Sur mon beau cheval blanc, il faut que je te dise:
Je me sens fort et grand, aucune appréhension.
Sur mon fier Alezan, j'ai toujours l'impression
De chevaucher le vent ainsi qu'une marquise.
Sur mon cheval rouan, j'excite la convoitise
De tous les cavaliers et j'ai la conviction
Que les regards me suivent. Je dois faire attention.
Quand je pars au galop, je l'appelle "fend la bise".
Sur mon cheval aubère, je me sens euphorique.
Il trotte doucement, me dit "pas de panique
Nous serons bien à temps pour l'heure de l'apéro"!
Mon cheval noir d'ébène, sait très bien que je t'aime
Je lui parle tout bas, je lui lis mes poèmes
Et il rit de nous voir comme deux tourtereaux.
Myrrha-El 30/10/10