Mais regarde toi donc,
Tu trembles comme une feuille
Tu aurais dû prendre en compte
Mon appel à ton deuil
Tu en demandes encore
Ne t’ai-je rien donné ?
Bien avant que la mort
Ne vienne te faucher
Tu réclames mon amour
A travers tes silences
Mais quand reviens le jour
Tu t’éloignes de ma transe
Tu n’es pas dans l’oubli
Observe ma torture
Dans mon cœur, mon esprit
Tu demeures et perdures
Qu'elle est insupportable
Cette irréelle distance
Où tu n’es ni palpable
Ni vraiment dans l’absence
Je ne peux te chasser
Ta présence me rassure
Ce n’est que pure folie
De vouloir que ça dure
Et pourtant chaque nuit
Je réponds à l’appel
Mon âme et mon esprit
Embrassant l’irréel