"De Saragosse en Thessalie"

Vous, magiciens des mots,
Francs et lyriques,
Emmenez-nous, féaux,
En havre atypique !

L'Ebre salvateur,
De nos émois sériels,
Source inusuelle,
Désaltère nos cœurs.

D'Oeta, notre élégie
Descend, lentement,
Parfume, adoucit
Notre emportement.

Monts, vals, rives ici,
D'un Éden passion :
Vibrons ! Frénésie ?
Ire de nos émotions...

Et j'imagine un homme du XVIème (siècle hein pas arrondissement ;D) déclamant ce poème

si, si... Tel Shakespeare and Co...
Sur un ton exagérant dramatiquement la souffrance....

Et je l'aime ce poème.... Parce que je le vois cité par un gentilhomme à une époque où l'on se pâmait pour le beau verbe....

Par contre le dernier vers :
I"v"re de nos émotions...
N'est-il pas ?

(Sinon je ne vois pas trop ce que la colère vient faire ici )

Merci.... Pour ces phrases aux mots enrichis.... Ce rafraîchissement :-)

Je le vois plutôt déclamé par un (jeune et beau) troubadour...quelques siècles plus tôt!

De toute façon, c'est excellent!

Myrrha

Merci, amies de la poésie et délicates lectrices...
Pour une colère mal placée combien de jolies poésies douces et tristes ?

Mais que d'émotions !!!

Et vous m'en procurez beaucoup par vos yeux sur le fil de mes arpèges au regard apposé sur une gamme inachevée pour laissé le fil vagabonder.

Je constate, poétesses, un léger mais très léger imaginaire emporté sur le trouble d'une rencontre d'un jeune homme aux siècles passés de légendes, d'amours élancés et de fées de la poésie. Si,si... Je constate. Et j'aime !!!