Tu passes dans mes nuits telle une ombre
Entre dans mon esprit pour t'y fondre
Sourire enfantin tapis dans la pénombre
Tes rires m'empêchent de me morfondre
Ta boussole me guide sur des chemins
Que je pensais perdus dans ce labyrinthe
Je saisis de nouveau, sans la lâcher, ta main
Oubliant cette vie qui chaque jour m'éreinte
Nous traversons ces sentiers épineux
Je te suis sans hésiter, en confiance
Ne me retourne sur ce passé douloureux
Ne gardant que le meilleur depuis l'enfance
J'entends au loin le bruit des vagues
Hume l'odeur des embruns qui me parvient
Imagine déjà voir les pastenagues
Et ma cabane sur le sable marin