Les paupières closes j’avance légère au vent
Les pieds nus sur des grains de sable caressants
J’entends ce son mélodieux tel un souvenir lointain
L’écume mêle son murmure à ce chant si ancien
Les vagues embrassent lentement ma peau
A chacun de mes pas, montent un peu plus haut
Et cette musique dans ma tête tourbillonne gaiement
Dans cette étendue bleue je ne vois plus le temps
Le feuillage se joint à cette exquise mélopée
Le sourire au cœur je l’écoute chuchoter
Que le chemin de la vie est une drôle de folie
Que l’on peut parcourir en plaisirs infinis
Et qu’importe le lieu où je rencontre Gaïa
Je n’ai qu’à fermer les yeux, étendre les bras
Pour entendre paisiblement sa voix s’élever
Sur un air harmonieux, maintes histoires me conter