Insensés, les termes virevoltent
Dans le creux de mes oreilles en douces notes
Aurais-je bien entendu
Ce sentiment reconnu ?
Au détour d'une bataille amicale
Les chatouilles succèdent à des baisers
Tes yeux me fixent, et quand ton sourire défaille
Tes lèvres se prononcent comme des condamnées
Figé, le temps s'étire sans innocence
Faire un aveu ou garder le suplice du silence
Ta spontanéité me confère un pouvoir
Qui délecte le plus profond de notre histoire
Insensés, ces mots tournent encore
Dans le creux frissonnant de mon corps
Car, comme de bien entendu
Je ne t'ai toujours pas répondu...