15 / 08 / 2012...

Bon, je le sais Mustang, alors, je ne le dis pas...

Marion est bien un dérivé de "Marie", mon "mari" vient de me le confirmer !!!

De rien Mustang.

C'est ça Mélany, une fois qu'elle m'aura encore bien pourri la vie, je lui souhaiterai sa fête le 15 août !!!

Erzy !

Mélany et Mustang,

Quand vous aurez une belle-fille comme la mienne dont le prénom est un dérivé de Marie, vous comprendrez pourquoi le 15 août, je resterai désormais couchée !!!

Merci Erzy


J'ai été en vacances dans ma jeunesse ( 17 ans )

aux Saintes Marie de la mer

C'est un lieux ou l'on rencontre beaucoup de gitans

l'eau est d'un bleu azur et les galets sont magnifiques

Peut être que un jour j'y retournerai car la Camargue vaut

le détour


Les habitants se prénomme les Saintois

Je ne dirai rien sinon Marie Sara...
Les dérivés de Marie sont légion. Marion en est un , bien sûr, mais aussi Mireille, Myriam, Manon, Mara, Maria, Marianne, Marielle, Marietta,
Marion, Maryse, Maiwenn, Mira (et bien sûr Myrrha)

Pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué, Marie est l'anagramme d'aimer.
(mais seulement en français!)

Bonne fête encore, Myrrha !

Sur Marie-Madeleine Mustang, je ne connais pas la même version que toi. Elle aurait bien débarqué aux Saintes, mais avec le Christ ??? D'où tu sors ça ? Qu'elle ait été sa maîtresse voire sa femme, c'est une possibilité envisagée par les historiens.

Sinon, Marie-Madeleine aurait marché jusqu'à l'actuelle Marseille, aurait remonté la vallée de l'Huveaune, et se serait réfugiée dans une grotte de la Sainte-Baume où elle aurait passé le reste de ses jours. Seule. C'est devenu un lieu de pèlerinage, cette grotte...

Le 15 août peut-être encore davantage? Je n'y suis jamais allée, mais mon mari, si.

Il y a tant de légendes sur Marie de Magdala (ou Marie - Madeleine) ... je n'ai jamais entendu non plus qu'elle ait été aux Saintes... Mais après tout!
Pour moi, la légende la situe surtout à Rennes le Château.
(d'ailleurs, Dan Braun a pillé des informations sur cette légende pour écrire son bouquin da Vinci Code!)

Myrrha

Euh, c'est où "Rennes le Château", Myrrha ?

Par contre, j'ai fait une erreur. Sainte Marie-Madeleine n'aurait pas débarqué aux Saintes. Mais bien dans ce qui est actuellement le Vieux-Port de Marseille. Elle aurait remonté l'Huveaune donc (la rivière qui traversait Marseille, maintenant, elle est recouverte) jusqu'à la forêt primaire de la Sainte-Baume où elle aurait vécu dans cette grotte toujours très visitée.

Va faire la part des choses !

En tous les cas, sur les "Marie", il y a des choses à dire... Marie veut dire "mère".

Et c'est effectivement l'anagramme de "aimer", comme l'a dit Myrrha. On trouve ça dans un célèbre sonnet de Ronsard , dans le recueil "Les Amours de Marie".

Rennes le Château est un tout petit village de l'Aude, (91 habitants) mais dont l'histoire est passionnante, particulièrement depuis le passage de l'abbé Saunière bien que son histoire soit beaucoup plus ancienne!
Ci-joint un petit résumé issu du site officiel de ce village

Citation :

Rennes le Château, perché sur son oppidum possède une histoire de plus de vingt cinq siècles sans interruption. Des hommes y installèrent un camp, puis une ville, puis une citadelle devenant la place forte puis la capitale d'un comté avant de retomber dans l'oubli dès la fin du Moyen-Âge.

L'histoire de Rennes le Château a connu plusieurs périodes de développement et d'apogée. Au II° et I° siècles avant notre ère existait au village un atelier où l'on fabriquait de la monnaie. Cette époque est marquée par le développement du culte pré-chrétien, dont Rennes aurait pu être un centre important. Cette apogée est donc vraisemblablement dû à une émergence religieuse.

Un autre pic d'apogée a lieu au IV° et V° siècles après Jésus-Christ. C'est à dire au summum du développement de l'arianisme, religion amenée par les Wisigoths dans la région de Rennes.

Ensuite, Rennes ne retrouvera un rang qu'avec la venue du "missi dominici" de Charlemagne, Théodulphe qui pour la première fois mentionne Rennes par écrit. Il le met au même rang que les grandes villes de Narbonne et Carcassonne. Cette période correspond à l'expansion du catholicisme dans cette ancienne région wisigothe.

Après le culte pré-chrétien, l'arianisme, voilà le christianisme qui s'installe à Rennes. Lors des guerres de religion du XIV° siècle aucune action militaire ne fut menée par les Huguenots, ni par les Ligueurs catholiques. Rennes ne revient au devant de la scène qu'au milieu du XX° siècle avec la fabuleuse histoire de l'Abbé Saunière.

Il semblerait que l'histoire de Rennes soit rythmée par les tendances religieuses. Nous sommes en droit de nous poser la question pour savoir si Rennes était, bel et bien, un pôle religieux majeur? Est-ce pour contrôler ce lieu tellurique? Ou pour ce qu'il représente?

Un rôle religieux et un rôle militaire, voilà sûrement les clés du développement de Rennes le Château dans les temps les plus reculés de l'histoire. Quant à l'histoire moderne du Site elle débute en 1885 à l'arrivée du curé François Bérenger Saunière. Comment cet homme d'Eglise a-t-il pu trouver les sommes nécessaires pour construire, rénover, acheter? Le mystère reste entier.

Cette partie d'histoire moderne a été traitée par de nombreux auteurs qui ont fait de Rennes-le-Château "le village de l'Abbé Saunière" occultant ainsi le passé. L'histoire du village est devenue un mythe qui est entretenu par les écrits nombreux et variés qui ne tiennent pas toujours compte des réalités historiques. Lieu ésotérique, le village est propice à la méditation et à la contemplation du paysage merveilleux qu'il nous offre.