Je veux encor’ me promener,
Sur la plage de vos poésies et fragrances
Guider par notre amour, nos mains entrelacées.

Frédérick 1er ( 3 décembre 2008 )

Votre silence me traumatise chaque seconde
que j'en ferai bien le tour du monde
Pour obtenir un simple clin d'oeil
et me retrouver sur votre seuil.

M'approcher doucement de votre visage
y apposer la marque d'un beau présage
Et voir vos yeux se fermer d'émoi
quand ma main sur votre joue dicte sa loi.

profiter de cet instant intense
où nos sentiments entrent en transe
seuls dans notre univers.

Coupés du monde mais ensembles heureux
oubliant le temps d'un moment merveilleux
que nous sommes amants de vers.

Frédérick 1er de nos noms: tendresse...

Frédérick 1er ( 6 décembre 2008 )

Un mot et je vous libère

Traverser les sombres espaces du silence,
En point de mîre le gouffre de la nuit noire,
Ô votre coeur aurait-il changer d'obédience
Laisser ainsi le mien dans son désespoir ?

Devant la toile de nos deux vie réunies
Ô qui s'éfface sous votre muette plume,
Je lutte pour ne pas m'éfondrer désuni,
Mes souvenirs n'auront le goût de l'amertume.

Souhaitez vous que je me libère du serment
Que je vous fît, qui me lie à vous corps et âmes,
Alors que mon coeur s'en insurge impunément ?

Un mot de vous, je vous libère du vôtre,
Mais sachez qu'il ne pourra éteindre la flamme,
Qui embrase ma dévotion pour aucune autre.

Invité

c'est une belle correspondance
que je veux honorer de mes plus belles
lettres,

je dépose mes humbles
mots sur la page étoilée, et regarde
vers les cieux , je formule un voeu secret
en pensant à vos coeurs de poètes .

ma douce Sayuri..Golden Moon ..
je reconnais la grandeur de ta plume amoureuse
ses vers sont ciselés, coule ton encre merveilleuse

que vos plumes légères en un même élan poétique
se confondent, pour un seul envol lyrique..

amitiés à SAYURI.. amitiés poète FREDO

doux w end maryjo