Belle pour toi

l'amour et toujours jeune

Une fois encore, je n'ai pu résister à te répondre comme l'aurait fait mon Ange, si j'avais su lui dire ces mots...

Ce matin, je voudrais te voir belle pour moi
Sans aucun artifice, sans recours magicien,
Sans tout ce maquillage que tu mets pour séduire
Et qui te semblait bien inutile autrefois...
Retrouve pour moi seul ce côté aérien
Qui m'émeut et que je n'ai jamais su traduire.

Je veux que tu sois toi et que dans ton regard
Brille un millier d'étoiles; je veux te voir sourire
Et sentir la chaleur d'un paisible abandon
Lorsque sur ta peau douce je dépose au hasard
Quelques baisers furtifs et que mon cœur soupire
Ivre de cet amour fort dont tu m'as fait don.

Pour moi à tout instant, tu es celle que j'aime
Qu'importent les années, tu es toujours la même
Et je tiendrai ta main jusqu'à mon dernier jour.

Myrrha-El

Wouahou, Myrrah!
Tu m'as mis les larmes aux yeux!
S'il avait ton talent, je suis sûre que c'est exactement ce que m'aurait répondu mon mari.
C'est magnifique, merci beaucoup.

Je n'ai aucun mérite, c'est, presque mot pour mot, ce que ne cesse de répéter mon Ange... même s'il ne déteste pas que je fasse parfois quelques efforts pour être aussi "belle à mes yeux" ! (ce qui n'a rien d'évident)...

Ce matin, un je-ne-sais-quoi te rend plus belle encore.
Cela nous arrive parfois, un matin comme celui-ci.
Te regarder est un plaisir sans égal, j’en oublie le décor.
Ton corps collé au mien respire : souffle coupé, folie…
Je te sens, respire, caresse, subtilise chacune des fragrances
De notre plaisir et les yeux fermés, je me souviens : quelle élégance !

Te posséder… Orgueil ultime du mâle enorgueilli de l’autre et de son envie
Tu es mienne. Je le sais. Tu le sais. Vent fou, subtil, désir charnel, fantaisie
Ébloui par ta beauté sauvage, otage de tes soupirs, de tes frissons de plaisir
Rien ne m’éblouit davantage ! Eh… ne bouge pas, pas trop vite… Oh Zéphire !
Je reste là. Je te regarde. Je te tiens, ne lâche pas ta main : tu es mienne.
Doucement, je laisse mes lèvres sur ton cou, en ébullition, TU ES MIENNE !


Ton corps, je le caresse… Sur lui, le temps ne s’oublie pas. Je le savoure.
Tes mains, tes seins, tes yeux, ta peau m’emportent sur le lever du jour.
Ombres, senteurs, parfums, vagues de plaisirs de toi et moi m’emportent.
Notre amour vogue sur les saisons d’un contrat intemporel. Je te désire.
Ta peau, la mienne se souviennent. Plaisirs orgasmes lascifs chauds dorés


Ah ! Beauté... Tes yeux sont loi ! Ton corps n’est plus celui de nos vingt ans
Le mien : itou… Ah ! Beauté… Je suis fier de notre couple aimant.
Je te veux, j’en veux encore, encore, et toi ? Pour longtemps….

Superbe! (peut-être pas à mettre devant les jeunes yeux, mais superbe!)

Le superbe est dans l'échange qui est lui, magnifique.

Merci d'être la muse, l'inspiratrice de ces vers qui entrent en résonance aux tiens.

Mais, de rien, c'est une joie pour moi, ces échanges.

J'attendais la réaction d'Ama avant de réagir moi-même, mais il est vrai que je trouve cette "reprise " magnifique et digne de figurer toute seule dans la rubrique "poèmes sensuels"...
(Il est toujours possible de mettre un lien entre deux poèmes, lorsqu'on veut signaler qu'un autre nous a inspiré )

Myrrha

Excellente idée!
Et ta version aussi, Myrrah, il faut la poster!

Mais, non, la mienne n'était qu'une "réponse" !

En ce qui me concerne, le réel plaisir que me procure ce floflo réside bien dans ces échanges poétiques. J'aime ces partages : LE PIED ! Si,si...

Alors je m'embusque dans les hautes herbes du forum. Je reste aux aguets et m'apprête à bondir dès la nouvelle rencontre d'émotion bien distillée inspiratrice de belles réponses. Myrrha-El : Ta prose en réponse n'est pas qu'une "réponse" !

Merci les filles pour ce grand et bel instant partagé en nos émotions. VRAIMENT.