Un jour que je marchais en paix sur l'herbe tendre
Je vis au pied d'un chêne un petit écureuil
Non pas roux, mais tout noir. Était-il donc en deuil ?
Non, simplement foncé, j'aurais dû le comprendre !
Le petit mammifère s'en fut sans plus attendre
(Il semble que je l'ai blessé dans son orgueil)
Et sans hésitation, grimpa en un clin d'œil
Au sommet du grand arbre, prêt à faire un esclandre.
Qu'il soit brun, noir ou gris, il aime la forêt
Et cache dans son nid, loin des yeux indiscrets
Glands, faînes et noisettes, car il craint la famine.
Si tous les animaux ne nous sont familiers
Sachons les respecter, ne pas les humilier...
Ne jugeons pas non plus les hommes sur leur mine.
Myrrha-El 12/10/2013