A l'aurore, les yeux à peine ouverts
Je guette l'écran qui s'illumine
L'absence de message est ma prière
Je tremble de n'avoir pas entendu
La voix de ton dernier appel
Au sommeil, trop profondément rendue
Dans mes sombres rêves parfois
Je vois ton visage déjà blanchâtre
Et lèvres noires qui ne diront plus "c'est toi"
Je m'éveille en panique, et je pleure
De la peur que ce banal matin,
N'ait sonné ton heure...