Reprenons le fil d'une histoire madirissienne ...
Il y a de cela une année, elle failli avoir un flingue sur la tempe.
Elle se retrouva devant un individu inapte à se contrôler.
C’est les mains dans les poches et avec une voix douce et soporifique qu'elle réussi à ne pas flancher. Elle sentait ce qui pouvait arriver : un fait divers glauque. Elle était entourée d’individus en réelle galère psychologique !
Puis, Elle occulta cet évènement pendant un mois.
Et elle fit ce rêve étrange où ces individus revenaient chez elle.
Elle réussit pourtant à s’échapper sur une moto !
Elle roula pendant deux années à toute vitesse.
Après cette course effrénée, elle retourna chez elle où elle retrouva sa plus ancienne amie en train de faire les sols. Elle semblait abattue. La seule respiration était celui du balai.
Elle lui fit signe de venir. Cette amie ne semblait pas surprise de la voir. Elle la suivit sans bruit. Elles mirent le feu ensemble dans un silence de cathédral.
A peine étaient elles montées sur la moto ... que les vauriens débarquèrent.
La course poursuite commença.
Une sacré course dans un labyrinthe fait d’arbustes touffus et géants. Pas d'horizon, juste des lignes vertes.
La fantomette sans masque, sans fard ne connaissait rien du chemin pourtant sa monture à turbo aéro-dynamique l'a guidait !
Puis dans un virage, un dérapage.
Leurs corps roulèrent, roulèrent. Elles ne sentaient rien.
Elles ouvrîres les yeux et elles virent ces femmes, ces enfants, ces hommes.
Ils étaient nus !
Elles les suivirent.
Ce qui se passa par la suite fut étrange : elles entendirent les bruits de leurs moteurs et ce qu'elles virent les stuppéfia. Elles pouvaient voir leurs agresseurs mais eux ne le pouvaient pas. Elles étaient dans une bulle de protection (un peu comme dans l’âge de chrystal, pour ceux et celles qui s’en souviennent !) !!!
Petite précision à celui ou celle qui suit le fil : celle qui rêva senti cette bulle de protection autour d’elle dans son sommeil. la bulle était autour de son cœur, comme au centre du soleil. Sentiment irrationnel mais tellement apaisant. L'image de son grand-père résistant lui apparu.
Puis le soir vint. La chaleur du feu, des chants, des danses les ramena du pays quitté vers un pays retrouvé : celui de l’amour des êtres humains, de la solidarité, de la générosité. Elles étaient chez elles.
Nous nous mirent à DANSER.
Deux hommes se mirent derrière elles. Elles partîmes chacune avec celui qui les avait choisi et qu'elles avaient accepté. Ils étaient leurs providences. Ils s'étaient choisis mutuellement : un pacte d'âmes qui dépassent toutes les écritures, les signatures, les morsures.
Quelques temps plus tard, elle entendit son amie crier.
Cet homme ne lui avait fait aucun mal. Il l’avait juste caressée.
Mais on lui avait fait tant de mal pendant des années, qu’elle n’avait plus la notion ni la sentation d’avoir été caressée auparavant. Surement que c’était la première fois !
Elle se reposèrent quelques jours et repartirent chercher leurs enfants. Elles reviendraient dans ce monde avec eux. Et peut-être qu’elles vivraient enfin heureuses (les histoires d'amour ne finissent pas toujours mal, même dans la vie !!).
Message de l'auteur :
Des femmes comme ces deux femmes, j’en rencontre tellement. Je leur souhaite tout le bonheur du monde. Messieurs, prenez juste soin d’elles. Elles ne sont pas fragiles. Elles sont libérées.
Et être libérée même en 2012, en France, est un parcours relativement difficile (je crois qu’il en est de même pour les hommes, si vous voulez mon avis).
Les rêves de Madiris sont peut-être les vôtres ? En tout cas, s’ils peuvent vous aider à mieux comprendre ceux et celles qui vous entourent et bien j’en serais simplement heureuse.
Une expérience peut servir aux autres. Une expérience se distribue. Sinon, à quoi ça sert d’avoir vécu une expérience si c’est pour la conserver pour soi : transmettre au quotidien !