Orage estival

Orage, ô désespoir
Je m'enfouis sous la couette
Je ne veux pas le voir
Les cigales craquètent
Pourtant il va pleuvoir.

Voici l'éclair qui luit
Je tremble, je frissonne
Le début des ennuis
Et il n'y a personne
Près de moi aujourd'hui.

Le tonnerre gronde encor
Sur la vitre embuée
La pluie cogne très fort
Je suis exténuée
Mais tu m'attends dehors ...

Myrrha-El

Ambiance électrique qui devient raffraîchissante éloignant cette torpeur assomante.

Merci Mustang

Il m'est souvent plus facile de répondre à un poème par un poème.
C'est ma façon à moi de dire "j'aime"
J'espère que tu n'en prends pas ombrage.

Il m'arrive parfois de redescendre sur terre, et d'oublier la musique des mots, l'odeur des sons, la magie de la poésie et d'essayer (vainement) de décortiquer celle que m'offrent les auteurs... mais pourquoi dire "il manque une virgule" ou "ce mot n'est pas assez ci ou trop ça" ?

Quand il est si simple de dire "merci"...

Myrrha

Je pense que ma peur de l'orage vient d'une nuit passée sous la tente au Pays Basque.Nous devions être une quinzaine de filles, réparties dans 3 tentes. L'orage, d'une violence inouïe a emporté notre tente, trempé tous nos vêtements, chaussures et sacs à dos. Et nous avons passé la nuit, après avoir couru pour rattraper, non sans mal, la toile de tente, accrochées aux mâts, tentant désespérément de nous réchauffer mutuellement.
Je devais avoir 13 ou 14 ans à l'époque... Je ne l'ai jamais oublié.
(Et pourtant, j'ai vécu bien d'autres orages de montagne)

Myrrha

En même temps, ça laisse un souvenir impérissable!