Arrosage de saison...

Même pas une coupe de champagne un soir de Noël...

Tout dépendra de mes prochaines analyses. Peut-être que je ne pourrai plus jamais boire une goutte de champ ni de vin chaud !!!

Mais si voyons...On fait un voeu de Noël rien que pour vous.

On ne boit pas du vin chaud avec un plat, pitchounette, c'est une hérésie ! On vous pardonne, vu votre exquise jeunesse.

On a passé un merveilleux réveillon, et ce soir, mes beaux-frère et belle-soeur nous invitent. Suis écroulé, mort de rire ! Figurez-vous que nous sommes allés prendre l'apéro avec le beau-frère (qui n'était pas mal hier soir, joliment encigala, il voulait ramener sa soeur chez elle, il ne se rendait pas compte qu'il n'était pas chez lui et que c'est lui qui devait regagner ses pénates). Ma belle-soeur, qui est une fine cuisinière (qu'est-ce que je suis bien entouré !) avait commandé une dinde farcie chez le boucher du village (rien que de la voir, je me sens comme le Dom Balaguère de Daudet, miam miam) et elle avait commencé de la faire cuire, elle la réchauffera pour la présenter en tranches, c'est une bonne idée.

Elle avait un instrument barbare à la main, un "thermomètre à viande", ustensile bien utile. La bouchère lui avait dit "Pour être cuite (vu la taille du volatile), elle doit être entre 70 et 80°". La belle-soeur, elle est adorable, mais d'une naïveté désarmante. Elle prend son truc et elle nous annonce solennellement "On va lui mettre le thermomètre pour voir si elle est cuite..." et....elle l'enfonce dans le croupion, enfin...un peu plus bas. Ma Maria, elle peut être charmante, mais il y a des choses qui l'interpellent. Elle lui dit "C'est pas là qu'il faut mettre le thermomètre". La belle-soeur est du genre conciliant "Et où est-ce que tu voudrais que je le mette ?" "Tu dois l'enfoncer dans la chair, pour voir si elle est cuite à coeur." "Tu es sûre ?" Je sentais la moutarde à l'ancienne qui envahissait les narines de ma belle à la vitesse d'une manade qui charge "Certaine ! C'est un thermomètre à viande ?" "Oui" "Alors, on s'en sert aussi pour le rôti ?" "Evidemment" répond la belle-soeur avec une candeur délicieuse. Et là, ma femme explose, on s'y attendait : "Et t'en as déjà vu beaucoup, des rôtis qui avaient un TROU DE BALLE, dis ?????" On a tous éclaté de rire. Je parie que celle-là, on la resservira chaque année à la même époque....

, Gardian. Cette histoire, je vais la raconter demain matin à ma Maman, c'est le genre de chose qu'elle adore. Croyez-moi, elle va faire du chemin et des adeptes, l'anecdote du "thermomètre à viande"... Chez mon arrière-grand-père, il circulait une histoire "d'entonnoir à boudin" !

Ça doit être bien d'avoir une grande famille, il doit se passer plein de choses drôles comme celle-là !!!

Ne vous inquiétez pas : le vin chaud, c'est quand je suis malade, uniquement ! Sinon, je n'en fais pas des folies...

Ça fait plusieurs jours que je n'avais plus autant ri ! Pour ça et pour tout le reste, vous avez toute mon amitié et ma gratitude, cher Gardian.

C'est bien joli, les

Mais si on peut choisir, je préférerais comme ça .A vous de voir, rejoignez-moi en MP, ça ne regarde pas le reste du forum...Wahou Vous n'en faites pas, des folies ? Je me ferai un plaisir de vous apprendre...Après, vous direz, "je n'en faisais pas, de folies".

C'est trop mignon comme histoire, Mustang.

Non, le vin chaud, depuis celui que m'a fait boire mon mari quand j'étais malade et qui m'a fait ramper jusqu'à mon lit, ce n'est pas trop mon truc.

Je vous embrasse tous les deux.

Oui Mustang, c'était du vin chaud + du whisky + du poivre + du sucre + de la camomille. Tu tombes raide mort... ou tu es guéri !!!

J'ai fini ivre morte... mais guérie !!!

Je confirme. J'ai fait la même chose à ma femme, il y a deux ans, sauf que c'était pas du whisky, c'était le tord-boyaux que distille un de mes vieux complices de ribotes (veux même pas savoir combien ça titre....la gnôle, pas le Tonin). Elle a avalé comme je le lui ai ordonné, elle m'a regardé et elle m'a dit "Je vais mourir !". Puis j'ai juste eu le temps de la monter dans la chambre avant qu'elle s'écroule sur le lit. Le lendemain, quand elle s'est réveillée, j'attendais avec un bol à la main, elle a failli se cacher sous le lit ! Mais ce n'était que du lait chaud au miel, pas deux tentatives de meurtre conjugal en moins de 24 h.

Eh bien... On va dire que l'épouse de Gardian et moi avons des maris... un peu spéciaux !!! Mais nous sommes des femmes obéissantes !

Spéciaux....mais efficaces! Et puis, les femmes, c'est comme ça qu'elles doivent être, obéissantes. Comme on dit au pays, les femmes, c'est comme les chèvres, si on les laisse sans surveillance, ça ne fait que des couillonnades....

Je suis une chèvre, moi ???

En tout cas, le vin chaud de mon mari, il était tellement explosif qu'en le chauffant, les vapeurs ont pris feu !!!

J'ai pas dit que les femmes étaient des chèvres, j'ai dit "comme". C'est un vieux dicton provençal...D'accord, on est des vils machos, comme le dit ma femme, mais vous nous aimez comme ça. Et peut-être même un peu pour ça...

C'est vrai. Que ferait-on sans vous ???

Et vous un peu sans nous, non ????

Quelles excuses, Mustang ? Je ne comprends pas...