Tu t'éloignes de moi, triste, dans la pénombre
Et je reste hébété, le regard suppliant
Sans même remarquer les rires humiliants
De tous ces faux amis rassemblés en grand nombre.
À mon tour, je m'en vais, penaud, la mine sombre
Et pars me réfugier dans les bois, tressaillant
Au moindre mouvement suspect et effrayant
Des bêtes ou des oiseaux se déplaçant dans l'ombre.
Ce n'est pas le moment de conter cette histoire
Je ne pourrai jamais convaincre un auditoire
Que je suis innocent et que mon cœur est pur.
C'est pourquoi je m'enfonce, impatient, sous la voûte
Étoilée. J’ai compris qu'il ne fait aucun doute
Que je vais te trouver. Car tu m'attends, c’est sûr.
Myrrha-El 19/03/2012