Cette souffrance que je ne connais pas

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Ce manque qui est toi
Ce je ne sais quoi
Qui me rappelle toi
Et tout ce que je te dois

Cette pensée lancinante
Qui me rendait ignorante
Des douleurs infligées
Dans cet étrange passé

L'excuse de ma jeunesse ?
Celle de mes faiblesses ?
Mes soucis adolescents
Ont masqués tes tourments

Dans mon coeur tu es présent
Et je te cherche dans le temps
De toi ne trouve trace
Je ne souhaite que tu t'effaces

Comme un besoin une évidence
Je souhaite ta présence
A tort ou à raison
Je désire ton pardon

Merci pour ton passage Melany :-)

Tu la connais donc cette souffrance...
C'est très touchant , autant que le manque et le besoin de pardon , qui je suis sure t ai deja accordé

Merci Rêveuse............

Je préfère nettement ton poème avec la pluie.

Ce qui me "gêne" ici, c'est que dans tes vers sont courts, le mot important est souvent celui de la rime : tourment, jeunesse, faiblesse, temps, pardon,... etc.

Du coup, en lisant, j'ai comme une sensation de vide jusqu'à la rime, et elle ressort trop, elle s'impose à ton poème. Aussi bien visuellement qu'à l'oreille.

Je n'ai pas réussi à être bercé, alors que ça regorge de mélancolie calme. (Du moins, c'est l'image que je me fais des sentiments que tu poses. Je peux me tromper. Ce n'est que mon image.)

Effectivement Soldat Bleu quand on décortique les mots on est happé par le mot final :-)

En même temps quand j'écris ce n'est qu'avec le coeur en restant dans la sensation, et là, pour toi, chaque coup au coeur est appuyé par le rythme final des vers donc.... oui pourquoi pas

Merci pour ton passage Soldat Bleu

Je ne "décortique" jamais un poème.

Juste que je mets facilement les mots sur ce qui me plait et sur ce qui a gêné ma lecture. En fait, je récite toujours un poème, je ne le lis jamais silencieusement. C'est comme ça que j'ai ressenti ce que j'ai écrit.

Soldat Bleu tu sais que tes critiques sont pour moi constructives dans le sens où tu ne va pas forcément dans le sens de l'auteur pour faire plaisir (merci)

J'avoue que parfois tu me donnes le sentiment de "décortiquer" ou chercher un sens à tout, cependant, pour mes poèmes il ne faut pas puisque le sentiment qui me pousse à écrire n'est pas forcément logique ou dans une recherche spécifique

Citation :

J'avoue que parfois tu me donnes le sentiment de "décortiquer" ou chercher un sens à tout

Je t'assure que ce n'est pas le cas. Quand j'aime, si malgré tout quelque chose m'a "frappé", je l'écris, mais sinon, même si je vois un "défaut" je m'en fiche au sens que ça ne m'a pas empêché d'apprécier le texte et donc je ne vois pas du tout l'utilité de le préciser.

Dans ce cas, c'est comme si j'avais trébuché dans ma lecture avant de pouvoir aimé. Et j'expliquais sur ce qui m'en paraissait être la cause. Le but de ma remarque était de savoir si c'était volontaire de mettre le mot important à la rime ou bien si tu ne t'en n'étais pas rendu compte.

Sur tous mes poèmes en effet, je mets mes rimes à la fin

Mais le fait que tu ressentes un vide avant chaque fin de vers est pour moi relativement intéressant, dans le sens où je l'ai écris dans un certain état d'esprit et pour une certaine personne..... Donc oui, le vide avant le réveil forcé du mot en fin de vers (consciemment ou non) ça correspond au sentiment au moment de l'écriture