Puissance incontrôlable qui envahit le jour
Quand il tombe sur nos âmes une nuée de vautours
Les questions prennent peur et voilà qu'elles tournent autour
Et autour, tout autour, comme toujours de l'illusion de l'amour
Creux béant et nos bras repliés sur la poitrine
Ne peuvent recoller les bords de la plaie anodine
Qu'est la place du vide depuis les heures enfantines
Il n'y a pas de larmes qui viennent soulager
Les vies tout juste coupables d'avoir envie d'aimer
Reste les cris d'alarme que nous avions poussé
Qui ont été cachés dans l'apparence d'un couple émerveillé
La solitude est une guerre où pas une arme n'existe
Elle se bat de toute façon contre celui qui se désiste
Compagne du chemin où chaque paysage est triste
Quand on s'élève seule, en solitude, on résiste.