La maison remplie d'enfants, de chansons
Un violon, un piano, quelques crêpages
De chignon, des fleurs à tous les étages
Et un chien couché sur le paillasson.
En hiver batailles de boules de neige
En été concours de chant, de dessin,
Suffiraient pour que du soir au matin
Vibrent dans nos cœurs des rires en arpège.
Nous serions heureux, vivant simplement,
Nous partagerions nos joies et nos peines
Sans jamais connaître la peur et la haine
Ni de la richesse les désagréments.
Et l'on rêverait au milieu des notes
Rouges, blanches, bleues, des robes fleuries,
Graves ou cristallines des cris et des ris,
Aux instants bénis, ceux où l'on chuchote...
La maison emplie d'enfants endormis
Retrouvant son calme à la fin du jour
Après s'être offert tant d'élans d'amour
S'éteindrait enfin, bien après minuit.
Myrrha-El 14/03/2011